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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-22
Je pris des témoins⦠Lâinscription, devant servir à constater plus tard lâépoque précise où Ãsaïe a prédit les événements quâelle annonce, doit être mise en place en présence de témoins (deux témoins, Deutéronome 19:15). Le prophète remet à lâavenir le soin de prouver la vérité de ses paroles, mais il prend ses précautions pour que, le moment venu, la démonstration ne laisse rien à désirer. Comparez Jérémie 32:10-15. Les témoins choisis sont deux hommes considérés : Urie, sans doute le grand-prêtre qui fut plus tard complice de lâidolâtrie dâAchaz (2 Rois 16:10-16), et qui ne pouvait être suspect de complaisance pour Ãsaïe; Zacharie, probablement le Lévite mentionné 2 Chroniques 29:13.
Le second signe (versets 3 et 4) se rattache étroitement au premier (verset 1). Les paroles de lâinscription servent de nom au second fils du prophète. Comme son aîné (Ãsaïe 7:3, note; Ãsaïe 10:21), cet enfant est le signe, la vivante prophétie du salut. Son nom renferme une promesse : celle de la très prochaine délivrance de Juda par la ruine de ses deux ennemis.
Le terme fixé ici pour lâaccomplissement de la prophétie est celui dâune année environ. Ce terme est plus court que celui qui avait été fixé Ãsaïe 7:16 pour le même événement; la naissance dâEmmanuel (si câest de lui quâil est question Ãsaïe 7:15-16) et celle de Maherschalal ne pourraient donc en aucun cas, dans la pensée du prophète, avoir lieu à la même époque. Par cette raison, il nous paraît impossible de les identifier, comme lâont proposé quelques interprètes; identification que la différence des noms rend dâailleurs inadmissible.
Les richesses de Damas et le butin de Samarie. Tiglath-Piléser (Ãsaïe 7:4, note) prit Damas après un long siège, conquit la Syrie, en déporta les habitants et fit mourir Retsin (2 Rois 16:9). Il détacha du royaume des dix tribus la Galilée et les districts situés à lâest du Jourdain, et emmena les habitants de ces contrées en Assyrie (2 Rois 15:29). Samarie elle-même ne fut prise que plus tard. Il faut donc appliquer lâexpression : butin de Samarie, au tribut très considérable que, dâaprès les inscriptions de Ninive, le conquérant assyrien imposa au royaume dâÃphraïm (40 talents dâor et 1000 talents dâargent); ou bien il faut admettre que le nom de Samarie, pris dans un sens large, désigne tout le pays dont cette ville est la capitale.
8.5 Ã 9.6
Le seul ennemi qui mérite dâêtre redouté, câest celui que le prophète a signalé déjà , lâAssyrien que lui-même, Achaz, a appelé (Ãsaïe 7:17-25). En prévision de la période qui va sâouvrir, Ãsaïe exhorte et console son peuple : il cherche à tourner ses regards vers le rédempteur dont il lui dépeint le glorieux règne, éclatant soudain comme une céleste lumière au sein des plus profondes ténèbres. Le discours Ãsaïe 8:5 à 9.6 nâest que le développement de la promesse implicitement renfermée dans le nom dâEmmanuel (Ãsaïe 7:14; Ãsaïe 8:8-10); ce nom résume la pensée de tout ce morceau
5 Ã 8
Parce que le peuple de Juda a méprisé lâassistance de Jéhova, pour appeler à son secours les Assyriens, ceux-ci viendront, mais pour sa perte.
Ce peuple : le peuple de Juda.
Les eaux de Siloé. La source de Siloé qui a donné sort nom au village bien connu (Luc 13:4), jaillit à lâextrémité sud de la colline du temple, au point de rencontre de la vallée du Tyropéon et de celle du Cédron, et alimente le réservoir de Siloé (Jean 9:7) : Ce ruisseau, qui coule doucement au pied même du temple, résidence de Jéhova est ici le symbole de la bénédiction divine, qui agit et sauve dâune manière invisible et sans bruit. Achaz et son peuple ont méprisé lâassistance de Dieu pour recourir à celle de lâAssyrie; ils ont préparé par là leur propre châtiment (verset 7). Comparez Jérémie 2:13.
Se réjouit au sujet de Retsin⦠Ces mots, qui ont beaucoup exercé la sagacité des commentateurs, sâexpliquent très simplement, si on les suppose prononcés alors que déjà Tiglath-Piléser sâavançait, à lâappel dâAchaz, contre Damas et Samarie. à la nouvelle de son approche, Jérusalem était dans la joie, et lâon y triomphait dâavance de la défaite de Retsin et de Pékach (déclarée certaine par Ãsaïe lui-même, verset 4), avec autant de légèreté quâon avait été prompt à se désespérer (Ãsaïe 7:2). Ãsaïe dissipe les illusions du peuple : Vous vous réjouissez de votre alliance avec les Assyriens ! Votre joie sera courte, car, après vous avoir délivrés, ils deviendront les auteurs de votre perte !
