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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-24
Une énigme⦠une parabole. Le premier de ces termes se rapporte au sens caché que renferme le tableau suivant; le second à la forme figurée sous laquelle, lâenseignement est donné.
Le grand aigle. Par cette image, Ãzéchiel, aussi bien quâÃsaïe (Ãsaïe 46:11) et Jérémie (Jérémie 48:40), désigne la grande puissance politique contemporaine; câétait lâempire babylonien, gouverné par Nébucadnetsar.
Les grandes ailes sont le symbole de la rapidité des mouvements et des conquêtes. La large envergure représente lâimmensité de lâempire chaldéen; et lâabondance du plumage aux couleurs variées, la multitude de races différentes et de peuples aux langues et aux mÅurs multiples, rangés sous le sceptre de ce roi.
Vint au Liban. Les Juifs aimaient à faire de cette montagne magnifique lâemblème de Sion et de sa grandeur spirituelle. En Sion se trouvaient le temple de lâÃternel et le palais de David, et peut-être cette figure de langage se rapporte-t-elle à lâemploi qui avait été fait du bois des cèdres du Liban dans ces constructions royales; comparez Jérémie 22:6; Zacharie 11:1.
La cime dâun cèdre. Le cèdre représente la famille royale issue de David; et la cime du cèdre le roi Jehojachin (ou Jéchonias). Ce fut le dernier souverain de Juda qui jouit encore dâune sorte dâindépendance.
Dans un pays de Canaan. Ce terme, par une singulière ironie, désigne ici Babylone. Il est expliqué par lâexpression parallèle : une ville de marchands. Les Cananéens paraissent avoir eu le génie du négoce. Les Phéniciens, qui appartenaient à cette race, faisaient le commerce, et le passage Proverbes 31:24, prouve que le terme kenaani désignait le petit marchand. La Babylonie où Nébucadnestar avait conduit Jehojachin prisonnier pouvait donc bien (voir plus bas) être appelée une terre de Canaan, mais une Canaan de punition, en opposition à la Canaan bénie assurée à David et à sa race. Lâemploi de ces termes de Canaan et de Liban appartient au caractère énigmatique de ce discours.
Dans une ville de marchands. Ces mots servent à expliquer le mystère du mot Canaan. Babylone était alors en vertu de sa position géographique (entre lâArménie au nord et lâArabie au sud, lâInde et la Perse à lâest, lâAsie occidentale, lâAfrique et lâEurope à lâouest), le grand centre de commerce international pour le monde entier.
Il prit du plan du pays : un fils de la terre dâIsraël, non un étranger. Nébucadnetsar aurait pu imposer au pays de Juda, après la destitution de Jéhojachin, un gouverneur babylonien; il préféra lui laisser un roi israélite descendant de David, Sédecias, dont il fit son vassal.
Près dâune eau abondante. Dans cette situation humble, le royaume pouvait pourtant encore jouir dâun certain bien-être.
Comme un saule. Cet arbre croît près des eaux, mais nâa aucune apparence, et nâatteint jamais quâà une hauteur médiocre. Du reste, le sens du mot de lâoriginal est incertain.
On voit ici que le rejeton planté (verset 5) était celui dâun cep de vigne; il nâavait été nommé saule que par comparaison. On pouvait donc sâattendre à le voir porter des fruits qui ne seraient point à mépriser.
Un cep de vigne étendu. : Si le territoire actuel de Juda ne pouvait, pour son étendue, être comparé à lâempire de David et de ses successeurs, il était cependant encore, respectable.
Ses serments tournés : en ce que Sédécias dépendait de Babylone et tirait de là son pouvoir.
Ses racines sous lui : en ce quâil possédait encore en quelque mesure lâusage de sa liberté dans lâadministration du pays qui lui était confié.
Un autre grand aigle. Câest le roi dâÃgypte. Ãzéchiel ne lui attribue pas, comme au précédent, un plumage bigarré ni une grande envergure; car lâÃgypte possédait un territoire moins vaste et peuplé de nations moins diverses que lâempire chaldéen.
Tendit ses racines vers lui : Sédécias fit un mauvais usage de ce qui lui restait de liberté (racines sous lui, verset 6); il rechercha lâalliance de Pharaon Hophra, qui régnait alors sur lâÃgypte, Jérémie 44:30. Il y a un contraste intentionnel entre ses sarments (verset 6) et ses racines. Ostensiblement il était soumis au roi de Babylone; mais en cachette il sâadressait à lâÃgypte.
Pour quâil lâarrosât : pour quâil lui envoyât du secours contre Babylone.
Et cependant Juda possédait chez lui tout ce quâil fallait pour prospérer encore sous la domination babylonienne et devenir, sinon un cèdre magnifique, du moins un cep chargé de fruits excellents. Ce verset laisse entrevoir le vrai motif de la rébellion de Sédécias. Il nâavait nullement à se plaindre dâoppression ou de misère; il se laissa aller a un mouvement dâorgueil, qui était une révolte contre Dieu lui-même; câest ce qui ressort également du passage 2 Chroniques 36:13.
Il était impossible quâun parjure comme celui de Sédécias reussit. La sécurité et le bien-être dont Juda recommençait à jouir sous le sceptre de Nébucadnetsar, aboutiront à une ruine complète, et cela sans que le roi de Babylone eût besoin de rassembler de bien grandes forces pour en finir avec ce petit Ãtat rebelle.
