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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-29
2 Ã 5 Introduction
Lâauteur date la royauté de lâÃternel sur Israël du moment où il lui a donné sa loi (verset 5). Lâapparition de lâÃternel sur Sinaï est présentée sous lâimage dâun majestueux lever de soleil. Lâastre du jour apparaît du haut du Sinaï et son éclat resplendit, jusque sur les montagnes de Séir et de Paran, à lâest et au nord.
Pour eux. Ce jour qui se lève, câest la connaissance de la loi qui est accordée, comme un don spécial, à Israël.
Des saintes myriades : des anges dont le cortège entoure lâÃternel qui sâavance lui-même du milieu de leurs phalanges pour parler à son peuple.
Des jets lumineux. Lâexpression employée est très obscure. On lui a donné un sens spirituel : le feu de la connaissance. Nous y verrions plutôt la continuation de lâimage du soleil levant : les rayons projetés qui sont lâimage de la lumière que la loi répand dans les cÅurs (Psaumes 19).
Les peuples. Si lâon traduit, comme le font plusieurs : Certainement il chérit⦠on doit voir dans les peuples les tribus dâIsraël (Genèse 49:10). Mais le sens plus exact est : Il chérit aussi⦠et, dans ce cas, le mot de peuples doit désigner comme si souvent, les peuples en général (Genèse 27:29; Exode 15:14; Deutéronome 32:8; Ãsaïe 8:9; Psaumes 33:10), et dans notre chapitre même, versets 17 et 19). Lors même que Dieu sâest révélé si spécialement à Israël, il aime aussi les autres peuples. Celle idée est amenée par lâopposition au mot : pour eux (Israël), deux fois répété dans ce qui précède. Nous retrouvons ici une pensée analogue à celle dâExode 19:5-6, où, tout en déclarant Israël son peuple choisi, Dieu a soin dâajouter : Toute la terre est à moi ! et où le même mot ammim (les peuples) est employé pour désigner les peuples en général.
Tous ses saints. Dans cette même parole de lâExode, Israël est appelé : la nation sainte, pour le distinguer des autres peuples.
En ta main : à ta disposition, prêts à te servir. Plusieurs ont entendu par là les anges (verset 2); dâautres, les israélites pieux uniquement, en opposition au reste du peuple. Le sens plus général, tout Israël, nous paraît plus naturel : Tu chéris tous les peuples, mais entre tous, Israël est ton peuple. à remarquer le changement de la troisième à la deuxième personne dans une seule et même proposition : tous ses saints, en ta main. De pareils changements de personnes sont très fréquents dans lâAncien Testament, mais surtout dans ce morceau.
Et eux : ses saints; ce peuple saint et lui seul.
Se sont rangés à tes pieds : allusion à la scène de la promulgation de la loi, où le peuple était rangé au pied de la montagne sainte.
De ce verset il paraît résulter que ce nâest pas Moïse lui-même qui a rédigé ce morceau, comme aussi il nâest point dit, comme du chapitre 32, que ce soit lui qui lâait écrit.
Câest dans cette assemblée plénière des tribus au pied du Sinaï que lâÃternel inaugura la théocratie et quâil fut reconnu par Israël comme son Roi.
6 à 25 les bénédictions
Lâénumération commence par Ruben, lâaîné, comme dans Genèse 49. Le second en âge, Siméon, est omis en raison du châtiment de dispersion dont Jacob lâavait menacé et en vertu duquel il ne devait avoir ni individualité propre, ni territoire à part en Israël. Lévi devait, dâaprès la même menace, partager son sort, mais il a été relevé en partie du châtiment annoncé, en vertu dâun choix qui, tout en laissant subsister la forme du châtiment (la dispersion), lui a rendu une place particulière et, à certains égards, la première de toutes. Avant de parler de lui, lâauteur prononce la bénédiction de Juda, auquel avait été transmis par Jacob le droit dâaînesse enlevé à Ruben. à la suite de Juda et de Lévi sont placés les deux fils de Rachel, la bien-aimée, puis les deux fils de Léa, non encore nommés, Zabulon et Issacar; enfin les quatre fils des servantes. Asser est séparé de Gad, fils comme lui de Zilpa, pour que lâénumération se termine par une bénédiction éclatante qui couronne dignement le tout, celle dâAsser, dont le nom signifie heureux. La réunion de Manassé et dâÃphraïm en une tribu unique aurait réduit le nombre des tribus à dix, si Lévi, ordinairement mis en dehors, ne reprenait ici sa place. Quant à lâomission de la douzième tribu (Siméon), voir plus haut.
