Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Whole Bible (5)
versets 1-8
Mérodac-Baladan, quâon nomme ici en passant, est un personnage très remarquable, que les inscriptions assyriennes nous ont pleinement fait connaître. Il était originairement roi de Beth-Jakin, une contrée de la Basse-Chaldée, voisine du golfe Persique et située entre lâEuphrate et le pays dâElam. Pendant un quart de siècle, il défendit en héros lâindépendance de la Chaldée contre les rois dâAssyrie. Il est souvent mentionné dans les inscriptions de Tiglath-Piléser, Sargon et Sanchérib, sous le nom de Marduk-habal-iddina, qui signifie : Mérodac (le Jupiter babylonien) a donné un fils. En 734, nous le trouvons rendant hommage à Tiglath-Piléser qui, dans lâinscription, lâappelle roi de la mer. Il demeura dès lors vassal des rois de Ninive, jusquâau moment où lâavènement de Sargon fit monter sur le trône une nouvelle dynastie. Profitant sans doute des troubles qui accompagnèrent cette révolution, il se rendit alors indépendant, sâempara de Babylone et se fit reconnaître comme roi de toute la Chaldée (721). Sargon lâattaqua sans succès, et il réussit à se maintenir à Babylone jusquâen 710. Câest évidemment le Mardokempad que le canon de Ptolémée fait régner en Chaldée dès 721. En 710, Sargon entreprit contre lui une nouvelle campagne. Mérodac-Baladan dut sâenfuir et se retira dans son pays de Beth-Jakin. Sargon lây poursuivit, prit et brûla sa capitale, Dur-Jakin; aussi cette année-là compte-t-elle comme la première de son règne à Babylone (le canon de Ptolémée indique à cette date lâavènement dâArkéanos, qui nâest autre que, Sargon). Mais le patriote chaldéen ne se tint pas pour vaincu; en 705, Sargon envoya contre lui son fils Sanchérib. Mais ce dernier fut rappelé, tôt après, à Ninive par la mort inattendue de son père, assassiné peut-être un partisan de Mérodac-Baladan. Celui-ci réussit alors à reprendre Babylone, et y occupa le trône pendant six mois (704). Mais Sanchérib ne tarda pas à reparaître; voici comment, dans une inscription, il raconte lui-même cette campagne : Au commencement de mon règne, je défis Mérodac-Baladan, roi de Kar-Dunias (Chaldée), et les troupes dâE]am, devant la ville de Kis. Il abandonna son bagage dans le combat et sâéchappa seul. Il sâenfuit au pays de Guzumman et se cacha dans des marécages pour sauver sa vie. Ses chars, ses chevaux, ses mulets, ses ânes, ses chameaux, ses bêtes de somme, quâil avait laissés sur le champ de bataille, tombèrent dans mes mains. Jâentrai plein de joie dans son palais à Babylone et jâouvris son trésor; je pris lâor, lâargent, les vases en or et en argent, les pierres précieuses, tout ce qui sây trouvait, sa femme, les femmes de son palais, ses officiers, toute son armée et les gardes de son palais⦠Jâenvoyai en hâte mes soldats à sa poursuite dans le pays de Guzumman, au milieu des marécages. Cinq jours se passèrent, mais on ne vit plus sa trace. Par la force dâAssur, mon seigneur, je pris 89 villes fortes et châteaux de la Chaldée et 820 petites villes qui en dépendaient, et jâen emmenai des prisonniers⦠Jâétablis Bélibus, fils dâun mage, élevé avec les jeunes garçons dans mon palais, comme gouverneur de la Chaldéeâ¦
Après le désastre subi en Palestine par Sanchérib, Mérodac-Baladan sâallia à un prince babylonien, nommé Suzub, et releva encore une fois la tête. Mais en 699, Sanchérib marcha contre les rebelles et les battit : Je me dirigeai, dit-il, vers le pays de Beth-Jakin. Ce Mérodac-Baladan, que jâavais battu dans ma première campagne, je défis ses troupes; il craignit lâapproche de mes forces immenses et le choc de mes armes. Il prit ses dieux, protecteurs de son pays, dans leurs châsses, les chargea sur des navires, et sâenfuit comme un oiseau vers la ville de Nagit-Rakki, qui est au milieu de la mer (sur une île du golfe Persique). Jâemmenai du pays de Beth-Jakin, au milieu des marais, ses frères et les personnes de la maison de son père, quâil avait laissés sur les bords de la mer, ainsi que les habitants de son pays, et je les pris comme esclaves. Je détruisis, dévastai, mis en ruines ses villes⦠à mon retour, jâélevai sur son trône (celui de Mérodac, à Babylone) mon fils aîné, Asurnadinsum.
