Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
Whole Bible (6)
versets 1-22
En ces jours-là . Ces mots sont destinés à relier ce récit au précédent. Mais nous avons fait voir (Ãsaïe 36:1, note) que lâévénement ici rapporté eut lieu, non à lâépoque de lâinvasion. assyrienne, mais beaucoup plus tôt, dans la 14e année du règne dâÃzéchias (711 avant J.C).
Donne tes ordres⦠: Déclare tes dernières volontés. Lâissue mortelle de la maladie est annoncée sans restriction; mais lâaccomplissement de la parole divine peut être modifié par la conduite de lâhomme (Jérémie 18:7-10, comparez la prophétie non accomplie de Jonas contre Ninive).
Ãzéchias sâétait distingué par son zèle pour le service de Dieu et sa sévérité contre lâidolâtrie; voir le témoignage qui lui est rendu 2 Rois 18:3-7. Ce quâil relève ici, câest sa sincérité, sa droiture, dont il a conscience. David tient dans plusieurs psaumes un langage semblable. Les hommes de Dieu dans lâAncien Testament, saisissant le péché moins profondément que ceux du Nouveau, en appellent souvent à leur fidélité à la loi de Dieu. Il est à remarquer que le droit dont ils se prévalent, résultant des promesses qui assurent à cette fidélité relative la bénédiction divine, est un droit créé en leur faveur par la grâce elle-même. Ãzéchias semble vouloir rappeler à Dieu la promesse faite à Salomon 1 Rois 9:4-5. Il était alors dans la force de lââge (39 ans), mais sans héritier; car Manassé, son fils et successeur (qui nâétait âgé que de douze ans à son avènement au trône), nâétait pas encore né (2 Rois 21:1). Allait-il donc mourir sans postérité, lui qui avait marché, comme nul autre, sur les traces de son aïeul David ? On comprend ses larmes.
Le récit du livre des Rois, plus développé que le nôtre, fait ressortir la promptitude de lâexaucement (comparez Ãsaïe 65:24).
Le texte des Rois ajoute, après le mot voici : Je vais te guérir; dans trois jours tu monteras à la maison de lâÃternel. Ces mots expliquent la question dâÃzéchias au verset 22.
Comparez Ãsaïe 31:5; Ãsaïe 37:35. Alors déjà (en 714) cette promesse avait sa valeur; car dès 722 Samarie avait été prise par Sargon; les dix tribus étaient en captivité, et toute lâAsie occidentale tremblait devant les Assyriens Ãsaïe lui-même avait maintes foi, annoncé à Juda le jugement terrible quâil aurait à subir par eux (par exemple Ãsaïe 7:17-20; Ãsaïe 8:7-8).
Entre les versets 6 et 7 doivent se placer les détails quâomet ici le rédacteur de notre texte et que lâon retrouve versets 21 et 22.
Le signe : le gage de lâaccomplissement de la promesse. Dâaprès le récit plus détaillé des Rois, câest Ãzéchias lui-même qui, éprouvant le besoin dâaffermir sa foi, demande le signe. Dieu lâaccorde. Parce quâil distingue entre la foi faible et lâincrédulité. Comparez Ãsaïe 7:11-12, notes.
Dans le livre des Rois, Ãsaïe laisse Ãzéchias décider si lâombre doit reculer ou avancer, et avant dâaccomplir le miracle, il crie à Dieu.
Sur les degrés dâAchaz. Il sâagit évidemment dâun cadran solaire; cet instrument était dâinvention babylonienne, ainsi que, au dire dâHérodote, la division du jour en 12 heures. On peut supposer que ce cadran avait été établi par Achaz dans la cour du palais, et quâil consistait en un obélisque dressé au centre dâune plateforme à laquelle on parvenait par des degrés. Le matin, lâombre remontait les degrés en se retirant de lâouest à lâest; lâaprès-midi, elle sâallongeait en redescendant vers lâest. La terrasse avait sans doute douze degrés correspondant chacun à une demi-heure. Le miracle doit avoir eu lieu le soir, lorsque lâombre était près dâatteindre le bas des degrés qui mesuraient la seconde partie du jour; Ãsaïe la fit remonter jusquâau point où elle était à midi. Ce signe de la volonté toute-puissante de Dieu était en même temps un admirable symbole du prolongement de la vie dâÃzéchias, qui un moment semblait toucher à son terme et recouvrait tout à coup la vigueur de lââge mûr.
