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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-38
Et toi, fils dâhomme. Ce nâest pas ici un nouveau discours; câest la continuation et le complément du précédent.
Les collines éternelles. Aux montagnes du pays dâIsraël se rattachait, comme nous lâavons dit, toute lâhistoire des relations de Dieu avec son peuple dès les temps les plus antiques (ceux des révélations patriarcales); comparez, pour le terme même, Genèse 49:26; Deutéronome 33:15; Habacuc 3:6; et pour le sens, Psaumes 121:1; Psaumes 125:1; Psaumes 125:2.
Vu et attendu. Câest la forme juridique dâun considérant de sentence, comme déjà Ãzéchiel 13:10.
Ce qui reste des nations. Ces mots supposent que le jugement que Nébucadnetsar devait exercer sur les nations voisines dâIsraël, est déjà accompli. Ce qui reste de ces populations, de Moabites, de Philistins et surtout dâÃdomites, aspire à se partager lâhéritage du peuple de Dieu.
Aux malins propos. Ces nations se moquent du Dieu dâIsraël, qui nâa pas pu défendre son pays et son peuple contre les conquérants païens.
Pour en achever le pillage : après que les Chaldéens ont enlevé le meilleur du butin.
Dans ma jalousie. Câest de lâhonneur du pays que Dieu avait donné à son peuple, quâil est jaloux.
Il est près de venir. Ces mots sâappliquent au peuple, dont le retour approche.
La maison dâIsraël tout entière : les membres maintenant dispersés du royaume des dix tribus et de celui de Juda. Ce ne fut pas seulement la Judée, mais aussi la Galilée qui se trouva repeuplée à la suite du retour de lâexil.
Ils te posséderont. Le prophète sâadresse, non plus aux montagnes, mais au pays lui-même.
Tu ne les priveras plus.
Il semble quâil y ait ici une allusion a cette parole des espions qui, décriant le pays de Canaan devant les enfants dâIsraël, disaient : Câest un pays qui consume ses habitants (Nombres 13:33). Cette parole de mépris devait être et rester fausse, tant que Dieu bénissait son peuple; mais elle pouvait devenir vraie par la faute du peuple, sâil forçait son Dieu à le châtier; et câest ce qui avait eu lieu. Mais il nâen sera plus ainsi désormais; relevé spirituellement, Israël ne sera plus dévoré par son pays.
Cette expression figurée de dévorer peut se rapporter soit à la nature du pays qui, pour peu que la pluie manque, devient aussitôt dâune extrême stérilité, ou bien aussi à sa situation, qui en faisait le lieu de passage de tous les conquérants venant du nord ou du sud. Par lâune et par lâautre de ces raisons, il nây a peut-être pas de pays qui, plus aisément que Canaan, pût devenir pour ses habitants, au premier signe de la volonté divine, soit un Ãden, soit un tombeau.
Dans ces mots : Tu ne les priveras plus, lâaction de Dieu par le moyen du pays est attribuée au pays lui-même.
Tu as dévoré, littéralement : dévoreuse dâhommes, toi, et privant dâenfants ta nation. Voir verset 12, note.
Rien ne justifiera plus la mauvaise réputation que lâon a faite dans le monde à la terre dâIsraël.
Les derniers mots signifieraient dâaprès le texte reçu : Tu ne feras plus broncher la nation; comme si câétait le pays qui avait entraîné le peuple dans le péché et dans le malheur. Ce sens peut sâappuyer sur le verset 15. Mais la transposition dâune seule lettre conduit au sens que nous donnons dans la traduction, sens que paraissent exiger le parallélisme avec le premier membre de phrase et la relation avec le verset 13.
Tu ne feras plus broncher. Câest sans doute la ressemblance des termes theschakkeli (tu as privé dâenfants) et thakeschili (tu as fait broncher), qui amène ici ce dernier verbe. Israël nâaurait pas perdu ses enfants, sâil nâavait pas bronché; et la terre de Canaan pouvait bien être accusée de lâavoir fait broncher, puisque câétaient les restes des anciens Cananéens qui avaient commencé à entraîner Israël dans lâidolâtrie.
16 à 38 le second discours, Dieu glorifiera son nom déshonoré par le châtiment de son peuple
Après sâêtre adressé aux montagnes et à la terre dâIsraël, Dieu parle maintenant au peuple lui-même. Son relèvement national sera suivi de sa régénération morale, laquelle amènera un état de parfaite félicité. LâÃternel fera tout cela pour sa propre gloire. Câest donc ici lâindication de la manière en laquelle sâaccompliront les promesses renfermées dans le discours précédent.