Mérodac-Baladan nâen continua pas moins à susciter des troubles en Chaldée. Alors Sanchérib, ayant construit une flotte, ravagea son île et le territoire que lui avait cédé le roi dâElam sur les bords du golfe Persique. Dès ce moment son nom disparaît des inscriptions. Ses fils et Suzub, qui sâétait emparé de Babylone, se soulevèrent encore contre Sanchérib; mais celui-ci les battit et finit par détruire Babylone de fond en comble (685). Cette ville fut rebâtie peu après par Asarhaddon.
Fils de Baladan. Les inscriptions lâappellent toujours fils de Jakin. Jakin était peut-être le fondateur de la dynastie, et Baladan son propre père.
Envoya une lettre⦠La maladie dâÃzéchias ayant eut lieu en 714, câest pendant les douze ans quâil occupa le trône de Babylone, de 721 à 710, que Mérodac-Baladan doit avoir fait cette démarche. Les félicitations adressées à Ãzéchias nâétaient quâun prétexte; lâambassade avait certainement une portée politique : le vassal insoumis du monarque assyrien cherchait des alliés pour le moment peu éloigné où Sargon rentrerait en campagne contre lui. Dans une inscription, Sargon lâaccuse dâavoir pendant douze ans envoyé des ambassades contre la volonté des dieux de Babylone.
Et un présent : il voulait acheter le concours dâÃzéchias (comparez Ãsaïe 30:6).
Le second livre des Chroniques (2 Chroniques 32:31) dit que les ambassadeurs avaient aussi la mission de se renseigner sur le miracle du cadran (Ãsaïe 38:1-21).
Il est dit 2 Chroniques 32:31 (comparez verset 25) quâen cette occasion Dieu lâabandonna pour lâéprouver, afin de connaître tout ce qui était en son cÅur. Ãzéchias nâaurait pas eu tant de richesses à montrer, si lâinvasion de Sanchérib, qui lui coûta tout son trésor (2 Rois 18:15-16), avait déjà eu lieu. Ceci se passe donc avant les événements des chapitres 36 et 37.
Ãsaïe voyait quâÃzéchias allait, comme Achaz, son père, commettre la faute de sâappuyer sur lâétranger (comparez les chapitres 30 et 31). Le roi fait entendre dans sa réponse, quâil nâa rien fait de plus que ce qui était convenable envers des étrangers venus de si loin.
Remarquez la franchise de la réponse dâÃzéchias.
La punition annoncée est profondément humiliante pour Ãzéchias. Et de plus, comme si souvent, elle est exactement appropriée à la faute. La famille royale, plus coupable que toute autre, sera frappée la première.
Tes fils qui sortiront de toi : les fils quâil nâa pas encore et, sur lesquels se fonderont un jour ses espérances (Ãsaïe 28:3, note).
Il nâest pas nécessaire de prendre le mot eunuques dans son sens littéral; il signifie quâils deviendront serviteurs du roi de Babylone. La prophétie sâaccomplit une première fois lorsque le propre fils dâÃzéchias, Manassé, fut emmené à Babylone par Asarhaddon (2 Chroniques 33:11), mais plus complètement lors de la captivité de Babylone (Daniel 1:3; 2 Chroniques 36:18).
En acceptant comme juste la sentence prononcée par Ãsaïe, Ãzéchias reconnaît sa faute et sâen humilie (2 Chroniques 32:26; comparez la parole dâÃli 1 Samuel 3:18). Mais il ressent en même temps un vif sentiment de reconnaissance de ce que Dieu veut bien lâépargner lui-même et tempérer à son égard la justice par la miséricorde. Il ne mérite pas pour cela dâêtre taxé de vulgaire égoïste.