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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-38
Câest de Dieu même quâÃzéchias désire recevoir la réponse, quâil fera à Rabsaké; dans ce but il consulte un prophète; ainsi fait aussi Josias (2 Rois 22:11-14). Au temps de David, câétait plutôt le souverain sacrificateur quâon envisageait comme lâorgane de lâÃternel (1 Samuel 23:9-12; 1 Samuel 30:6-8). Les organes vivants de lâEsprit sont graduellement substitués aux anciens moyens extérieurs de révélation.
Le nombre et la haute position des envoyés du roi témoignent de la considération extraordinaire dont jouissait Ãsaïe.
Comparez Ãsaïe 26:17. La situation est comparée à la position critique dâune femme à qui la force manque pour achever le travail de lâenfantement. Ãzéchias comprend que lâheure présente est un moment de crise dâoù le peuple ne pourrait sortir que par un effort de foi dont il est incapable; la force fait défaut pour accomplir le travail dâoù dépendrait le salut. Lui-même il ne se sent pas assez de foi pour sâadresser directement à Dieu; il sâappuie donc sur quelquâun quâil suppose en avoir davantage et qui suppléera à ce qui manque au peuple et à lui. Ãsaïe priera en faveur du reste qui doit subsister (Jérusalem, verset 4; Ãsaïe 1:8-9) pour que la foi lui soit donnée et avec elle la délivrance.
Le Dieu vivant : en opposition aux idoles mortes en qui se confient les Assyriens. David, parlant des blasphèmes de Goliath, emploie la même expression (1 Samuel 17:36).
Lâexaucement était dâavance assuré; Ãsaïe a déjà reçu, peut-être ensuite dâune prière spéciale, la réponse de Dieu.
Mettre en lui un esprit : produire en lui une émotion intérieure telle que⦠Il sâagit ici dâun sentiment irrésistible de timidité, de crainte. La nouvelle qui troublera Sanchérib est celle de lâapproche de Tirhaka (voir verset 9). Les versets 36 et 37 indiquent encore une autre cause de sa retraite précipitée. Lâarrivée des Ãthiopiens seule nâeût pas suffi pour lui faire abandonner la partie engagée avec Juda.
Je le ferai tomber : voir lâaccomplissement au verset 38.
8 Ã 38
Seconde tentative de Sanchérib pour contraindre Ãzéchias à capituler; défaite soudaine des Assyriens.
Le texte ne nous dit pas quelle réponse avait emportée Rabsaké; la suite du récit prouvera quâÃzéchias avait refusé nettement de se rendre.
Libna : ville juive, située un peu au nord de Lakis; probablement identique avec Tell-es-Safieh (lâAlba Specula des Croisés). Sanchérib avait commencé son mouvement de retraite afin de concentrer ses troupes, occupées en divers points de Juda, avant de livrer bataille à Tirhaka. Rabsaké lui ramenait probablement une partie des forces quâil avait conduites contre Jérusalem (Ãsaïe 36:2), le reste étant demeuré pour bloquer la ville.
Tirhaka, dans les inscriptions égyptiennes Taharka, dans Manéthon Tarakos, dans les récits assyriens Tarku. Ce roi dâÃgypte, le plus illustre de la dynastie éthiopienne (25e de Manéthon), résidait à Thèbes, dans la Haute-Ãgypte. Il fut encore, à la fin de son long règne, en guerre avec Asarhaddon et Assurbanipal, fils et petit-fils de Sanchérib. Sanchérib le mentionne, sans le nommer, avec le titre de roi dâÃthiopie, et désigne, comme roi dâÃgypte, un autre prince, allié de Tirhaka et probablement son vassal; ce dernier doit être le même que le Séthon dont parle Hérodote, qui régnait sur une partie de la Basse-Ãgypte. Au moment de se mesurer avec ces puissants ennemis, il importait beaucoup à Sanchérib dâen finir avec les Juifs, de peur de se voir, en cas de défaite, coupé par eux de sa ligne de retraite; aussi somme-t-il de nouveau, et avec plus dâinsistance, Ãzéchias de capituler.