Que Ruben vive. Le titre qui précède les autres bénédictions manque ici, parce que Ruben est nommé dans le corps même de la bénédiction. Le sens est celui-ci : Quâil ait sa place parmi les tribus (quâil ne soit pas dispersé au milieu dâelles, comme Siméon et Lévi; voir la menace Genèse 49:5-7), mais rien de plus; car le crime du premier-né de Jacob continue à peser sur la tribu descendue de lui. Câest ici quâaurait dû venir Siméon.
Le titre oppose fortement Juda à Ruben
Ãcoute⦠et le ramène. Ceux qui placent la composition de ce chapitre à une époque très postérieure sont embarrassés par ce passage. On a supposé que ce vÅu de voir revenir Juda vers son peuple a été exprimé par un auteur appartenant au royaume des dix tribus et quâil voulait par là inviter Juda à venir se réunir à ce royaume. Mais que signifieraient dans ce cas les premiers mots : Ãcoute la voix de Juda ? Dans le sens proposé, ce serait, au contraire, la voix dâIsraël rappelant à lui Juda, que Dieu devrait être prié dâécouter. Et dans toute lâÃcriture, il est question, non du retour de Juda aux dix tribus, mais, au contraire, de celui des dix tribus à Juda. Il nous paraît que lâauteur contemple Juda, le chef des tribus israélites, partant en guerre pour une expédition contre les ennemis dâIsraël. La voix de Juda que Dieu est supplié dâécouter est la prière de toute la tribu demandant victoire pour son armée. Le terme de ramener se rapporte au retour de lâarmée victorieuse. Les deux versets suivants conviennent parfaitement à ce sens. Juda nous apparaît dans cette strophe comme lâIsraël idéal et victorieux, de même que dans Genèse 49.
à la tribu dotée de la suprématie politique succède la tribu à qui est accordée la prééminence religieuse au sein du peuple. Comme cette bénédiction sâadresse à Lévi et à toute sa tribu, nous ne pouvons appliquer lâexpression : Lâhomme pieux, ton serviteur, quâà Lévi lui-même, comme personnification de tous ses descendants, câest à cette tribu que sont confiés les Urim et les Thummim (voir Exode 28:30), en la personne du souverain sacrificateur. Câest cette tribu qui, en la personne de Moïse et dâAaron, a été appelée à subir lâépreuve par laquelle le peuple a tenté lâÃternel à Massa; voir Exode 17, et surtout au verset 2 de ce chapitre lâexpression : Donnez-nous, qui ne peut sâappliquer quâà Moïse et Aaron. Câest elle qui, en leur personne également, a subi une nouvelle épreuve à Mériba de Kadès (Nombres 20). Le fait que, dans ces deux cas, la révolte du peuple contre lâÃternel se porta spécialement contre ces deux membres de la tribu de Lévi, prouve que la cause de cette tribu se trouvait déjà identifiée dans une certaine mesure avec celle de Dieu.
Ce fut cette tribu enfin qui, à lâoccasion du veau dâor, fournit les instruments de la sentence divine quâils exécutèrent sur leurs compatriotes sans aucun égard pour les liens de la chair.
Récompense de Lévi
Il est chargé de la sainte mission dâenseigner la loi à son peuple et cela en la personne des Lévites dispersés dans ce but au milieu du peuple; puis câest encore Lévi qui présente à Dieu lâencens et les sacrifices, en la personne des sacrificateurs.
Bénis, ô Ãternel, sa force : donne efficacité à son ministère.
Brise les reins⦠Ces paroles sont inspirées par le souvenir du châtiment épouvantable dont furent frappés les adversaires du ministère lévitique (Nombres 16), et sâappliquent à tous ceux qui prétendraient renouveler cette opposition.