Les versets 16 à 24 sont un préambule : Les péchés du peuple ont contraint lâÃternel à le disperser hors de son pays, ce qui a terni lâhonneur de son nom aux yeux des païens. Mais câest précisément là le motif de lâÅuvre de grâce que Dieu promet dans le passage suivant, versets 22 à 32, qui est le centre du discours : en vue de lâhonneur de son nom, compromis par la ruine de son peuple, Dieu ramènera Israël, puis le convertira. De là résultera enfin (versets 33 à 38) la transformation du pays lui-même en un Ãden.
3>16 à 21 le péché dâIsraël et ses conséquences pour le nom de lâÃternel
17 et 18
Il y a évidemment une relation établie entre la souillure dont il est parlé verset 17 et le sang criminellement répandu, verset 18.
Ils ont déshonoré mon nom : non par les péchés quâils ont commis chez les païens, mais, comme le prouve la suite, par le fait même de la captivité. Car, en voyant ce peuple conduit en exil, les païens ne se disaient pas : câest son Dieu qui le châtie; ils se figuraient que ce Dieu était impuissant à le protéger contre leurs ennemis. Voir Ãsaïe 48:9-11.
Jâai eu pitié de mon saint-nom. Câest la transition à la promesse. Dans cette expression frappante et paradoxale, Dieu fait de son nom quelque chose de distinct de lui-même. Câest quâen effet son nom est sa manifestation et son reflet dans la conscience des créatures. Quand ce reflet pâlit, Dieu sait bien ce qui en résulte pour la créature elle-même. Sa pitié pour son nom est donc au fond sa compassion pour les hommes. Câest pour cela que Luther et dâautres ont cru pouvoir traduire : Jâai eu pitié pour lâamour de mon saint nom.
Chez lesquelles ils sont allés. Cette expression est répétée plusieurs fois, parce que câest là le fait par lequel le nom de Dieu a été déshonoré.
22 Ã 32
La promesse du salut (comparez Ãzéchiel 11:19-20; Jérémie 31:31-34)
Ce nâest pas à cause de vous. Le Seigneur parle de lâÅuvre quâil va décrire dans les versets 23 et suivants. Afin de couper court à toute satisfaction propre et à toute vanterie de la part, dâIsraël, à lâoccasion des bienfaits incomparables quâil va lui accorder, Dieu explique que câest par égard pour son nom déshonoré quâil les graciera de la sorte. Le salut est-il donc pour Dieu affaire dâintérêt propre ? Non; car son nom (sa révélation parfaite) est le trésor le plus précieux de la créature.
Je sanctifierai mon grand nom. Il le fera resplendir aux yeux des hommes dans sa sainte majesté par trois Åuvres successives :
En vous, à vos yeux. Il nâest pas nécessaire de modifier le texte pour traduire : à leurs yeux (ceux des nations). Chacun contemplera lâÅuvre de sainteté accomplie chez ses frères, comparez Ãsaïe 29:23.
Rassemblement et retour du peuple.
Purification et régénération du peuple.
Une aspersion dâeaux pures. Cette image est empruntée au culte israélite (comparez Nombres 19:17-19). La tache résultant dâun attouchement impur ne pouvait être nettoyée que par la lustration prescrite pour ce cas. Câest à ce fait que ont allusion Psaumes 51:9; Zacharie 13:1. Lâeau pure est à la fois un emblème du pardon de la part de Dieu et de la rupture avec le mal de la part du pécheur, ainsi de la repentance et de la grâce. Jean-Baptiste avait probablement en vue cette parole, quand il instituait le baptême comme préparation du peuple au royaume de Dieu.
Il ne suffit pas à la sainteté divine de détruire le mal; elle veut encore rétablir le bien. Câest ce quâelle ne peut opérer que par un changement intérieur et radical, la création dâun cÅur nouveau.
Le cÅur naturel de lâhomme est comparé à un cÅur de pierre, câest-à -dire insensible aux attraits divins (voir Ãzéchiel 11:19), le cÅur nouveau à un cÅur de chair, que les bienfaits et les châtiments de Dieu touchent profondément (voir même passage). Câest ici lâÅuvre de lâenvoi du Saint-Esprit qui ne sâest pas accomplie pour la masse du peuple juif, par sa propre faute.
Ce cÅur nouveau produit une conduite nouvelle, conforme à la volonté divine. Toute cette Åuvre est attribuée à lâEsprit de Dieu, qui pourra agir efficacement dans un peuple rendu docile par lâhumiliation.
La prospérité extérieure qui couronnera ce changement moral.