Et le soleil recula. Le texte des Rois, dâaccord sans doute avec le document primitif, dit simplement que lâombre recula. Cette dernière expression est évidemment la plus exacte; car il nâest pas admissible que la marche du soleil lui-même ait été modifiée. Mais par une cause quelconque (un phénomène de réfraction des rayons solaires, par exemple) lâimpression voulue a pu être produite sur les yeux des spectateurs. Ce fait demeure dâailleurs environné pour nous de mystère; on a voulu se servir, pour lâexpliquer, dâune éclipse de soleil qui eut lieu en lâan 743; mais ce moyen est insuffisant, ainsi que tous ceux qui ont été essayés jusquâici.
9 Ã 20
Le cantique dâÃzéchias ne se trouve pas dans le livre des Rois. Le rédacteur du morceau Ãsaïe chapitres 36 à 39 lâa tiré soit de la source quâil emploie en commun avec les Rois, soit dâune source particulière. Lâauthenticité nâen est du reste pas contestée. Ce chant est dâune composition très-étudiée; lâauteur a emprunté au livre de Job un grand nombre dâexpressions et dâimages. Ce trait convient à un prince tel quâÃzéchias. On sait quâil avait remis en vigueur lâusage liturgique des psaumes de David et dâAsaph et sâétait occupé de recueillir les produits de lâancienne littérature; câest dans ce dernier but quâil avait institué une commission de savants, les hommes dâÃzéchias (2 Chroniques 29:30; Proverbes 25:1).
Le cantique se compose de quatre strophes : les deux premières décrivent les sentiments du roi pendant sa maladie (versets 10 à 14); les deux dernières expriment sa vive reconnaissance envers Dieu pour sa guérison (versets 15 à 20).
10 à 14 les angoisses et les souffrances dâÃzéchias malade
Dans la paix de mes jours. Câétait une époque de tranquillité extérieure. Il nâaurait pu parler ainsi, si la maladie lâavait frappé, comme on lâa quelquefois supposé, pendant lâinvasion assyrienne.
Les portes du sépulcre. Comparez Job 38:17; Ãsaïe 5:14, note.
LâÃternel, lâÃternel : en hébreu Jah, Jah; voir Ãsaïe 26:4, note. On voit lâÃternel sur la terre, car il sây manifeste par ses Åuvres et ses révélations; mais il ne se révèle pas ainsi aux habitants du schéol (comparez verset 18).
Je ne verrai plus les hommes. Les trépassés ne sont plus que des ombres impuissantes. Comparez Ãsaïe 14:9-10; Ecclésiaste 9:5-10.
Ãzéchias compare son corps à une tente de nomades quâon nâhabite quâen passant; la mort est le moment où cette demeure est brusquement enlevée. Même image 2 Corinthiens 5:1 et suivants; comparez Job 4:19; Ecclésiaste 12:5-9.
Puis il compare sa vie à une toile que lâon tisse (même image Job 8:6); quand elle est achevée, on coupe les fils. Il dit : Jâai tisséâ¦, car câest lui-même qui a dirigé sa vie et son activité; puis : Il (Dieu) me retrancheâ¦, car câest Dieu qui détermine le moment où le fil de sa vie doit être coupé.
Le lion qui broie les os est lâimage de la souffrance la plus cruelle. comparez Job 10:16.
Le cri de lâhirondelle et de la colombe est semblable à une note plaintive (au dire des anciens); celui de la grue est un son dur et rauque. Ãzéchias poussait tantôt de faibles gémissements, tantôt des cris perçants.
On me fait violence⦠comme le créancier au débiteur quâil poursuit.
Mon garant : ma caution (Job 17:3).
15 Ã 20
Dieu lui avait promis son secours; il lâa délivré, il le délivrera encore; la vie quâil lui a rendue sera consacrée à le louer.
