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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-23
Après ces choses. Vasthi avait été renvoyée la troisième année de Xerxès, vers 482. Puis eut lieu lâexpédition contre la Grèce. Le roi en revint vers 479, et câest alors que se passent les choses que rapporte notre chapitre. Ainsi sâexplique quâEsther ne devint reine que la septième année du règne du roi (verset 16), vers 478.
De ce quâelle avait fait. Sa désobéissance, après tout, reposait sur un sentiment honorable, et la punition avait été excessive.
Si Vasthi rentrait en faveur, tous ceux qui avaient opiné pour son renvoi étaient perdus.
Hégué, principal gardien du harem. Quand une fois les femmes avaient été introduites auprès du roi, elles étaient confiées spécialement à un autre eunuque (verset 14).
Notre auteur aime à introduire les faits nouveaux dâune manière abrupte (Esther 1:10; Esther 2:10; Esther 3:15; Esther 6:1, etc.).
Un Juif : un Judéen. Il était benjamite, mais alors déjà le nom de Juif avait remplacé dans lâusage celui dâIsraélite.
Mardochée, adorateur de Mérodac, le Jupiter babylonien (Esdras 2:2). Ctésias parle dâun Matacas comme du plus puissant eunuque de la seconde moitié du règne de Xerxès. Si Mardochée était ce Matacas, cela expliquerait quâil ait eu libre accès auprès de la maison des femmes (Esther 2:11; Esther 8:7).
Jaïr, inconnu, est probablement le père de Mardochée; mais les deux autres noms, suivant lâhabitude de ne citer dans les généalogies que les personnages les plus célèbres (par exemple : Sallum, fils de Coré, 1 Chroniques 9:19; Pétachiaâ¦, fils de Juda, Néhémie 11:24), sont ceux du fameux Siméi de 2 Samuel 16:5, et du père de Saül, sans que lâon puisse sâexpliquer pourquoi Saül lui-même nâest pas indiqué. Câest ainsi que Josèphe a compris notre verset, car il fait dâEsther une descendante de Saül. Arrivés à Esther 3:1 (voir note), nous comprendrons lâimportance que lâauteur ajoute à cette descendance de Mardochée.
Câest vers 599 que Nébucadnetsar prit Jéconias (Jéhojachin) et, lâemmena à Babylone avec les principaux dâentre les Juifs. Or nous sommes en 479. Mardochée aurait donc au moins environ 130 ans au moment où il entre en scène et va devenir premier ministre du roi de Perse. Mais on peut entendre les mots : qui avait été emmené, dans le sens de : Qui nâétait pas de la grande déportation sous Sédécias lors de la fin du royaume de Juda, mais dâune déportation antérieure. Ainsi le descendant dâun Réfugié dirait : Nous quittâmes la France en 1685. De cette façon Mardochée serait né en captivité et lâon pourrait donner au cousin germain dâEsther un âge plus convenable à cette parenté, sans le faire pour cela aussi jeune que celle dont il fit sa fille (verset 7). Comment dâailleurs, si Mardochée est né en Judée, expliquer quâil porte un nom perse ?
Hadassa : myrthe; arbuste humble, mais dont les feuilles odoriférantes sont toujours verdoyantes (Zacharie 1:8; Ãsaïe 41:19).
Esther, étoile (en anglais star; en allemand Stern), était son nom persan, quâelle reçut peut-être lors de son élévation.
Lâordre du roi : publié dâaprès lâavis émis, versets 2 à 4.
Hégaï : au verset 3 Hégué.
Il sâempressa⦠: pour quâelle fût conduite au roi le plus tôt possible, une fois terminés les douze mois du verset 12.
Et ses portions : de nourriture choisie. Les jeunes filles qui devaient, être les premières introduites auprès du roi recevaient probablement une nourriture plus délicate, en même temps quâelles étaient promues au meilleur appartement et quâelles recevaient chacune sept suivantes pour leur service particulier.
Si Hégaï avait su quâelle était juive, elle nâaurait sans doute pas été aussi bien traitée. Voir verset 20.
Il semble que Mardochée occupait quelque charge dans le palais, de portier, par exemple. Voir verset 21; Esther 5:13. Peut-être recevait-il des nouvelles dâEsther par lâune de ses suivantes.
Tout ce quâelle demandait : en fait dâornements pour sa personne et afin de se parer selon son goût.
Gardien des concubines. Voir verset 14.
