Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-20
1 à 7 sous une forme sentencieuse, lâauteur donne des règles de conduite relatives au culte, à la prière et aux vÅux
3>Culte
Prends garde à tes pieds. Comparez Proverbes 4:26. Nâentre dans le temple quâavec recueillement (Ãsaïe 1:12), en sorte que ton cÅur prenne part aux actes que tu vas y accomplir.
Pour écouter. On peut entendre ce mot de lâattention à la voix intérieure de Dieu; mais il sâagit plutôt de la lecture de la Loi et des Prophètes, et des interprétations quâon en donnait (Néhémie 8:3, note).
Vaut mieux que dâoffrir le sacrifice des insensés, littéralement : Plutôt que de ce que les insensés donnent un sacrifice, câest-à -dire que de ce quâil y ait parmi vous des insensés qui offrent un sacrifice et qui sâimaginent donner quelque chose à Dieu, en dépit de Psaumes 50:10-12.
Qui ne savent pas le mal quâils font. Ils ne réfléchissent pas et sâimaginent que lâacte extérieur suffit, tombant ainsi, à leur insu, dans une complète méconnaissance du droit de Dieu et dans une piété formaliste qui les tranquillise mal à propos et favorise en eux le péché.
Prière
Nâoublie pas la distance qui sépare la créature de son Créateur, et ne cherche pas plus à payer Dieu avec des paroles quâavec des sacrifices (Matthieu 6:7-8).
Ne te hâte pas dâouvrir la bouche, littéralement : Ne te précipite pas sur ta bouche. Si tu avais un jour lâhonneur dâêtre admis auprès dâun puissant de la terre pour lui présenter une requête, te laisserais-tu aller à un flux de paroles inconsidérées ?
Le cÅur ne peut suivre une si rapide émission de mots; il nây a rien de réel dans une pareille prière.
4 Ã 7 vÅux
Comparez Deutéronome 23:22 et Lévitique 27:1-34.
Sont visés ici les vÅux volontaires qui, à en juger dâaprès le Nouveau Testament, semblent être devenus fort fréquents dans les derniers siècles de lâancienne alliance.
Insensés : hommes légers qui, sans nécessité, se mettent dans une position fâcheuse si lâexécution de leur engagement leur devient onéreuse et dangereuse, car Dieu ne tient pas pour innocent celui qui prend son nom en vain.
Sur ta chair : sur ta personne (1 Corinthiens 11:30). à la fin du verset il est parlé du travail de cet imprudent, qui nâa pas accompli son vÅu et sur lequel ne reposera plus la bénédiction de Dieu.
Lâenvoyé [de Dieu] : le sacrificateur (Malachie 2:7; comparez les anges (envoyés) de Apocalypse 1:20), en présence duquel le vÅu avait été prononcé et devait être accompli.
Câétait une erreur, une méprise. Il y a eu entraînement (Lévitique 4:2, note) ! Des excuses qui rappellent ceci se rencontrent dans Malachie 1:7 et Matthieu 15:5-6.
Lâauteur revient à la pensée générale de la fin du verset 2 et met ses lecteurs en garde contre une religion vague qui laisse vivre dans un monde imaginaire et qui manque absolument de réalité.
Crains Dieu ! Devant lui on ne doit jamais prononcer que des paroles où lâon met tout son cÅur.
La pensée quâil y a un Maître suprême doit préserver du désespoir les opprimés.
Dans la province (medina, mot qui nâapparaît dans lâAncien Testament quâau temps de lâexil). Loin de la capitale, la justice peut être plus impunément violée. Cette province est ici la Palestine, car le lecteur peut voir ce qui sây passe.
Nâen sois point effrayé, littéralement : Ne tâécrie pas : Quâest-ce donc ? ou, comme dit 1 Pierre 4:12 : Ne trouve pas la chose étrange !
Car sur un homme élevé, le gouverneur, veille (a les yeux ouverts) un plus élevé, le roi.
Et sur eux (deux), un plus élevé encore, Dieu (Ecclésiaste 3:17); littéralement : des élevés, pluriel de majesté et de plénitude. Comparez Ecclésiaste 12:3; Proverbes 9:10.
Le verset 8 envisage comme pouvant se présenter le cas dâun roi qui ne protégerait pas ses sujets contre lâavidité dâun gouverneur. Ici, en passant, lâEcclésiaste indique de quelle façon un roi peut se rendre le plus utile à ses sujets : quâil fasse respecter la propriété foncière et les récoltes, et quâil encourage lâagriculture ! Dâautres traduisent : Le roi lui-même dépend de la campagne.
