Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-33
1 Ã 20
La première partie de ce morceau (versets 1 à 9) se rapporte à lâévénement douloureux dont la nouvelle sera apportée le lendemain. Conformément à son divin mandat, le prophète avait fidèlement averti Juda du coup qui le menaçait. Si le peuple a péri, câest donc par sa faute; Ãzéchiel est net de son sang. Son mandat reste le même pour lâavenir. La seconde partie (versets 10 à 20) sâadresse plus spécialement aux exilés. Le récit du fugitif va détruire chez eux le dernier reste dâespérance; Ãzéchiel devra les soutenir; mais ils doivent lâécouter dans des dispositions plus sérieuses que celles quâils ont manifestées jusquâà présent.
1 Ã 6
Le prophète commence, comme si souvent, par une allégorie. Un peuple se choisit une sentinelle qui doit lâavertir de lâapproche de lâennemi; si celle-ci fait son office, elle nâest pas responsable du malheur qui résulte dâune surprise; sinon, ceux qui périssent, périssent pour leur péché sans doute; mais vis-à -vis de Dieu la sentinelle est responsable de leur sang.
7 Ã 9
Application de cette image, Dieu lui-même avait confié au prophète un mandat du même genre à lâégard du peuple de Juda; il nây a pas de reproche à lui adresser au sujet de la ruine de Jérusalem. Il doit seulement continuer à agir de la même manière à lâavenir.
Les exilés ne peuvent méconnaître cette vérité : que Juda a péri par sa propre faute. Mais, précisément parce que le peuple a été frappé justement, ils ne manqueront pas de dire quâil nây a plus pour eux dâespoir de relèvement, et dans ce découragement ils trouveront un prétexte pour demeurer dans leur état de péché (Jérémie 18:12). La réponse est contenue dans la parole suivante, quâÃzéchiel devra leur adresser quand il les trouvera plongés dans ce dangereux manque de foi.
Aussi vrai Jéhova ne peut périr, aussi vrai il tiendra sa promesse : quâils reviennent seulement à lui, et ils vivront. Leur salut est dans leurs mains. Il y avait plus de cinq ans que Dieu avait déjà répondu ainsi à la même pensée de découragement; comparez Ãzéchiel 18:23; Ãzéchiel 18:32.
12 Ã 16
Comme un juste nâest pas sauvé par sa justice passée sâil vient plus tard se corrompre, ainsi les pécheurs qui entourent le prophète ne périront pas sâils écoutent ses appels et reviennent à la justice.
Des raisonneurs élèvent des objections contre la justice de ce procédé divin (Ãzéchiel 18:25).
19 et 20
Dieu ne leur répond que par une affirmation plus précise et plus solennelle (comparez Ãzéchiel 18:25, note). Ceux donc dâentre les exilés qui se repentent sincèrement peuvent être assurés dâobtenir grâce malgré le jugement terrible qui vient de frapper le peuple.
Voilà lâenseignement par lequel devra désormais les relever le prophète que Dieu leur donne en ce temps.
21 et 22
On est étonné, dâune arrivée aussi tardive; mais il faut se rappeler que ceux des Juifs qui avaient été emmenés captifs en Chaldée, nâétaient pas libres de voyager comme il leur plaisait; et que, quant à ceux qui avaient échappé aux massacres dont la Judée avait été le théâtre, ils nâavaient pu arriver en Chaldée quâà travers une multitude de difficultés et de dangers. Le fugitif était probablement du nombre de ces derniers.
23 Ã 33
Ce second discours fut prononcé peu après lâarrivée du fugitif; il se rapporte dâabord aux illusions insensées que se faisaient encore les misérables restes du peuple demeurés en Palestine, illusions dont le fugitif avait probablement rendu compte (versets 23 à 29), puis à la manière peu sérieuse en laquelle les exilés eux-mêmes avaient jusque à ce jour écouté les instructions du prophète (versets 30 à 33).
Abraham était tout seul. Les quelques Israélites qui avaient survécu à la ruine et échappés à lâexil soit avant, soit après le meurtre de Guédalia (Jérémie chapitre 41), se flattaient encore eux-mêmes, en comparant leur position avec celle dâAbraham : le patriarche était seul, et pourtant le pays lui fut donné; combien plus eux, qui sont encore assez nombreux, nâen conserveront-ils pas la possession ! Peut-être allusion à Ãsaïe 51:2.
La réponse était facile : Abraham servait Dieu; eux lui désobéissent; on nâest héritier dâAbraham quâà la condition de marcher sur ses traces (Jean 8:39; Romains 9:8).
Ãzéchiel semble peindre ici la conduite de la bande sanguinaire dâIsmaël qui parcourait le pays dévasté (Jérémie chapitre 41).
Vous vous êtes confiés à votre épée. Il ne sâagit plus de guerre avec les Chaldéens, mais de meurtre et de pillage.
Le prophète fait trois classes de ceux qui étaient restés : les uns cherchaient une demeure dans les villes en ruine, les autres erraient dans les campagnes, des troisièmes vivaient réfugiés dans les cavernes et les rochers sur les collines; chacun périra à sa manière.
Il y aura donc bien fin complète de la possession du pays, coupure absolue entre le passé et lâavenir. Câest ici la négation de la prétention orgueilleuse exprimée verset 24.
On verra combien on sâétait trompé en prenant constamment les menaces de Dieu au rabais.
Tout cela, Ãzéchiel le dit aux captifs, parce que plusieurs partageaient encore jusquâà un certain point les illusions charnelles de ces restes du peuple demeuré en Palestine.
30 Ã 33
Câest ici le péché spécial des exilés qui entourent le prophète. Ils ne se moquent pas de ses menaces; sa manière de parler ingénieuse, frappante, pleine dâimages et dâallusions à des maximes populaires, les intéresse et les charme; mais venir lâécouter, câest pour eux un passe-temps, nullement un moyen de repentance. Or, si des temps meilleurs doivent luire encore pour le peuple, il faut que cette disposition morale change du tout au tout.
Sâentretiennent de toi le long des murs. Ãzéchiel était un personnage dont on faisait cas; on sentait sa grandeur spirituelle; il avait du crédit dans la colonie. Les mots : le long des murs, peuvent sâexpliquer de trois manières : assis dans les appartements, sur les divans qui sont toujours placés le long de la muraille, ou en se promenant à lâombre des murs des maisons, ou enfin en étant assis sur les bancs devant les maisons. Le second sens nous parait le plus naturel.
Quand la chose arrivera. Ãzéchiel veut parler de lâachèvement total de la ruine du peuple en Palestine et de la cessation absolue de lâexistence nationale dâIsraël. Alors on connaîtra que ses paroles ne sont pas une musique en laquelle on peut se complaire, mais une sainte autorité à laquelle il eût fallu se soumettre.
On peut réunir toutes les idées de ce chapitre sous ce chef : les conditions morales indispensables, soit de la part du prophète, soit de la part des exilés, pour que la promesse de la restauration nationale puisse sâaccomplir. Le prophète ne doit pas plus se laisser détourner de lâaccomplissement de son mandat par lâadmiration et la flatterie que par le mécontentement et la haine. Les exilés, de leur côté, doivent recevoir avec plus de sérieux quâauparavant ses avertissements et ses promesses, et ne pas y chercher un simple délassement. Ce chapitre renferme donc bien la réinauguration du ministère du prophète.