Il ressort du verset 14 que cette dernière sommation fut transmise à Ãzéchias par lettre.
Il paraît y avoir eu deux contrées du nom de Gozan : lâune au nord-est de Ninive, sur les bords du fleuve Chabûr, affluent du Tigre (2 Rois 17:6), lâautre en Mésopotamie, sur les bords du Chaboras, affluent de lâEuphrate (Ãzéchiel 1:3). Comme dâautres localités de Mésopotamie sont mentionnées ici, câest de ce second Gozan quâil sâagit sans doute.
Haran : le Carrhae des classiques, très antique ville de Mésopotamie (Genèse 11:31); aujourdâhui Harran, à peu de distance et au sud-est dâOrfa (Edesse).
Retseph : aujourdâhui Résafa, au sud de lâEuphrate, entre ce fleuve et Palmyre.
On ne sait pas exactement où était située la ville de Télassar, siège de la tribu des fils dâÃden; elle répond sans doute au Tul-Assuri (colline du dieu Assur) nommé dans une inscription de Tiglath-Piléser, et qui devait se trouver en Babylonie.
Pour Hamath, Arpad et Sépharvaïm, voir les notes Ãsaïe 10:9 et Ãsaïe 36:19.
Héna et Ivva : villes inconnues, probablement en Mésopotamie.
La déploya devant lâÃternel. Il en appelle ainsi au Juge suprême.
La réponse dâÃsaïe a fortifié sa foi; il sâadresse maintenant directement à Dieu (comparez versets 3 et 4, note).
Qui trônes sur les chérubins. Le propitiatoire ou couvercle de lâarche de lâalliance était surmonté de deux chérubins, sur lesquels siégeait la nuée, symbole de la présence de Dieu au milieu deson peuple (Exode 40:34; Nombres 7:89). De là lâexpression employée ici et qui se rencontre souvent dans lâAncien Testament (1 Samuel 4:4; Psaumes 80:2, etc.). Elle est employée par Ãzéchias dâautant plus naturellement quâil prie dans le temple. Sur les chérubins, voir à Genèse 3:24 et Ãzéchiel 1:1-28.
Toi seul es le Dieu de⦠Les païens se représentaient chaque dieu régnant seulement dans la contrée où on lâadorait, dans ce sens, Rabsaké avait fait de Jéhova un dieu à côté des autres (Ãsaïe 36:20). Ãzéchias le proclame le Dieu unique, régnant partout parce quâil a tout créé.
Il est vrai⦠: comme lâa prétendu Sanchérib (verset 11).
Tous les pays et leur pays peut signifier que les rois dâAssyrie ont dépeuplé même leur propre pays par leurs expéditions continuelles (comparez Ãsaïe 14:20). Mais il est plus probable que le texte a été altéré et quâil faut lire comme dans le livre des Rois : toutes les nations et leur pays. Autrement le verset 19 conduirait à ce sens, quâils ont brûlé les dieux de leur propre pays, ce qui est inadmissible.
21 Ã 35
Cette prophétie a le cachet le incontestable de vérité historique; elle porte dâun bout à lâautre lâempreinte des circonstances critiques dans lesquelles elle fut prononcée. Le contenu en est à peu près le même que celui des prophéties des chapitres 29 à 33 qui appartiennent à la même période. Ãsaïe sâadresse dâabord aux Assyriens et les menace du châtiment que leur insolence a mérité (versets 22 à 29), puis il se tourne vers Ãzéchias et son peuple pour les consoler par la promesse dâune délivrance prochaine (versets 30 à 35). Jamais prophète, a-t-on dit de ce discours, ne promit avec plus de hardiesse, et jamais promesse ne sâaccomplit dâune manière plus éclatante.
Fille de Sion. Voir Ãsaïe 1:8, note.
Hoche la tête derrière toi. Certaine, par la foi, que les Assyriens vont être contraints de se retirer ignominieusement, elle les accompagne déjà de ses sarcasmes.