Les grandes eaux du fleuve (lâEuphrate), opposées ici aux paisibles eaux de Siloé, représentent lâarmée conquérante des Assyriens. Israël a méprisé Siloé et appelé lâEuphrate à son aide; lâEuphrate le submergera.
Le déploiement de ses ailes. Les ailes du fleuve sont ses flots débordés qui sâétendent sur le pays à droite et à gauche de son lit.
Ton pays, ô Emmanuel ! Emmanuel est clairement désigné ici comme celui auquel la Terre Sainte appartient. Son droit est violé par lâinvasion étrangère. Ce passage établit le sens messianique de Ãsaïe 7:14.
9 Ã 16
Ne crains point, Juda, lorsque tu vois tes ennemis se liguer contre toi; car Dieu est avec nous ! Aussi mâa-t-il appris à ne point partager les frayeurs du grand nombre, à ne craindre que lui seul. Cet enseignement divin doit être gravé dans le cÅur des disciples de Jéhova.
Ãquipez-vous⦠formez un projet. Ce défi sâadresse aux ennemis du peuple de Dieu, ici spécialement aux Assyriens, dont les projets ne viseront à rien moins quâà la destruction totale de Juda (Ãsaïe 10:7 et suivants).
Dieu est avec nous, traduction littérale du mot Emmanuel. Cet enfant est le garant de la délivrance.
Quand sa main me saisit. Cette expression indique le moment où le prophète est arraché par lâaction de lâEsprit de Dieu à lâempire de ses propres inspirations (comparez Ãzéchiel 1:3; Ãzéchiel 3:14; Ãzéchiel 8:1 etc.). Il sâagit sans doute ici de lâheure où Ãsaïe reçut la révélation consignée au chapitre 7. En ce moment solennel, la voie de la confiance en Dieu seul lui fut révélée comme celle du salut, tandis que celle de la confiance dans les hommes, que suivaient Achaz et le peuple, lui apparut comme la voie de la perdition (Ãsaïe 7:9).
Ne dites point⦠Lâexhortation sâadresse à Ãsaïe et aux fidèles qui lâentourent (verset 16).
Ce que ce peuple appelle conjuration. Le peuple a tremblé à la nouvelle de lâalliance de la Syrie et dâÃphraïm; le prophète ne sâen est pas ému (Ãsaïe 7:2-7) : il ne peut y avoir, contre Juda, de conjuration efficace, puisque Dieu est avec lui.
Sanctifiez lâÃternel : donnez-lui dans votre cÅur et dans votre vie la place à part, la place souveraine qui lui revient ! Sa crainte alors bannira toute autre crainte, et vous ne lâoffenserez pas en vous méfiant de ses promesses (Ãsaïe 30:15-16; Jérémie 1-17).
Pour ceux qui le sanctifieront, Dieu sera un sanctuaire, câest-à -dire un refuge inviolable au jour de la calamité (Ãsaïe 25:4). Pour les autres, à Jérusalem aussi bien quâà Samarie, il sera une pierre dâachoppement, contre laquelle ils viendront se briser : leur sens charnel se heurtera à ses dispensations, et ils tomberont dans lâincrédulité; sur cette voie ils rencontreront le jugement de Dieu qui les anéantira; un filet et un piège : au moment où ils croiront échapper au péril par le secours des Assyriens, ils tomberont dans le piège que la justice de Dieu et leur propre folie leur a préparé : ils seront pris et emmenés captifs. Comparez Osée 14:9; Matthieu 21:44; Romains 9:33.
Scelle la loi dans mes disciples. Ãsaïe apparaît ici entouré, dâun cercle de fidèles, qui sont non pas tant ses disciples que ceux de Jéhova. Il doit déposer et sceller en eux, câest-à -dire dans leurs cÅurs, lâenseignement divin (Jérémie 31:33-34). Cet enseignement est la révélation même qui vient dâêtre donnée, versets 11 à 15. Nous constatons ici le fait important de la formation dâun groupe fidèle se séparant de la masse incrédule, dont Dieu détourne sa face (verset 17). Câen eût été fait dâIsraël, sâil nâavait pas existé, dans son sein, une communauté invisible de croyants, qui gardaient dans leur cÅur la parole de Dieu méprisée par la foule.
17 Ã 22
Ãsaïe demeure, avec les siens, ferme dans la foi au témoignage de Dieu il invite les fidèles à imiter son exemple; ceux qui suivront une autre voie périront.
Voir les notes Ãsaïe 7:3 et Ãsaïe 8:3. Ãsaïe lui-même est un signe, plus encore par sa prédication que par le nom quâil porte (Jéhova sauve).
Quand ils vous diront : ils, la masse du peuple (comparez Ãsaïe 2:6); vous, les fidèles.