Elle ne revenait pas⦠Voilà qui prépare Esther 4:11.
Quand vint le tour dâEsther. Voir Hérodote, III, 69.
Les autres jeunes filles profitaient ordinairement de la circonstance pour se faire donner toutes sortes de vêtements ou dâornements précieux. Esther, modeste et habile, sâen remet au jugement de Hégaï, qui devait sây connaître, et qui la préférait à toute autre.
Tébeth. Câest ici lâunique mention de ce mois dans la Bible. Il correspond à janvier-février.
Septième année : voir verset 1.
Le diadème royal. Voir Esther 1:11. Dans la continuation apocryphe du livre dâEsther dans les Septante, Esther parle ainsi (chapitre 14, verset 15, ou chapitre 4, verset 17[w] dans lâédition de Rahlfs) : Vous savez quâaux jours où je parais dans la magnificence et dans lâéclat, jâai en abomination la marque superbe de ma gloire, que je porte sur ma tête, et que je la déteste comme un linge souillé. Je ne la porte point aux jours où je ne suis point obligée de paraître. Ce diadème paraît bien avoir été un bandeau orné dâor et de diamants. Monime, épouse de Mithridate, sâétrangla avec son diadème.
Le festin dâEsther. Le festin quâon faisait lorsquâune nouvelle reine était choisie, portait le nom de cette reine.
Du repos : exemption partielle dâimpôt, de corvées, de service militaire. Comparez Hérodote III, 67.
Dâune magnificence royale, littéralement : comme la main dâun roi peut en faire (comparez Esther 1:7).
19 à 23 Incident qui prépare Esther 6:4 et suivants
Pour la seconde fois : peut-être le contingent des provinces les plus éloignées. Câest à ce moment quâeut lieu lâincident, si important pour Mardochée, pour Esther, pour tout le peuple Juif, qui va être rapporté. Le verset 21 reprendra cette donnée chronologique par les mots : En ces jours-là , et le verset 20 est une parenthèse.
Grâce au silence que Mardochée avait recommandé à Esther et quâEsther avait observé aussi scrupuleusement depuis son élévation quâauparavant, on ignorait que Mardochée. fût un cousin de la nouvelle reine, et voilà comment il se fit que les conjurés (verset 21) ne craignirent pas de parler de leur projet criminel en sa présence.
à la porte du roi : peut-être non seulement pour sâinformer dâEsther, mais en vertu de sa charge de portier (verset 11).
Bigthan, probablement le Bigtha de Esther 1:10, en perse Bagadâna, don de Dieu.
Théresch : en perse, sévère, sombre.
Leur office de gardiens du seuil (2 Rois 12:9) leur permettait dâapprocher la personne du roi. Le sujet de leur ressentiment nâest pas indiqué; il nâimporte pas. Xerxès fut assassiné douze ans plus tard, par Artaban, commandant de la garde (Diodore XI, 69).
Au nom de Mardochée. Aussi son nom figura-t-il dans le livre où fut consigné le fait.
Pendus à un bois : supplice ordinaire (Esther 5:14; Esther 6:4; Esther 7:9-10; Esther 8:7; Esther 9:13-14; Esther 9:25). Voir déjà la même expression dans Deutéronome 21:22 et Genèse 40:19. Dans 2 Samuel 21:6 et Nombres 25:4, se trouve un autre verbe signifiant suspendre par un clou, clouer à ; et dans Esdras 6:11, un verbe araméen : suspendre à un pieu. Faut-il entendre par là pendaison, crucifixion on empalement ? Hérodote, III, 125, parle de crucifixion, ainsi que Diodore II, 1; mais dans Hérodote III, 159 et IV, 43, est employé un verbe qui signifie étymologiquement empaler. Nous ne pensons pas que tel puisse être le sens du mot hébreu thala, suspendre. Le passage Esther 5:14 de notre livre, où il est parlé dâun bois de 50 coudées, éloigne aussi lâidée de la crucifixion. Resterait donc la pendaison, après laquelle peut-être on clouait le corps contre la potence, au lieu de le livrer à là sépulture.
Cela fut écrit. Les rois de Perse avaient grand soin de conserver la mémoire de ce qui leur arrivait de considérable (Esdras 6:4), Xerxès avait auprès de lui, dans son expédition contre la Grèce, des scribes qui notaient en sa présence et le nombre de ses troupes et ce qui se passait dans les actions importantes (Plutarque, Vie de Thémistocle).