10 Ã 17 le contentement dâesprit est un grand gain
De lâoppression exercée par les grands, qui cherchent à sâenrichir au détriment des petits, lâEcclésiaste passe à lâamour des richesses en général. Peut-être aussi, ami de la vie simple et patiente des champs (verset 9), voit-il avec regret des gens en foule demander au commerce ou à lâindustrie des gains plus prompts.
Lâavare est toujours pauvre, dit Horace; et lâamour du gain grandit avec la fortune.
Nâen retire pas de profit. Lâavare est le simple gardien, et non pas le maître, de ses biens (Chrysostome).
Que de voir cela de ses yeux. La seule chose quâil retire de sa fortune, câest le chagrin de la voir dissipée par la nombreuse domesticité quâelle lui impose et par les parasites quâelle attire.
Du travailleur, et particulièrement de lâagriculteur. Vie frugale, favorable à la santé. La fable du savetier et du financier est lâillustration de ce verset.
Non seulement, pendant quâon les possède, les richesses ne donnent pas de vrai contentement, loin de là ; mais elles ont des ailes (Proverbes 23:5).
Pour son malheur. Quand le riche est ruiné par quelque revers subit, il est plus malheureux que sâil nâavait jamais été riche. Quelle folie que de se donner tant de mal pour amasser et garder ce qui peut, dâun moment à lâautre, procurer tant de chagrin !
Le fils quâil aura engendré nâen aura rien. Vanité plus grande encore que celle qui consiste à laisser sa fortune à des après-venants (Ecclésiaste 2:18).
Sorti nu du sein de sa mère. Comparez Job 1:21; Psaumes 49:18; 1 Timothée 6:7.
Répétition du verset 15, avec une affirmation plus précise encore : tout comme il était venu, au lieu de comme.
Toute sa vie il mange dans les ténèbres. Les repas sont dans la famille des moments de repos et de joie. Pour ce malheureux, sombre tristesse, humeur noire ! Posséder nâest pas jouir. Parmi les gens quâon appelle fortunés, que de figures moroses !
Dâautres traduisent : Il consume tous ses jours dans les ténèbres, et citent à lâappui Job 21:13; Job 36:14, où le verbe manger est évidemment pris dans un sens figuré.
Plein de chagrin, de malaise et dâaigreur, littéralement : Et des chagrins en foule, et sa maladie et aigreur. On peut se demander si sa maladie ne vise pas les maux inhérents à la nature humaine et dont il sera atteint comme dâautres, mais auxquels, pour lui, viendra par sa faute sâajouter un surcroît de chagrins et de difficultés.
18 Ã 20 conclusion
Seconde réponse provisoire, correspondant à Ecclésiaste 2:24-3.15. Il ne faudrait pas conclure de ce qui précède, semble dire lâEcclésiaste, que je condamne toute joie et toute richesse. Il y a un bonheur légitime, qui est celui que Dieu lui-même accorde (voyez les derniers mots du verset 18 et du verset 19). Quand on reçoit avec reconnaissance cette part de bonheur, on a de quoi oublier les peines de la vie, ou du moins ne pas sâen préoccuper trop (début verset 20). Il est très doux de pouvoir se dire que les biens dont on jouit sont un don de Dieu (fin du verset 20).
Ici donc lâidée particulière est quâil est permis de jouir du bonheur quâon laisse à Dieu le soin de vous dispenser, tandis quâil nây a pas de bénédiction sur ce quâon extorque, pour ainsi dire, à la Providence, par un effort tout personnel et par sa volonté propre.
Et de se réjouir de son labeur⦠Le sage lui-même doit travailler, mais dans un esprit de soumission, et non pas comme sâil pouvait être lâartisan de son bonheur.
Car lâhomme ne se préoccupe pas trop⦠Quand on a appris à travailler avec Dieu, et non pas seul, on a là une riche compensation à toutes les peines de la vie.
Dieu lui répond en réjouissant son cÅur. Cette joie est une réponse à son besoin de bonheur. Dâautres traduisent : Dieu donne un témoignage dâapprobation à la joie de son cÅur. On la sait ainsi de bon aloi, et lâon peut sây livrer sans arrière-pensée.