Ceux qui évoquent les morts⦠Citation de Deutéronome 18:10-11, où Moïse énumère et condamne toutes les espèces de divination. Le terme hébreu traduit par ceux qui évoquent⦠désigne proprement une outre; de là , le ventre de lâévocateur, dans lequel était censé habiter lâesprit du mort, puis cet esprit lui-même, ou aussi lâhomme par lequel il parlait (1 Samuel 28:7-8).
Devins. Lâhébreu signifie ceux qui savent et désigne soit les esprits, soit ceux qui les faisaient parler.
Qui marmottent. La ventriloquie jouait un grand rôle dans ces sortes de cérémonies. Les évocateurs sâefforçaient dâimiter la voix faible et sourde que lâon attribuait aux morts (vox exigua des ombres, dans Virgile, Enéide VI, 493).
à la loi et au témoignage ! Les vivants, au lieu de sâadresser aux morts (verset 19), ne se tourneront-ils pas plutôt vers le Dieu vivant qui leur envoie, par son prophète, sa loi et son témoignage ? Ces deux expressions se rapportent à la révélation qui précède (voyez verset 16), et qui nâest, au fond, que la reproduction et lâapplication de la loi donnée par Moïse. Revenir à ce témoignage divin, câest lâunique moyen du salut. Car, pour le peuple incrédule, il nây a attendre quâune nuit sans aurore, une nuit que ne traverse aucun rayon de lumière, câest-à -dire un châtiment sans consolation et sans soulagement.
21 et 22 Le peuple est décrit ici sous les traits dâun homme chassé çà et là par lâangoisse
Il errera⦠affamé : à travers le pays ravagé par lâennemi (versets 7 et 8).
Son roi et son Dieu. Au lieu de sâaccuser lui-même, il accusera lâÃternel qui le châtie. Comparez Apocalypse 16:9; Apocalypse 16:11; Apocalypse 16:21.
Il regardera en haut⦠vers la terre⦠Cela signifie : où quâon regarde, au ciel (peut-être vers les astres que ces idolâtres ont adoré) ou sur la terre, nulle part on ne voit poindre le secours. Comparez verset 30.
8.23 à 9.6 - La scène change brusquement (comme Ãsaïe 4:2). Ãsaïe se transporte au-delà du châtiment accompli. Le salut brille soudain comme une vive lumière au sein des ténèbres les plus épaisses. Israël est délivré; toute trace de lâoppression disparaît. Cette victoire est due à un enfant divin, qui, héritier de David, relève le trône de son ancêtre pour y régner éternellement
Le car porte sur lâidée de la nuit sans aurore, où sera plongé le peuple incrédule, dont Ãsaïe vient de décrire la détresse (versets 21 et 22) : Sur vous viendra la nuit sans aurore, car câest sur dâautres que luira, à son lever, la lumière du salut.
Le peuple de Juda, que la lumière du témoignage divin éclairait encore au temps dâÃsaïe, tombe dans une nuit complète, tandis que la partie de la nation qui en était presque entièrement privée, est illuminée (Ãsaïe 8:23 à 9.1). Comparez Jean 9:41.
Zabulon, et Nephthali occupaient lâextrémité septentrionale de la Palestine. Zabulon habitait entre le lac de Génésareth et la Phénicie; Nephthali était limité au sud par Zabulon, à lâest par le Jourdain, au nord par lâAnti-Liban. Cette même région est désignée à la fin du verset par trois expressions :
La population en était fortement mélangée de païens : beaucoup de Cananéens y étaient demeurés après la conquête (Juges 1:33); Salomon donna au roi de Tyr une partie de ce territoire (1 Rois 9:11-13, où lâon peut voir que ce district nâétait pas plus en honneur chez les païens que chez les Israélites). Ãloignée de Jérusalem, entourée de païens de trois côtés, cette contrée était particulièrement exposée aux invasions étrangères. Aussi la Galilée (ce nom désigna plus tard toute la partie septentrionale de la Palestine) fut-elle la première province conquise par les païens (2 Rois 15:29). Après la captivité, elle continua à compter une nombreuse population étrangère (voir 1 Maccabées 5 le triste état des Juifs qui lâhabitaient). De là le peu dâestime que lâon avait pour la Galilée au temps de Jésus (Jean 1:46; Jean 7:41; Jean 7:52). Ãsaïe promet que lâopprobre qui pèse sur cette région, sera, au dernier temps (au temps du salut messianique; Ãsaïe 2:2), changé en gloire; et le Talmud, se fondant sur cette prophétie, dit que le Messie sera manifesté en Galilée. On sait comment la promesse sâest accomplie. Jésus a consacré à la Galilée la plus grande partie de son ministère; Capernaüm fut sa ville (Matthieu 4:13-66; Matthieu 9:1); et le nom de Galiléen fut dans lâantiquité, synonyme de celui de chrétien.