La place assignée ici à Benjamin qui, conformément au rang dââge, était le dernier dans la bénédiction de Jacob, sâexplique probablement par cette expression : chéri de lâÃternel. On voit, par lâhistoire des fils de Jacob en Ãgypte, combien Benjamin était particulièrement cher à son père, comme fils de Rachel, lâépouse bien-aimée, et comme le fils cadet. Câest comme tel quâil est resté aussi, malgré sa petitesse, la tribu favorite de lâÃternel. Sans doute. son histoire subséquente ne justifierait guère ce titre, sâil lui avait été donné postérieurement. Il faudrait lâexpliquer, dans le cas de la composition très postérieure de notre chapitre par le fait que Jérusalem et le temple étaient situés dans le territoire de cette tribu.
Il habite en assurance auprès de lui, littéralement : sur lui. Cette expression a été prise dans le sens local et appliquée au fait que le temple fut bâti sur le territoire de Benjamin; mais elle peut sâentendre aussi dans un sens purement spirituel.
Il repose entre ses épaules. Le il peut se rapporter à Benjamin, qui serait ici comparé à un enfant que son père porte sur son dos, ou bien ce il peut désigner lâÃternel, en ce sens que Dieu serait présenté comme résidant entre les épaules, câest-à -dire entre les collines de Benjamin. Ce dernier sens est peu naturel, parce que le temple était situé, non entre les collines (dans la vallée), mais sur lâune des collines. Et lâimage de lâÃternel reposant sur les épaules de Benjamin serait bien étrange, tandis que celle de Benjamin reposant sur les épaules de lâÃternel se comprend aisément; comparez Exode 19:4. Même image appliquée au rapport de Dieu à Israël, Deutéronome 1:31. Cette bénédiction ne présente aucun rapport avec celle donnée à Benjamin par Jacob (Genèse 49:27).
Les bienfaits de la pluie, de la rosée et des sources qui sont si rares et si précieuses en Palestine.
Plantes qui mûrissent annuellement, comme les céréales, la vigne, les oliviers; puis celles qui mûrissent dâun mois à lâautre, comme les plantes potagères.
Les meilleurs produits des montagnes antiques : le lait, le miel, les forêts.
Les épithètes : antiques et éternelles, caractérisent souvent les montagnes comme ce quâil y a de plus solide sur la terre. Genèse 49:26.
Et des dons exquis. Résumé de toute lâénumération précédente.
à tous ces biens terrestres sâajoute le bien suprême qui leur donne leur véritable prix : la faveur de ce Dieu de lâalliance qui est apparu pour la première fois à Moïse dans le buisson ardent pour la réalisation de ses antiques promesses.
Prince de ses frères : Genèse 49:26.
Ce verset décrit la force irrésistible dâÃphraïm. Il est appelé le taureau premier-né de Joseph, parce que, quoique le cadet, Jacob lui a donné la position de premier-né, et parce que cette expression désigne ordinairement le fils le plus fort.
Les milliers de Manassé. Le terme de milliers, beaucoup plus faible que celui de myriades, indique lâinfériorité numérique de Manassé; voir dans Nombres 10:36 les mêmes expressions.
Cette bénédiction concerne, comme la précédente, deux tribus, quoique le titre nâen mentionne quâune seule : Et pour Zabulon, il dit. Ici, comme dans Genèse 49:13, Zabulon, le cadet, est nommé en tête; autre analogie avec la bénédiction précédente. Lâauteur, comme celui de Genèse 49, discerne en chacune de ces deux tribus une physionomie différente. Zabulon se livrera à des expéditions commerciales; Issacar sera plutôt agricole et sédentaire.
Le premier attirera à lâÃternel de nombreux adorateurs, en retour de tous les biens dont il le comble, de sorte que des troupes nombreuses se joindront à lui pour aller adorer sur la montagne où se trouvera le lieu de culte du vrai Dieu. Ses richesses viendront spécialement du commerce maritime, de la pêche en général, de la pêche de lâinsecte à pourpre en particulier, et peut-être aussi de la fabrication du verre (le sable de la mer).
