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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-25
1 à 7 la rébellion opiniâtre et le rejet dâIsraël
Saint Paul cite, Romains 10:20-21, les versets 1 et 2 dâaprès la version des LXX et applique le verset 1 à la vocation des païens et le verset 2 à lâincrédulité des Juifs. Calvin, Zwingle interprètent ce passage de la même manière. La plupart des interprètes modernes, au contraire, appliquent déjà le verset 1 à Israël, dans ce sens : Jâétais accessible (à portée). pour des gens (les Juifs) qui ne se souciaient pas de moi. Mais on fausse ainsi le sens des verbes hébreux, qui peuvent bien signifier : je me suis laissé (ou fait) chercher, trouver, mais non pas : jâétais trouvable (sans avoir été réellement trouvé). Comment., dâailles, appliquer aux Juifs lâexpression : une nation qui ne porte point mon nom ? Comparez la locution : ceux qui portent mon nom, pour désigner précisément Israël Ãsaïe 43:7. Quelques-uns modifient la ponctuation et traduisent : une nation qui nâinvoque pas mon nom. Mais ce titre ne conviendrait pas même à Israël infidèle (Jerémie 10.25). Lâapplication du verset 1 aux païens est confirmée par lâopposition entre le terme urnation, au verset 1 (goï, le mot qui désigne ordinairement les païens), et le terme peuple (am), au verset 2, opposition qui ne peut guère être accidentelle. Les versets 1 et 2 font donc ressortir le grand contraste entre les païens, qui ne connaissaient pas Dieu et dont Dieu se fait trouver, et les Juifs; que Dieu a si longtemps cherchés et qui ont refusé de se laisser trouver par lui (voyez ce même contraste Ãsaïe 52:15-53.1. Israël sâest plaint que son Dieu le traitât comme sâil nâétait plus son peuple (Ãsaïe 63:19). Dieu répond : Il est vrai, ce sont les païens qui désormais sont mon peuple. Comparez Matthieu 21:13 : Le royaume vous sera ôté pour être donné à une nation qui en rendra les fruits, et la parole de Moïse Deutéronome 32:20-21. Dieu nâest lié par ses promesses à la race dâAbraham que sous la condition de la foi. Si cette foi est refusée, il saura susciter à Abraham une nouvelle postérité spirituelle. Comparez Ãsaïe 44:5; Ãsaïe 45:22.
Qui ne me réclamaient, ne me cherchaient pas. Ces expressions ne renferment pas ici un reproche à lâadresse des païens; sâils nâinvoquaient pas lâÃternel câest quâils ne le connaissaient pas. Dieu vient au-devant dâeux dans leur ignorance, et il nâa quâà se montrer pour être accueilli par eux.
Le verset 2 motive la vocation des païens (verset 1) par la résistance obstinée que Dieu a rencontrée chez les Juifs.
Jâai étendu mes mains⦠Image dâun père qui supplierait ses enfants rebelles.
Tout le jour : câest-à -dire pendant tout le temps des relations de Jéhova avec son peuple, depuis la sortie dâÃgypte jusquâà la captivité.
Rebelle. Comparez Ãsaïe 30:1-9 et suivants; Ãsaïe 48:4-8.
Le mauvais chemin : voir la description Ãsaïe 59:7-8.
Non seulement ils négligent ce que Dieu ordonne, mais ils violent impudemment le plus grand commandement, en se livrant à lâidolâtrie (comparez Deutéronome 32:21).
Jardins : les bocages sacrés des idoles (Ãsaïe 1:29).
Sur les briques. Ce trait sâapplique bien à la Babylonie, où de tout temps on a construit en briques (Genèse 11:3); mais lâusage des briques nâétait pas non plus inconnu en Palestine (Ãsaïe 9:9). Il y avait là une violation de la loi, qui ne permettait que des autels en terre, en pierres non taillées et en bois (Exode 20:24-25; Exode 30:1).
Dans (ou parmi) les sépulcres : pour se mettre en rapport avec les démons et les morts, ce que la loi interdisait formellement (voir à Ãsaïe 8:19).
Des cachettes : des cavernes naturelles ou des cryptes artificielles, où lâon célébrait les mystères des dieux. On a trouvé des idoles de terre cuite dans des souterrains creusés sous les palais babyloniens.
