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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-33
1 Ã 5 introduction
Cette formule très solennelle fait ressortir lâimportance toute particulière du Décalogue. Le préambule suivant (verset 2) a le même but.
Ce nâest point avec nos pèresâ¦
Les pères sont ici tous les israélites qui ont précédé la génération actuelle depuis Abraham. Cette pensée que le privilège de lâalliance par le moyen de la loi a été réservé à ceux qui composent la génération actuelle, doit les pénétrer du sentiment de la grandeur de cette grâce.
Aujourdâhui tous vivants : merveilleusement préservés de tous les dangers qui vous menaçaient durant la traversée du désert et dans les guerres qui ont suivi. Toute la jeune génération avait été conservée en vie et était là , prête à jouir dès maintenant de tous les bienfaits de cette alliance.
Face à face : non pas dans le sens de Exode 33:11, comme un ami avec son ami; mais cependant comme un souverain condescendrait à parler directement à son peuple, chose extraordinaire en Orient.
Je me tenais alors⦠Dâaprès lâExode (Deutéronome 20:18-19), le rôle de médiateur de Moïse ne commença expressément quâaprès que Dieu lui-même eut proclamé le Décalogue tandis que dâaprès ce verset il semblerait quâil faut le faire commencer avant. Mais il est évident que ce verset est une parenthèse, comme le prouve le mot disant qui ne peut se rattacher quâà la fin du verset 4 (lâÃternel vous parla disant). Cette parenthèse (verset 5 jusquâà montagne) a pour but de faire ressortir avec force le contraste entre la proclamation du Décalogue, dans laquelle Dieu a parlé directement au peuple, et tout le reste de la législation sinaïtique, dans laquelle câest Moïse qui a déclaré au peuple la volonté de lâÃternel. On a expliqué ce verset dans ce sens que Dieu avait bien fait entendre sa voix au peuple, mais que celui-ci ne lâavait pas comprise distinctement, et que Moïse avait dû ensuite lui en interpréter le contenu; comparez Jean 12:28-29. Mais il nây a rien dans le récit de lâExode qui conduise à cette supposition; et elle ne peut guère sâaccorder avec le verset 4 et le verset 22.
Et vous ne montâtes point. LâÃternel avait dit, Exode 19:13, quâun son de trompette annoncerait le moment où lâinterdiction serait levée et où le peuple pourrait sans danger monter sur la montagne. Mais le peuple renonça lui-même à ce privilège (Exode 20:19 : il tremblait et se tenait à distance). Ce fait, rappelé ici par Moïse, que le peuple, après la scène de la promulgation, ne voulut point user de la liberté qui lui était accordée de monter sur la montagne, sert (comme le reste du verset) à prouver combien avait été terrifiante pour lui la communication immédiate avec lâÃternel.
6 Ã 22 Les dix commandements
Pour les questions générales qui se rapportent au Décalogue, voir Exode 20, notes. Quant aux différences qui existent entre le texte du Deutéromone et celui de lâExode, différences qui nâaltèrent en rien le sens des commandements, on ne peut douter que la forme de lâExode ne soit lâoriginal. Nous nous rendons compte facilement des modifications apportées ici au texte de lâExode, en constatant le caractère dâexhortation qui, comme nous le verrons, se fait sentir dans ce morceau. aussi bien que dans tout le reste des discours du Deutéronome. Ce nâest plus Dieu qui commande, comme dans lâExode; câest Moïse qui rappelle le commandement divin, comme cela ressort dâailleurs très expressément de cette formule deux fois répétée : Comme lâÃternel ton Dieu te lâa commandé (versets 12 et 16). Moïse ne change rien pour le fond à la loi divine elle-même, mais il insiste, suivant quâil le juge à propos, sur certains points propres à toucher le peuple; voir versets 15 et 16. Nâa-t-on pas le droit de dire que Moïse seul pouvait, en exhortant son peuple, se permettre de modifier de la sorte le texte des commandements divins quâil lui avait lui-même transmis autrefois ? Du reste, cette liberté dont use Moïse nâest pas plus grande que celle avec laquelle Jésus cite les commandements (Matthieu 19:18-19; Marc 10:19).
Garde : terme plus énergique que souviens-toi, Exode 20:8. Il faudra de la part dâIsraël un sérieux et continuel effort pour ne pas se laisser entraîner par lâexemple des nations voisines à négliger la célébration de ce jour.
Comme lâÃternel ton Dieu te lâa commandé. Ces mots rappellent la proclamation de lâExode.
Ni ton bÅuf, ni ton âne, ni tout ton bétail. LâExode dit simplement : Ta bête. Lâénumération plus complète du Deutéronome est en rapport avec le caractère de ce livre, qui insiste constamment sur les dispositions de bienveillance et dâhumanité. Comparez Deutéronome 14:28-29; Deutéronome 15:1-2; Deutéronome 16:11; Deutéronome 16:14; Deutéronome 24:17.