Dans les versets 21 et 25, lâAssyrien fait une description hyperbolique de ses hauts faits passés et futurs. Le Liban, avec ses superbes forêts, représente ce quâil y a de plus grand et de plus beau dans le pays, quâil se propose de conquérir tout entier. Comparez Ãsaïe 14:8; Ãsaïe 23:9. Ces expressions ont dâautant plus dâà -propos que Sanchérib était entré en Palestine en franchissant le Liban pour suivre ensuite la côte phénicienne (voir plus haut).
Sens : Rien ne peut mâarrêter. Dans le désert (quâil faut passer pour aller en Ãgypte) je fais jaillir des sources; et les canaux dâÃgypte nâentraveront pas la marche de mon armée⦠(comparez Ãsaïe 19:6)
Sanchérib indique le véritable but de sa campagne : lâÃgypte. Ces paroles que le prophète lui met dans la bouche renferment une mordante ironie : on sait quâil ne put pas même mettre le pied sur le sol égyptien.
Il sâimagine, lâinsensé, que tout ce quâil fait, il le fait par sa propre force; et il ne comprend pas quâil ne fait quâaccomplir les plans, dès longtemps préparés, de la volonté divine (Ãsaïe 10:5; Ãsaïe 10:15) ! Comparez Ãsaïe 22:11.
Gazon, herbe,⦠plantes éphémères que le vent a bientôt flétries; leur fragilité est lâimage de lâimpuissance des peuples que Dieu frappe par les mains dâAssur.
Quand tu tâassiedsâ¦quand tu entresâ¦. Se lever et sâasseoir, entrer et sortir : expressions proverbiales pour désigner toute lâactivité humaine (Psaumes 139:2). Sanchérib ne fait rien que sous le contrôle et avec le concours de Dieu.
Sanchérib est semblable à un animal furieux; à un taureau, par exemple, que lâon dompte au moyen dâun anneau passé dans sa narine. Comparez Ãsaïe 30:28; Ãzéchiel 38:4.
Ceci sâadresse à Ãzéchias.
Dâaprès les monuments assyriens, lâexpédition de Sanchérib nâa pas duré plus dâun an; cependant Ãsaïe parle de deux années de désolation pour la Palestine. Câest quâen effet les Assyriens, arrivés au printemps ou en été (voir Ãsaïe 29:1 et Ãsaïe 32:10, note), avaient tout enlevé; il nâétait resté aux Israélites, pendant la première année, que le grain tombé, câest-à -dire demeuré sur le sol après la moisson faite par lâennemi. En automne, la présence de celui-ci avait empêché toute culture; les habitants de la campagne étaient dâailleurs ou dispersés ou enfermés dans Jérusalem, et lâétat du pays répondait aux descriptions prophétiques Ãsaïe 7:21-25; Ãsaïe 32:10-13; comparez Ãsaïe 33:8-9. Vers la fin de cette première année, Eaïe déclare donc que lâannée suivante encore il nây aura pas de récolte et quâon se nourrira de ce qui aura cru de soi-même (Il est à remarquer que, dans les pays chauds, une seule semaille donne parfois deux et même trois récoltes). Enfin, la troisième année tout pourra rentrer dans lâordre habituel.
Ceci te servira de signe. Comment un fait futur peut-il garantir la délivrance actuelle de Jérusalem ? Cela ne se comprend pas très bien. Aussi ne faut-il pas presser trop le sens du mot signe. Comme souvent, il sâapplique ici à un fait particulier et précis qui sert dâexemple, dâillustration à une promesse plus générale, et lui donne un caractère concret, saisissant pour lâimagination : elle devient par là plus accessible à la foi. Voyez Exode 3:12 un autre exemple de cette application du mot signe.
Câest Jérusalem, demeurée seule intacte dans la crise actuelle, qui sera le point de départ de la restauration; elle est le germe du peuple de lâavenir, germe destiné à se ressemer et à se développer dans toutes les directions. Comparez Ãsaïe 4:2-3; Ãsaïe 27:6.
Le zèle de lâÃternel⦠Comparez Ãsaïe 9:6; Ãsaïe 26:11.
Ãsaïe résume en quelques traits précis la délivrance promise (versets 33 à 35).