De la chair de porc : interdite par Moïse (Lévitique 11:7). Cette violation de la loi est dâautant plus coupable quâil sâagit ici des repas de sacrifices idolâtres. On peut voir par 2 Maccabées, chapitres 6 et 7 que lâabstention de la chair de porc était une marque distinctive du Juif fidèle et un témoignage non équivoque de son attachement à Jéhova. Chez les païens, il était fort ordinaire dâoffrir cet animal en sacrifice.
On était initié à ces cultes mystérieux, tenus pour particulièrement saints, par des cérémonies de purification; câest à ces rites que notre passage fait allusion. Les initiés, qui croient être après cela en possession dâune sainteté supérieure, invitent les profanes (les fidèles adorateurs de Jéhova) à respecter en eux ce caractère sacro-saint et à ne pas les souiller par leur contact, de peur dâéveiller le déplaisir des dieux nouveaux.
La fin du verset indique le sort réservé à ces idolâtres : ils seront les objets de la colère de Dieu. Ãsaïe décrit cette colère comme un feu inextinguible qui se manifeste par une fumée sortant de ses narines; les narines sont envisagées comme le siège de la colère, selon une image très fréquente. Comparez Ãsaïe 30:27; Deutéronome 32:22.
Cela est écrit⦠Non seulement le châtiment est décidé, mais le décret en est déjà consigné par écrit. Cette image signifie que la menace verset 5 est désormais irrévocable. Comparez Jérémie 22:30.
Dans leur sein. On porte en Orient les provisions dans le pli très ample que forme la robe sur la poitrine Ruth 3:15; Luc 6:38).
Le brusque changement de personne (leur, vos) est bien dans la manière dâÃsaïe (voir Ãsaïe 33:2 et ailleurs).
Le péché dâIsraël date de loin. Les Israélites dâaujourdâhui ne font que suivre, en dépit des avertissements et des menaces de Dieu, lâexemple que leur ont donné leurs pères. Mais la coupe est comble, et tout le poids des fautes accumulées depuis longtemps va retomber sur la tête de cette génération.
Lâidolâtrie palestinienne (celle des pères) est, comme toujours, caractérisée par le culte des hauts lieux (voyez Ãsaïe 57:7; Osée 4:13), peut-être en opposition à celle de lâexil (verset 3 et 4).
Le passage Jérémie 32:18 paraît être tiré de notre verset, combiné avec Exode 20:6 et Deutéronome 10:17.
8 à 16 Israël ne périra pas tout entier; Jéhova rendra à chacun ce qui lui est dû
On eût pu croire, dâaprès ce qui précède, que tout était perdu. LâÃternel relève le courage des fidèles; il promet de retirer ses serviteurs de la masse vouée au châtiment, et de se servir dâeux pour accomplir le salut du monde. Le peuple est comparé à une grappe dont une partie est pourrie, mais quâon se garde de jeter entièrement, à cause du suc précieux qui se trouve encore dans quelques-uns de ses grains. Lâimage est appliquée au verset 9.
Jacob et Juda : les deux portions du peuple de Dieu amenées successivement en captivité.
Mes montagnes : la Palestine (Ãsaïe 14:25). Lâhéritier est le reste, ou la semence sainte (Ãsaïe 4:2-3; Ãsaïe 6:13).
Ils posséderont le pays tout entier; et celui-ci sera dans toute son étendue, depuis la plaine de Saron à lâouest, jusquâà la vallée dâAcor, à lâest (près de Jéricho; Josué 7:24) dâune admirable fertilité. Comparez les tableaux des temps messianiques Ãsaïe 30:23-25; Ãsaïe 32:20.
Dressez la table, remplissez la coupe⦠Ces expressions se rapportent aux libations et aux repas quâil était dâusage dâoffrir aux dieux. Hérodote (I, 481) parle de la table dâor et du lit somptueux (le divan où lâon était à demi-couché dans le repas, selon la mode antique) qui se trouvaient à lâétage supérieur du grand temple de Nébo à Babylone.
