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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-24
Entre. Lâarche est achevée, et il nây a plus que sept jours jusquâau commencement du déluge (verset 4).
Du rapprochement des mots toi et toute ta famille et je tâai vu juste, il résulte que la piété de Noé est imputée à tous les siens. Cette solidarité est bien conforme à toute lâinstitution de lâancienne alliance.
Dans lâarche. Cette manière de sâexprimer prouve que le récit jéhoviste du déluge dans sa forme primitive avait certainement renfermé lâordre de construire lâarche. Le rédacteur, selon sa méthode constante, a retranché de lâun de ses documents ce qui faisait double emploi avec ce quâil empruntait à lâautre.
Il résulte de lâobservation précédente que lâordre donné ici nâest pas le même que celui énoncé 6.19-21. Celui qui nous occupe ici est donné sept jours avant le déluge, au moment où Noé doit faire entrer les animaux dans lâarche, tandis que lâautre faisait partie des indications générales données à Noé au moment où il devait commencer à construire lâarche, câest-à -dire bien longtemps avant ce moment-ci.
Sept paires⦠. littéralement : sept, sept, le mâle et sa femelle. Plusieurs entendent : à chaque fois au nombre de sept : trois mâles et trois femelles, plus un mâle (sans doute). Ce sens est peu naturel, et les mots mâle et femelle font plutôt penser quâil sâagit de sept paires.
Dans le récit élohiste il nâest question que dâune seule paire de chaque espèce (Genèse 6:19). Mais, comme nous lâavons vu, le premier ordre avait été donné longtemps à lâavance; câétait une instruction générale; lâordre actuel, donné au moment de la catastrophe, peut fort bien y ajouter un détail nouveau.
Le but de cet ordre spécial relatif aux animaux purs était de fournir à Noé des victimes pour le sacrifice quâil offrirait après sa sortie de lâarche et dâassurer la reproduction rapide des animaux purs sur la terre nouvelle.
La distinction entre animaux purs et impurs doit être très ancienne; on la retrouve chez la plupart des peuples dès la plus haute antiquité. En Israël, elle exista sans doute comme coutume avant dâêtre réglementée par la loi. Voir sur cette question Lévitique 11.
Et aussi des oiseaux. Non pas de tous les oiseaux en général, mais seulement des oiseaux purs. Cette restriction, qui sâentend dâelle-même, a été expressément introduite dans le texte grec par les LXX. La conservation dâune paire unique pour les oiseaux non purs résultait de lâordre général.
Je ferai pleuvoir quarante jours et quarante nuits. Si lâon prend cette expression isolément, on doit en conclure que la cause du déluge sera uniquement la pluie tombant pendant six semaines. Câest là la pensée quâun grand nombre dâinterprètes attribuent, au jéhoviste, dont le récit se trouverait ainsi contredire les données du récit élohiste, qui assigne, comme nous verrons, une seconde cause à lâinondation : lâélévation des eaux de la mer, durant cent cinquante jours.
Se basant là -dessus, ces mêmes interprètes attribuent au jéhoviste tous les passages suivants où revient lâexpression de quarante jours (Genèse 7:12 et Genèse 7:17; Genèse 8:6) et y voient à chaque fois une nouvelle preuve de la contradiction entre les deux documents. Nous ferons ici deux seules observations :
Tous les êtres que jâai faits. Il y a dans cette expression comme un sentiment de douleur.
La parole Genèse 6:22 se rapportait à la construction de lâarche, celle-ci sâapplique à lâentrée dans lâarche. Lâexpression Noé fit⦠est développée dans les versets 7 à 9.
Lâindication de lââge de Noé et la tournure employée pour désigner le déluge font supposer que ce verset appartient au récit élohiste. Câétait dans ce document la transition entre Genèse 6:22 et Genèse 7:11.
Chaque paire⦠entra : littéralement, deux à deux entrèrent; non pas deux mâles ou deux femelles à la fois, mais à chaque fois un mâle et une femelle.
Ce verset faisait dans le document jéhoviste la transition du récit des préparatifs à celui du déluge lui-même.
Le déluge (7.11 à 8.5)
Lâauteur commence ici le récit du déluge dâaprès le document élohiste, dans lequel ce verset 11 se rattachait au verset 6, comme ce dernier à Genèse 6:22.
Lâan six cent. Il sâagit ici de lâannée civile qui commençait en automne, et non de lâannée religieuse commençant au printemps, qui ne fut instituée quâà la sortie dâÃgypte. Le premier mois était donc celui de Tischri, correspondant à la fin de septembre et à la plus grande partie dâoctobre.
Le second mois, dont il est question ici, était celui de Marcheschvan ou Bul (1 Rois 6:38), mois de la pluie; câétait en effet avec ce mois que commençait la saison des pluies. Le dix-septième jour tombait donc dans la première quinzaine de novembre.
Toutes les fontaines du grand abîme. Nous avons vu Genèse 1:2 que lâabîme désigne les profondeurs de la mer. Câest donc lâocéan qui, attiré ou soulevé par une force inconnue, fait irruption sur les terres.
Les écluses des cieux, image indiquant que les conditions qui retiennent ordinairement les eaux suspendues dans les nuées vont cesser dâexister, dâoù la conséquence indiquée dans le verset 12 : la pluie se précipitant sur la terre pendant six semaines. Câest lâaccomplissement de la menace du verset 4.12La pluie est mentionnée ici comme celle des deux causes qui sâest fait sentir la première et qui a cessé le plus tôt.
En ce jour même. Lâhistorien élohiste revient ici en arrière pour insister sur le fait que le déluge commença au jour même où Noé et sa famille entrèrent dans lâarche, où les animaux sâétaient réfugiés dans le cours des jours précédents.
Et lâÃternel ferma la porte. Expression faisant ressortir lâinviolabilité de lâabri que Dieu avait préparé aux êtres vivants.
Dans la suite du récit, nous distinguons trois phases :
3>17-20. Accroissement des eaux
Le déluge fut quarante jours⦠Ce verset est généralement attribué au jéhoviste; ceux qui pensent que les deux documents se contredisent y voient renfermée toute lâhistoire de la période des eaux montantes, différemment racontée par lâélohiste dans les versets 18-20.
Mais il y a un autre sens possible de ces versets : Après quâil eut plu pendant quarante jours, les eaux arrivèrent au point de soulever lâarche, qui commença à voguer, puis (verset 18) les eaux continuèrent à grossir par lâaction de lâautre cause (lâélévation de la mer) et elles finirent par atteindre la hauteur décrite au verset 20. Câest dans tous les cas le sens admis par le rédacteur.
De quinze coudées au-dessus. On sâest demandé comment Noé avait mesuré la hauteur de lâeau au-dessus des montagnes, et lâon a supposé que ce fut une conclusion tirée par lui de ce fait que lâarche, qui avait une hauteur de trente coudées et un tirant de quinze coudées, toucha alors le sommet de la montagne.
21-24 Les effets de lâinondation
3>21-23
Le même résultat tragique est énoncé deux fois : au verset 21, dâaprès le récit élohiste, aux versets 22-23, dâaprès le récit jéhoviste (du moins si lâon tient compte des caractères du style).
La comparaison de Genèse 7:11 et de Genèse 8:3-4 montre quâil sâécoula juste cinq mois, câest-à -dire cent cinquante jours entre le moment où les eaux commencèrent à monter et celui où elles commencèrent à décroître. Il faut donc renfermer les quarante jours et quarante nuits de pluie indiqués plus haut dans les cent cinquante jours dont parle notre verset.