Et vous habiterez dans le pays. Câest la réalisation de la bénédiction promise aux montagnes dâIsraël dans le discours précédent. La promesse est adressée ici au peuple lui-même.
Et dâabord plus de séparation, mais union intime entre Dieu et son peuple.
29 et 30
Puis, pas de retour aux anciens péchés; par conséquent, plus de famine pour châtier les pécheurs, mais la plus riche abondance.
Lâopprobre dont Dieu parle ici, est celui quâattiraient sur Israël les fréquentes famines auxquelles lâexposait la nature de son pays (voir versets 12 à 15, note). Câest un peuple dâaffamés disait-on. Sans doute Israël dut aller bien des fois, dans le cours de son histoire, chercher du pain en Ãgypte comme au temps des patriarches. Car la fertilité de lâÃgypte ne dépendait pas des pluies locales, comme celle de la terre de Canaan.
à la Suite de cette bénédiction extraordinaire, Israël est saisi de honte et de dégoût pour ses iniquités précédentes. Câest là enfin la vraie repentance, celle qui résulte non de la crainte, mais de la reconnaissance et de lâamour; câest lâenfant prodigue sâécriant, non plus sur la terre étrangère, mais dans les bras de son père : Père, jâai péché.
Un dernier mot dans lequel sâexprime encore une fois la pensée fondamentale de tout ce discours : Israël nâa pas à se glorifier de ce salut, dont le but est lâhonneur de Dieu lui-même. Toutes choses sont de Lui, par Lui et pour Lui (Romains 11:36). Câest ce que son peuple doit se rappeler, même parvenu au faîte du bonheur.
33 Ã 38
Conclusion : la restauration éternelle du pays. Tout ce tableau est le développement de la promesse sommaire, versets 29 et 30. Il serait une répétition oiseuse, sâil nâétait destiné à servir de pendant à celui de la désolation dâÃdom.
Le jour où je vous purifierai. Ces mots rappellent la relation étroite entre le renouvellement spirituel du peuple et la splendeur de lâétat nouveau du pays.
Câest le pendant de Ãzéchiel 35:4; Ãzéchiel 35:7.
Pendant de Ãzéchiel 35:10; Ãzéchiel 35:12, où se trouve dans la bouche des Ãdomites le dire opposé.
Comme places fortes : pour toujours à lâabri de toute surprise, comme le seraient des villes fortifiées.
Les nations qui seront demeurées : après le jugement dont le monde païen aura été frappé; comparez versets 3 et 5.
Jâai rebâtiâ¦, planté⦠Câest Dieu qui a tout fait, aussi bien à lâextérieur quâà lâintérieur; pendant de Ãzéchiel 35:11.
Non seulement le pays sera rétabli, mais le peuple recevra un accroissement merveilleux.
Je me laisserai chercher. Le contraire de Ãzéchiel 14:3.
Je multiplierai les hommes. La plus grande partie du peuple avait péri dans la catastrophe nationale, et un bien petit nombre seulement étaient revenus de la captivité. Dieu invite le peuple à lui demander lâaccroissement quâil doit désirer.
Des troupeaux de brebis saintes. Le terme traduit par troupeau comprend tout le menu bétail, chèvres, moutons, béliers; câétaient les animaux destinés aux sacrifices; de là lâépithète de saintes.
Dans ses fêtes solennelles. 2 Chroniques 35:7, il est parlé de 30 000 agneaux et chevreaux et de 3000 bÅufs que Josias fit venir à Jérusalem pour la fête de Pâques.
Cette image exprime à la fois lâabondance et la sainteté de cette population nouvelle qui remplira le pays dâIsraël (Michée 2:12). Le retour du peuple après la captivité a certainement été le commencement de lâaccomplissement de ces promesses. Israël rentra dans son pays, et il y vint purifié de ses instincts idolâtres et fermement attaché à son Dieu; ce renouvellement moral fût bientôt suivi dâune certaine bénédiction temporelle. Mais ce nâétait là quâun point de départ. Le peuple nâétait pas réellement converti, et cet état nouveau, au lieu dâaboutir à la régénération complète et à la gloire finale, conduisit le peuple, sur le chemin de lâorgueil contre lequel tant de paroles dans cette prophétie même le mettaient en garde, à une chute nouvelle et à un châtiment plus sévère. Voilà pourquoi la promesse nâest pas accomplie. Mais elle nâest pas abolie pour cela. à la suite de cette longue interruption, un jour viendra où la grâce reprendra son cours, et où les promesses de Dieu seront pour Israël aussi oui et amen en Christ.