Gad : le dieu du bonheur ? La Fortune, que les Babyloniens identifiaient avec la planète Jupiter (connue aussi sous le nom de Mérodac).
Le Destin (en hébreu Méni) était une autre divinité babylonienne, la Lune, ou plus probablement Vénus. Jupiter et Vénus étaient, chez les Arabes, ces deux astres propices, Saturne et Mars les deux astres néfastes.
Remarquez le jeu demots : le Destin et je vous destine (verset 12).
Comparez Ãsaïe 10:4 puis Ãsaïe 50:2 et Ãsaïe 65:2.
Le prophète développe dans cinq antithèses (versets 13 à 15) le contraste entre le sort des serviteurs de Dieu et celui de ses ennemis : les premiers, paisibles possesseurs de Canaan et des bénédictions théocratiques; les autres, privés de tous les biens et laissant après eux un nom maudit.
Le nom des Israélites infidèles servira dâimprécation : leur sort demeurera proverbial, et la plus affreuse malédiction sera de dire à quelquâun : LâÃternel te traite comme ces gens-là (Jérémie 29:22; Genèse 48:20) !
Un autre nom : un nom nouveau (Ãsaïe 62:2), remplaçant le nom funeste de cet ancien Israël, que lâÃternel aura frappé. Ces paroles prophétiques se sont accomplies : les Israélites fidèles à Jéhova portent un nom nouveau, celui de chrétiens.
Se bénir, câest se souhaiter du bien à soi-même. Jurer, câest se maudire soi-même (dans le cas où lâon mentirait). On ne prononcera plus de vÅu ni dâimprécation quâau nom de lâÃternel; car Jéhova sera devenu le Dieu de toute la terre. Comparez Jérémie 4:2. Par cet hommage universel on célébrera particulièrement sa fidélité, qui se sera manifestée avec éclat comme le trait distinctif de son caractère. Aussi le nom sous lequel on lâinvoquera sera-t-il : le Dieu de vérité (littéralement : le Dieu dâAmen, câest-à -dire dont la parole est la vérité même; 2 Corinthiens 1:9; comparez Apocalypse 3:14). Cette fidélité sera démontrée par lâaccomplissement de ses menaces, mais surtout par celui de ses promesses; car toute affliction aura si complètement cessé quâon ne pensera plus aux douleurs passées et que Dieu lui-même ne sâen souviendra plus (comparez Michée 7:19).
17 à 25 la nouvelle création
Les derniers mots du verset 16 annoncent lâouverture dâune ère nouvelle, dans laquelle toutes les peines des élus seront oubliées. Cette idée est reprise et développée dans la description des temps messianiques, versets 17 à 25. à plus dâune reprise, Ãsaïe avait parlé déjà de la destruction du monde actuel (Ãsaïe 24:19-20; Ãsaïe 34:4;51.6); Ãsaïe 51:16, il avait promis expressément une création nouvelle. Le tableau quâil trace ici de cette dernière rappelle celui du règne messianique, chapitre 11. Deux extrêmes doivent être évités dans lâinterprétation de ces descriptions de lâavenir : lâun consiste à les prendre grossièrement à la lettre, lâautre à les spiritualiser sans mesure ou à nây voir que le développement poétique dâune idée morale. Une heure viendra certainement où le règne de Dieu, après sâêtre établi dans lâhumanité, éclatera au dehors dans les splendeurs dâune nature renouvelée. Lâune des idées fondamentales de toute la Bible et de la prophétie dâÃsaïe en particulier, aussi bien dans sa seconde que dans sa première partie, câest quâentre la nature et lâhomme, son chef, il y a une harmonie profonde (voyez par exemple Ãsaïe 43:20; Ãsaïe 44:23, note). Lâhomme une fois revenu à la sainteté, la nature devra donc être renouvelée et glorifiée avec lui. Le Nouveau Testament et lâAncien lâaffirment également. Seulement, une remarque importante, faite à lâoccasion du chapitre 60, trouve ici une nouvelle application. Les prophètes de lâAncien Testament, voyant les choses de loin, ne distinguent pas encore les temps et les moments. Lâavenir dans sa totalité se présente à eux sous la forme dâun tableau unique, et