Câest pourquoi. La ville à laquelle est réservé dans lâavenir un rôle si glorieux (verset 32), ne saurait en aucun cas périr.
Au sujet du roi dâAssyrie. Sanchérib ne vint pas en personne devant Jérusalem, il dut se borner à la cerner au moyen dâun corps dâobservation. Le verset 33 doit être rapporté spécialement à la personne du monarque assyrien. Car dâaprès Ãsaïe 29:3 et Ãsaïe 32:13-14, aussi bien que dâaprès les récits assyriens, il faut admettre quâil y eut un commencement de siège et que lâarmée assyrienne sâempara des fortifications extérieures de la ville et en ravagea les abords. Ce quâil importe au prophète de dire ici, câest uniquement que le conquérant nâentrera pas dans la ville ni nâen approchera lui-même.
Comparez Ãsaïe 31:5. Dieu sauvera Jérusalem par un double motif : pour son propre honneur, atteint par les blasphèmes de Sanchérib (verset 20), et par fidélité aux promesses faites autrefois à son serviteur David (Ãsaïe 29:1).
Ce verset renferme lâaccomplissement des nombreuses prophéties dans lesquelles Ãsaïe avait annoncé quâAssur tomberait frappé par la main de Dieu même (Ãsaïe 10:33-34; Ãsaïe 18:5-6; Ãsaïe 29:6-8; Ãsaïe 30:31-33; Ãsaïe 31:8). La catastrophe consista sans doute en une peste qui décima lâarmée assyrienne (comparez le fait analogue 2 Samuel 24:1-25). Cet événement, quoique accompli par des moyens naturels, nâen eut pas moins ceci de miraculeux, quâil atteignit des proportions tout à fait extraordinaires et se produisit à la suite de la menace dâÃsaïe.
On a pensé quâil y avait dans le chiffre des morts une exagération de la tradition, ou que du moins la peste avait sévi pendant un temps plus ou moins prolongé dans lâarmée; ses ravages seraient alors comparables à ceux des pestes de Milan, en 1629 (166 000 personnes), de Vienne, en 1679 (122 000), de Moscou, à la fin du siècle dernier (670 000). Mais lâaction du fléau peut avoir été en cette occasion beaucoup plus rapide, comme lâindique le texte parallèle 2 Rois 19:35. Comparez 2 Samuel 24:15 (70 000 victimes depuis le matin jusquâau soir); Exode 12:29-30 (tous les premiers-nés de lâÃgypte frappés en une nuit). Dâaprès le récit des Rois, lâévénement aurait eu lieu dans la nuit même qui suivit la prophétie dâÃsaïe. Cela nâest pas absolument impossible; mais il reste alors bien peu de temps (depuis lâenvoi des députés verset 9 jusquâà la catastrophe verset 36) pour placer la bataille dâEl-Théké, entre Sanchérib et les Ãgyptiens. Le texte dâÃsaïe permet de penser quâil sâécoula quelque temps entre la promesse verset 34 et son accomplissement versets 36 et 37. Après le combat dâEl-Théké, Sanchérib put encore soumettre les Ãkronites; il allait sans doute reprendre lâoffensive contre les Ãgyptiens, quand la perte dâune partie de son armée lâobligea à se retirer devant des forces supérieures. Les inscriptions se taisent sur cette catastrophe. Mais ce silence même rend témoignage à la vérité du récit biblique. Pourquoi, en effet, Jérusalem ne fut-elle pas conquise et Ãzéchias détrôné, comme tant dâautres princes rebelles ? Pourquoi la prétendue victoire dâEl-Théké ne fut-elle pas suivie de la soumission de lâÃgypte ? Lâévénement extraordinaire raconté par la Bible explique seul toutes ces circonstances qui restent incompréhensibles dâaprès le récit assyrien. Ce dernier se termine, il est vrai, par la mention du tribut dâÃzéchias, dans le but évident de donner lâapparence dâun succès à lâexpédition assyrienne; mais ce nâest pas à la fin de la campagne, câest au moment où Sanchérib était devant Lakis, quâÃzéchias fit sa soumission (2 Rois 18:14). En réalité, lâexpédition se termina par un échec que les réticences du récit assyrien