Afin que ton serviteur et ta servante se reposent comme toi. On ne cesse de répéter que Moïse motive ici le commandement du sabbat autrement quâil ne lâest dans lâExode, où il est fondé sur le récit de la création. Câest une erreur. Moïse ne motive nullement le commandement en lui-même; conformément au caractère de ce discours, il rappelle seulement au peuple une circonstance qui doit lâencourager dans son observation. Câest là la raison pour laquelle Moïse ne dit plus, comme dans lâExode : Car (ki) lâÃternel a faitâ¦, mais substitue à ce car un afin que : Afin que ton serviteur et ta servante⦠On retrouve donc ici le caractère exhortatif qui domine toute cette répétition de la loi.
Et tu te souviendras⦠Rien de plus touchant que cet appel au souvenir des douleurs attachées à lâétat de servage, souvenir qui doit éveiller dans le cÅur dâIsraël un sentiment dâintérêt compatissant pour ceux qui servent au milieu de lui. Au jour du sabbat, ils participent en quelque sorte à la délivrance qui fut accordée au peuple entier. On explique souvent la différence entre le texte du Deutéronome et celui de lâExode, en supposant que le quatrième commandement (et de même le deuxième, le cinquième et le dixième) ne contenaient primitivement quâune simple et brève défense, comme les autres, et que les développements qui lâexpliquent sont des adjonctions postérieures provenant de mains différentes. Mais il nous paraît plus aisé dâadmettre que Moïse lui-même ait substitué, non pas un motif à un autre, mais à la raison du repos hebdomadaire un motif touchant à lâobserver, que de supposer quâun document de lâimportance du Décalogue ait été exposé à subir des adjonctions de la main de celui-ci ou de celui-là , dans tel sens ou dans tel autre.
Comme lâÃternel ton Dieu⦠Voir verset 12.
Et afin que tu sois heureux. Développement ajouté à la promesse de lâExode et propre à renforcer lâencouragement quâelle renferme.
17 à 24 Ces versets forment en hébreu les versets 17 à 18
La copule et par laquelle sont liés tous ces commandements nâest pas accidentellement ajoutée. Autant la forme brisée sous laquelle ils se suivent dans lâExode est conforme à la teneur dâune proclamation législative officielle, autant ce et qui les lie ici convient au caractère familier et encourageant du discours dans la situation du Deutéronome.
Faux témoin. Il y a dans lâoriginal un autre terme (schave : néant, vanité) que dans Exode 20:16 (schéker : mensonge).
La femme de ton prochain. Voir Exode 20:17, note. La priorité donnée ici à la femme ne provient point nécessairement, comme on lâa prétendu, dâun état de civilisation plus avancé que celui dans lequel fut donné le commandement de lâExode. Elle sâexplique suffisamment par le fait, que Moïse tient à faire bien ressortir le lien moral supérieur qui unit la femme à lâhomme et qui la distingue profondément de toutes les autres propriétés de celui-ci. Câest un sentiment analogue à celui dans lequel la priorité est accordée à la mère par rapport au père, Lévitique 19:3. Câest de là aussi que provient lâadjonction du terme : le champ, à la suite de la maison de ton prochain, qui sert à compléter lâidée de la propriété matérielle. Ce terme est en rapport avec lâentrée prochaine en Canaan. La distinction entre la femme et les autres biens est encore accentuée ici par la différence des verbes chamad, convoiter, et ava, envier.
Ce verset correspond en hébreu au verset 19.
Il ne dit rien de plus. Ces mots peuvent sâentendre de deux manières. Ou bien : Dieu nâajouta pas un onzième commandement. Le nombre dix était en effet à lui seul lâindication dâune totalité complète. Ou bien : Dieu ne parla jamais depuis lors directement à son peuple. Dans ce second sens ce mot rappelle la parenthèse du verset 5.
Il les écrivit⦠Voir Deutéronome 9:9-11 une mention plus détaillée de ce fait.
23 Ã 31
Cette démarche du peuple effrayé auprès de Moïse, nâest mentionnée que brièvement Exode 20:18-19; elle est sans doute rappelée ici dâune manière plus complète dans le but, dâamener la réponse touchante de lâÃternel (verset 29) qui nâétait point rapportée dans lâExode : Oh ! Sâils avaient toujours ce même cÅurâ¦! Cette parole divine est une invitation à la génération actuelle de revenir aux sentiments de crainte profonde de lâÃternel et de sincère humilité, qui animaient en ce moment-là leurs pères. Il est difficile de croire quâun autre que Moïse eût pu compléter par cette parole de Dieu lui-même le récit de cette scène.
Lâhomme rester vivant. Comparez Exode 33:20; Deutéronome 4:33; Juges 13:22; Luc 5:8.
Puisque vous ne voulez pas monter sur la montagne, comme vous auriez eu la liberté de le faire, retournez dans vos demeures.
32 et 33
Clôture du discours de Moïse, avant de passer aux exhortations quâil veut rattacher à la répétition du Décalogue.