Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!
Click here to learn more!
Whole Bible (6)
versets 1-12
1 à 6 reprise de la pensée déjà énoncée à la fin du chapitre 5, que posséder nâest pas jouir
Prenez un homme chez lequel la notion de vie semble être arrivée à son plein accomplissement : richesse, honneurs, longévité, nombreuse descendance. à côté de lui, voyez-vous cet enfant mort-né, qui nâa pas même eu assez de vitalité pour arriver à terme ? LâEcclésiaste se fait fort de prouver que lâembryon a une meilleure part que ce riche qui nâa pas compris le secret de la joie et qui nâa rien su recevoir de Dieu. Telle est lâantithèse frappante qui lâinspire, et ce paradoxe va lui permettre de montrer sa virtuosité et de donner un relief nouveau à des pensées déjà touchées.
Il est un mal que jâai vu sous le soleil. Nous avons cette même formule, absolument pareille, dans Ecclésiaste 10:5; presque identique, dans Ecclésiaste 5:12. Ici les mots : et qui pèse lourdement sur lâhomme, remplacent lâépithète de fâcheux (il est un mal fâcheux) de Ecclésiaste 5:12.
Voilà un homme⦠On croit entendre lâEcclésiaste exposer son thème. On assiste à la reprise de la conversation. Il a commencé gravement au verset 1. Maintenant il sâanime : Tenez, par exemple ! Voilà un hommeâ¦
Mais Dieu ne lui permet pas dâen jouir, soit quâil meure avant le temps, soit quâune maladie cruelle vienne empoisonner sa vie, Vous voyez bien quâil faut compter avec Dieu !
Câest un étranger qui en jouit : après lui, ou bien sous ses yeux (Ecclésiaste 2:18-19).
Si son âme ne se rassasie pas de biens : sâil ne pratique pas la règle de conduite indiquée ci-dessus (Ecclésiaste 5:18 : jouir du bien comme dâun don de Dieu).
Et que même il nâait pas de sépulture. Si par son humeur chagrine il sâest aliéné le cÅur de ses proches, et que sa mort soit pour eux une délivrance, il sera porté en terre, mais ce ne sera pas réellement une sépulture, un deuil. Comparez Jérémie 22:13-19.
Un avorton. Ici lâEcclésiaste pense peut-être à Job 3:16.
Naît en vain. Heureusement pour lui sa naissance ne lâintroduit pas dans la vie.
Il nâa ni vu, ni connu le soleil. Il a passé des ténèbres aux ténèbres (verset 4) et nâa pas à aller de la lumière aux ténèbres, ce qui répugne toujours aux vivants.
Dâautres : Il nâa pas vu toutes les vanités et toutes les injustices qui ont lieu sous le soleil. Mais ici, opposé aux ténèbres, le soleil ne doit-il pas avoir un sens favorable ?
Reprise des versets 4 et 5. Nous avons vu déjà une répétition semblable dans Ecclésiaste 5:16.
Deux fois mille ans. Plus, et plus précis que verset 3. Double Méthusélah !
Sans voir le bonheur : parce que cet homme nâest pas entré dans une relation vivante avec lâAuteur de toute joie.
Tout ne va-t-il pas dans un même lieu : dans ce sépulcre (schéol) où ne se présentent plus dâoccasions de jouir et où fait absolument défaut tout ce qui constitue la vie.
Il ne faudrait pas conclure de ce verset quâaux yeux de lâEcclésiaste la vie présente nâa dâautre but que la jouissance. Il ne parle pas de ce quâil demande lui-même à la vie; il se place au point de vue de ce riche. Pour lui, il conseille de jouir dès ici-bas de ce que Dieu donne, mais il croit à un avenir heureux, que la sagesse procure à qui la pratique (Ecclésiaste 7:12).
7 Ã 12
Câest pourquoi, au lieu de se livrer à des soucis rongeurs et de prétendre se faire son sort à soi-même, il convient de se confier en Dieu. Le moyen dâavoir dans le présent la tranquillité du cÅur, câest de sâen remettre à Dieu pour cet obscur avenir qui lui appartient.
3>7 Ã 9
Lâhomme cherche continuellement à satisfaire ses besoins et ses désirs naturels (début verset 7), mais il nây parvient jamais : il y a en lui une âme dont le propre est dâaspirer toujours à quelque chose de nouveau (fin verset 7).
Cependant, laisser errer ses désirs, ne pas les réprimer et leur lâcher la bride, est une folie. Câest ce que le sage a compris et tel est lâavantage quâil a sur lâinsensé. Il sait se conduire en présence des vivants (verset 8) : franc dâambition et ne présumant pas de lui-même, il se contente dâun genre de vie modeste et ne froisse personne par des prétentions exagérées. Imitons-le en cela; bornons nos besoins; ce sera autant de vent que nous ne poursuivrons pas.
On voit par cette paraphrase que nous ne prenons point lââme (verset 7) dans le sens chrétien et religieux de ce mot, mais dans celui dâappétit, de principe de vie qui cherche à sâassimiler pour son bien ce qui lâentoure, sens quâil a souvent dans lâAncien Testament (Nombres 21:5; Proverbes 6:30 : pour se rassasier, littéralement : pour rassasier son âme; etc.).
10 à 12 impuissance de lâhomme en face de ce qui a été décidé par Dieu
Nouvelle démonstration de la folie quâil y a de sa part à laisser Dieu en dehors de ses calculs et à vouloir se substituer à la Providence et lui forcer la main.
Ce qui existe a dès longtemps été appelé par son nom. Non pas : sâest déjà souvent produit dans le monde (Ecclésiaste 1:9); mais : Ce qui arrive a été déterminé longtemps dâavance et existait aux yeux de Dieu. On donne un nom aux enfants quand ils naissent, aux choses quand elles se produisent. Devant Dieu, ce qui arrive existait et par conséquent avait un nom.
Ce quâun homme sera est déterminé. Il ne sâagit pas ici de lâattitude morale que lâhomme prendra vis-à -vis de Dieu, mais des circonstances extérieures de sa vie. Voir déjà Ecclésiaste 3:14. à quoi bon contester avec un Dieu pareil (Job 39:37-38) ?
Multiplier les paroles, les objections et peut-être les vÅux, les prières même, câest multiplier les vanités, si nombreuses déjà dans la vie.
Lâhomme serait exaucé et pris au mot par Dieu, quâil se trouverait peut-être avoir, dans son ignorance de lâavenir (Proverbes 20:24), attiré sur lui de vrais malheurs.