Que dirai-je ? Il cherche des paroles pour exprimer sa reconnaissance. comparez 2 Samuel 7:20.
Je me joindrai au cortège sacré. Dâautres traduisent : Je marcherai humblement. Le sens que nous avons adopté nous paraît le plus probable; comparez le verset 20 et le Psaumes 42:5, où le même verbe est employé en parlant des processions dans les fêtes sacrées. Ãzéchias témoignera sa gratitude en prenant part aux joyeux cortèges qui montent à la maison de lâÃternel (comparez Ãsaïe 30:29; Psaumes 43:4). Sa vie sera désormais comme une recherche continuelle de la présence de Dieu.
Lâamertume⦠: le péril et la perplexité dont il vient dâêtre tiré.
Câest en cela quâest la vie⦠Ãzéchias a trouvé la vie, la vie de son esprit, câest-à -dire de sa personne, en ce quâelle a de plus intime, dans les expériences quâil vient de faire de la toute-puissance et de la fidélité de son Dieu (Deutéronome 8:3).
Tu me fortifieras⦠Convalescent, il attend de Dieu le rétablissement complet de ses forces.
Cette grande amertume (verset 15) nâa pas été pour son malheur, mais pour son salut. Elle a fait quâil sâest adressé à lâamour divin, qui lâa exaucé; et cette délivrance est pour lui la preuve que lâÃternel lui a pardonné tous ses péchés (Ãsaïe 33:21).
Tu as jeté⦠derrière ton dos. Dieu les a jetés derrière son dos, de manière à ne les revoir jamais; images analogues Psaumes 51:11; Michée 7:19. Remarquez ce contraste : lorsquâil implorait sa grâce, Ãzéchias insistait sur la droiture de ses intentions; maintenant que miséricorde lui a été faite, il parle de tous ses péchés. La bonté de Dieu lâa conduit à un sentiment plus profond de ses manquements.
Car : lâÃternel avait comme un intérêt à le sauver : les morts ne louent pas Dieu.
Le séjour des morts, la mort⦠pour dire : les habitants du séjourâ¦, les morts. Leur existence est dépeinte ici comme dénuée de toute activité personnelle et de toute joie; ils ne peuvent ni se souvenir des bienfaits passés de Dieu, ni en attendre de nouveaux; leur séjour est le pays du silence et de lâoubli (Job 14:10; Psaumes 6:6; Psaumes 88:11-13; Psaumes 115:17; Ecclésiaste 9:5-6; Ecclésiaste 9:10). Ãzéchias, comme lâAncien Testament en général, ne voit dans la mort que le dépouillement des biens dont on jouit ici-bas. Pour le fidèle israélite le théâtre de lâÅuvre de Dieu est uniquement la terre; on ne travaille à sa gloire que dans ce milieu de ses révélations. La vie éternelle nâa été pleinement révélée que par Jésus-Christ. LâÅuvre rédemptrice quâil a accomplie a transformé pour lâhomme la mort aussi bien que la vie; comparez Romains 14:8-9.
Le père fera connaître aux fils⦠comparez Psaumes 88:3-4; Genèse 18:19. Ce père qui instruit ses enfants dans la connaissance du Dieu révélé à Israël, câest là le vivant qui loue lâÃternel.
Nous : moi et les miens.
Ferons résonner : pour accompagner les cantiques de louange.
21 et 22
Ces deux versets ont été ajoutés ici par un copiste; lâadjonction est ancienne, car on la trouve déjà dans la traduction des LXX (environ deux siècles avant J.C). Câest une nouvelle preuve des remaniements quâa subis notre texte; voir Ãsaïe 36:1, note.
Lâapplication dâun emplâtre de figues est le moyen naturel pour faire mûrir lâabcès et hâter la guérison (on peut supposer quâil sâagit dâun anthrax ou charbon). La puissance divine, sans se lier à la nature, opère souvent par son moyen (voyez, par exemple, la guérison de Naaman par lâeau du Jourdain, 2 Rois 5:1-27).
Je monterai⦠Monter à la maison de Dieu implique naturellement la guérison. La question dâÃzéchias suppose le récit tel que le donne le livre des Rois (voir verset 5, note).