Le vent dâorient est lâemblème de lâarmée babylonienne; le symbole est choisi avec dâautant plus dâà -propos quâelle venait dâorient; comparez Job 27:21; Ãsaïe 27:8; Jonas 4:8, où lâon voit que le vent dâorient, qui a passé, sur les déserts dâArabie, est le plus grand ennemi de la végétation en Palestine.
1 Ã 18
Ces versets donnent la solution des énigmes renfermées dans la parabole précédente. Il ne reste plus que quelques détails à éclaircir.
Sur le serment prêté par Sédécias à Nébucadnestar voir 2 Rois 24:17 et 2 Chroniques 36:13.
Les hommes puissants du pays; comparez 2 Rois 24:14-16, où il est raconté que Nébucadnetsar emmena à Babylone avec le roi Jéhojachin les vaillants hommes de guerre, les forgerons, les maçons, les charpentiers, etc., en un mot tous ceux qui auraient pu être utiles à Sédécias en cas de révolte.
Nébucadnetsar laissait subsister le royaume afin dâen retirer le plus gros revenu possible, mais il le maintenait dans un état de faiblesse suffisant pour quâil demeurât dans la soumission.
Voir la note, verset 7.
Des chevaux. Les chevaux abondaient en Ãgypte. Lâhistorien Diodore raconte que ce pays pouvait armer vingt mille chariots de guerre; comparez Deutéronome 17:16; Ãsaïe 26:9.
Dans Babel. Voir à Ãzéchiel 12:13.
Pharaon nâagira pas, du moins pas efficacement, pour la délivrance de Jérusalem; voir Jérémie 27:5.
Le serment, même envers ce monarque païen, était sacré, car il avait été prêté par Sédécias au nom de Jéhova.
Dieu appelle ce serment son serment, parce quâil engageait Sédécias envers Lui aussi bien quâenvers le souverain babylonien. On trouve ici le même point de vue général que dans le passage Jérémie 27:6, où Dieu désigne Nébucadnestar, roi de Babylone, comme son serviteur. Le parjure contre celui-ci était ainsi un parjure contre Dieu même.
Dans mes rets. Comparez Ãzéchiel 12:13.
Dans les versets 22 à 24 sâouvrent, en opposition à cet abaissement profond, les glorieuses perspectives du royaume messianique.
Je prendrai, moi. Dieu oppose ce quâil fera, lui, à ce quâa fait Nébucadnestar. Celui-ci a transplanté la cime du cèdre (le rejeton de la maison royale de Juda) en Babylonie. Dieu prendra de lâextrémité de lâune de ses branches un faible rameau, quâil replantera dans le sol dâIsraël et qui, devenant un cèdre plus grand que tous les autres arbres, abritera la terre entière. Il est évident quâÃzéchiel ne peut penser ici quâau Messie et à son règne universel. Déjà Ãsaïe avait représenté, Ãsaïe 12:1, le Messie comme un rejeton surgissant des racines du tronc dâÃsaïe (le père de David), et Ãsaïe 53:2, comme un rejeton sâélevant dâune terre aride devant lâÃternel. Toutes ces images expriment lâétat dâabaissement où se trouvera la maison royale au moment où en sortira le Messie.
Un cèdre majestueux. Le Messie, né pauvre, grandira jusquâà être couronné dâune gloire divine; câest ce quâavait prédit Ãsaïe 9:5-6 et ailleurs.
Tout passereau, tout oiseau : ces expressions désignent les divers peuples de la terre, petits et grands, venant successivement sâabriter sous la puissance du Messie; comparez Ãsaïe 2:2-4; Ãsaïe 11:10; Ãsaïe 49:6 et ailleurs; Psaumes 2:8; Daniel 2:35; enfin lâapplication que fait le Seigneur de cette image dans la parabole du grain de sénevé, Matthieu 13:31-32.
Tous les arbres des champs : tous les rois de la terre (Juges 9:7 et suivants). Ils reconnaîtront dans le Messie le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs; comparez Ãsaïe 52:13-15.
Lâarbre élevé nâest pas ici, comme on pourrait se le figurer, le roi de Babylone et la puissance païenne. Dâaprès tout ce qui précède, Ãzéchiel désigne par cette expression la maison royale de Juda si glorieuse autrefois et qui, en la personne de Sédécias, allait descendre au dernier degré de lâabaissement.
Lâarbre bas est cette même maison royale qui, relevée dans la personne du Messie, atteindra en lui un degré de gloire et de puissance, non seulement égal, mais supérieur à son élévation passée.
Lâarbre vert, que Dieu fait sécher, est cette même famille royale frappée de stérilité en la personne de Jéhojachin, resté sans fils qui pût lui succéder (Jérémie 22:30, note), et en celle de Sédécias, dont tous les fils furent égorgés à Ribla (2 Rois 25:7).
Lâarbre sec qui verdit est le Messie qui, comme lâavait déjà prédit Ãsaïe, aura une postérité, innombrable. Anne, la mère de Samuel, avait déjà proclamé, la loi du gouvernement divin dont Ãzéchiel fait lâapplication dans ce passage (comparez 1 Samuel 2:4-8) et que Marie, la mère du Messie, célébrera de nouveau à lâoccasion de sa naissance (Luc 1:51-53).