ce tableau a la terre pour cadre. Le Nouveau Tâestament, au contraire, distingue des degrés successifs dans lâavenir promis. Il annonce, dâune part, une époque où le règne de Dieu sera établi sur la terre, et le mal contenu, quoique non totalement supprimé, car au terme de ce règne de mille ans aura lieu une dernière explosion des forces sataniques, suivie du jugement universel (Apocalypse, chapitre 20); et il dépeint dâautre part, la Jérusalem céleste, qui sâouvrira pour les élus à la suite dâune nouvelle création (Apocalypse chapitres 21 et 22). Quelques traits dans la prophétie dâÃsaïe font pressentir un état de perfection qui dépasse les limites de toute existence terrestre (en particulier lâabolition de la mort Ãsaïe 25:8). Mais ce sont là des lueurs isolées. Dans les tableaux qui remplissent les derniers chapitres, il nâest pas question dâune Jérusalem céleste, distincte de la Jérusalem terrestre restaurée; le règne de mille ans et la nouvelle création se confondent. Câest la terre qui est le séjour des élus. Sans doute, les conditions de la vie présente sont changées : lâhumanité connaît Dieu et peut voir de quel bonheur et de quelle paix elle eût joui en demeurant dans lâobéissance; la nature est à lâunisson du monde moral (Ãsaïe 65:17-25; Ãsaïe 11:1-9); mais le péché et la mort, bien que restreints dans leur action, existent encore (Ãsaïe 65:20). Ce nâest pas encore la nouvelle création au sens absolu du mot, la vie éternelle. Le tableau tracé par Ãsaïe se rapporte donc, avant tout, à cette époque de restauration de la vie terrestre qui sera le couronnement de lâhistoire et la transition entre la terre et le ciel : le règne de mille ans.
Les choses passées : la création ancienne avec les misères dont elle a été le théâtre (verset 16, fin). Les joies de leur nouvelle existence ne laisseront place dans le cÅur des élus ni à un regret ni même à un souvenir de ce passé. Comparez Jérémie 3:16.
Ãsaïe 25:10; Ãsaïe 51:3.
Jérusalem se réjouit en son Dieu (verset 18), et son Dieu en elle (Ãsaïe 52:3-5); car elle a été renouvelée moralement avant de lâêtre extérieurement (Ãsaïe 62:12). Comparez avec le début du verset avec Ãsaïe 30:19.
Le premier trait du tableau, câest le retour à la longévité extraordinaire des patriarches : mourir à cent ans sera mourir jeune; le pécheur que son crime condamne à une mort précoce ne sera enlevé quâà lââge de cent ans.
21 et 22
Le second trait : la jouissance paisible des biens de Canaan. Voir Ãsaïe 62:8 et les menaces de la loi Deutéronome 28:29-33. Ces malédictions se changeront en autant de bénédictions correspondantes.
Les jours des arbres : des siècles (verset 20).
Lâouvrage de leurs mains : leurs maisons, leurs vêtements, etc., qui vieilliront avant eux (Ostervald : mes élus verront vieillirâ¦).
Bonheur domestique non troublé.
Une mort⦠littéralement : une frayeur subite; il sâagit de jeunes enfants frappés dâune mort soudaine (Lévitique 26:16).
Ils seront la race⦠Comparez Ãsaïe 61:9.
Avec eux : leurs enfants ne seront plus séparés dâeux (voir la menace Deutéronome 28:32; Deutéronome 28:41), mais bénis comme eux et avec eux (Job 21:8).
Comparez Ãsaïe 30:19.
La paix universelle, la destruction du mal. Reproduction abrégée de Ãsaïe 11:6-9 (voir à ce passage). Le seul trait nouveau est ici : le serpent se nourrira de la possière. Lâidée est quâil ne fera plus de mal à lâhomme et se contentera de la part qui lui a été assignée (Genèse 3:14).
Les derniers mots du verset sont appliqués à lâhumanité dans le passage Ãsaïe 11:9 (comparez Ãsaïe 2:4). Nous ne voyons pas pourquoi il faudrait les entendre autrement ici et les rapporter aux animaux, puisque tout le passage nâest quâun extrait du chapitre 11 et que le verset 24 se rapportait à lâétat moral de lâhumanité.