cherchent en vain à masquer, mais dont, en revanche, les annales égyptiennes ont conservé le souvenir sous une forme un peu différente de celle du récit biblique. Hérodote (II, 141) rapporte que dans un des temples de Memphis se trouvait une statue qui représentait le prêtre-roi Séthon tenant dans sa main une souris, et qui portait cette inscription : Que celui qui me voit craigne les dieux ! Selon Hérodote, Séthon, abandonné par la caste des guerriers, quâil avait opprimée, invoqua son Dieu et reçut en songe la promesse de la victoire sur Sanchérib. Celui-ci se trouvait déjà avec son armée devant Péluse (à la frontière égyptienne). Pendant la nuit, son camp fut envahi par des souris qui rongèrent les courroies des armes et des boucliers; en sorte quâau matin les Assyriens, hors dâétat de se battre, prirent la fuite en perdant beaucoup de monde. Il pourrait sans doute y avoir un fait historique au fond de cette légende égyptienne; car on cite plusieurs traits avérés qui prouvent les ravages incroyables que les souris exercent parfois dans ces contrées. Mais une autre explication est infiniment plus probable. La souris est dans lâécriture hiéroglyphique le symbole de la destruction : Séthon sâen serait servi pour représenter la peste qui avait détruit lâarmée assyrienne; et la légende égyptienne aurait été inventée plus tard pour expliquer cette souris de Séthon, dont on ne comprenait plus le sens. Cette fable serait ainsi une altération du vrai fait historique, consigné dans le récit biblique.
Demeura à Ninive. Cela ne signifie pas quâil ne quitta plus cette capitale. Les inscriptions lui attribuent encore cinq campagnes; mais ces expéditions furent toutes dirigées vers le nord et lâest de lâempire; en sorte que Sanchérib ne reparut plus en Occident.
Plusieurs psaumes, qui paraissent faire allusion à cette grande délivrance, ont sans doute été composés en ce temps-là , dans le but de la célébrer; par exemple, Psaumes 46, 48, 76.
Les inscriptions établissent que la mort de Sanchérib arriva en 681 vingt ans après sa campagne de Syrie; mais elles ne donnent aucun détail sur cet événement. Les historiens profanes confirment le récit biblique, dâaprès lequel il a été tué par ses propres fils.
Nisroc : dans les inscriptions Nisruk. Le sens de ce mot est incertain. On a retrouvé une prière de Sargon adressée au dieu qui porte ce nom, et où il est célébré comme protecteur du mariage.
Adrammélec, en assyrien Adar-Malik, signifie Adar (divinité assyrienne, souvent nommée) est roi. Adrammélec paraît 2 Rois 17:34 comme nom dâun dieu.
Sareetser assyrien Sarusur, est probablement une abréviation de Nirgal-Sarusur, Nergal protège le roi. Les deux assassins sont mentionnés par les historiens profanes sous les noms de Adrammel ou Ardumuzan et de Nergil.
Ararat. Ce nom est très fréquent dans les inscriptions sous la forme Urarti; il désigne lâArménie. Les traditions de ce pays font remonter aux deux fils de Sanchérib lâorigine de deux tribus arméniennes, dont lâune a fourni à lâempire de Byzance toute une série dâempereurs.
Asarhaddon, dans les inscriptions Asur-ach-iddin : Assur a donné un frère; chez les historiens profanes Asordan ou Axerdis. Ce prince, avant de succéder à son père, avait été vice-roi de Babylone; il y résida souvent pendant son règne et y fit de nombreuses constructions. à Ninive, il bâtit le grand palais de Chalach, demeuré inachevé (aujourdâhui Nimroud, le palais du sud). Il fit la conquête de lâÃgypte et grava son image, à côté de celle de son père, à lâembouchure du Nahr-el-Kelb, près de Beyrout. Après treize ans de règne, il abdiqua en faveur de son fils Assurbanipal (668) et mourut lâannée suivante.