Sacrifices de justice : offerts dans les dispositions convenables (Psaumes 4:6).
Le territoire de Zabulon paraît avoir atteint la côte de la mer Méditerranée immédiatement au sud de la Phénicie. Celui dâIssacar sâétendait à lâintérieur vers lâest et renfermait la grande et fertile plaine dâEsdraélon. Il est vrai quâau moment du partage du pays (Josué 19:10-16) le territoire de Zabulon paraît sâêtre arrêté au Carmel. Mais ou bien câest ici une description idéale du territoire de Zabulon qui ne sâest point réalisée plus tard (comparez Genèse 49:13, note), ou bien il faut admettre quâà la suite du partage qui avait exclu Zabulon des bords de la mer, il a lui-même étendu son territoire et occupé la côte entre le Carmel et la Phénicie. Cette portion de la Terre Sainte était celle où Israël fut le plus mêlé avec les païens; elle a porté plus tard le nom de Galilée des Gentils.
Gad avait reçu un vaste territoire au-delà du Jourdain.
Déchire bras et tête : comme une lionne, couchée dans son antre, déchire sa proie. Voir Genèse 49:19, note.
Il a jeté les yeux⦠Câétaient, paraît-il, les Gadites eux-mêmes qui, dâaprès Nombres 32:2; Nombres 32:6; Nombres 32:25; Nombres 32:29, etc., avaient pris lâinitiative de la démarche en vertu de laquelle deux tribus et demie étaient restées à lâest du Jourdain.
Les prémices : le premier territoire conquis.
Car là une part de chef⦠: une part telle quâon lâassigne à un chef. On peut traduire aussi : une part accordée par le chef (Moïse).
Elancé en tête du peuple : comparez Nombres 32:17.
Ce qui était juste : ce à quoi il sâétait engagé devant Dieu envers le reste du peuple (Nombres 32:25-27).
Ses jugements en commun avec⦠: les jugements de Dieu sur les Cananéens, à lâextermination desquels il a concouru fidèlement de concert avec tout le peuple.
Jacob avait surtout fait ressortir lâhabileté et la ruse de Dan (Genèse 49:19); il sâagit ici de sa force et de son agilité qui sont comparées à celles du lion des forêts de Basan se jetant à lâimproviste sur sa proie.
Prends possession. Pour jouir de sa riche part, Nephthali doit la conquérir lui-même.
De la mer. Ici, la mer de Galilée. Le mot suivant, que nous traduisons par midi (comparez aussi Ãzéchiel 40:24; Ãzéchiel 42:12), paraît désigner ici une région chaude et fertile, telle que lâest la côte occidentale du lac de Genézareth.
QuâAsser soit béni entre les fils : entre tous les fils de Jacob; quâil mérite son nom, qui signifie heureux. Dâautres traduisent : béni en fils : quâil ait une belle et nombreuse postérité. Lors du premier dénombrement. Asser comptait 1500 hommes; lors du second, 53000 déjà . Dâautres encore : Béni par les autres tribus qui tireront de cette tribu des produits excellents (Genèse 49:20) En faveur de ce dernier sens on peut alléguer ce qui suit le favori de ses frères.
Son pied dans lâhuile. Sa demeure sera sur des montagnes couvertes dâoliviers (Josèphe, Guerres des Juifs II, 22).
Tes verrous : les portes de tes forteresses (1 Rois 4:13). En Orient, les serrures sont, ordinairement de bois.
26 Ã 29 conclusion
Les bénédictions particulières qui précèdent se fondent et se résument en une bénédiction générale.
Jésurun : verset 5
Câest une retraite⦠Tout ce verset rappelle le psaume 90 de Moïse.
Extermine ! Israël nâa plus quâà tuer ceux que son Dieu a abattus devant lui (2 Samuel 5:24).
La source de Jacob : le peuple issu de lui qui se renouvelle continuellement.
Solitaire (Nombres 23:9; Michée 7:14) : dans un territoire choisi à part et comme à lâécart de tous les autres peuples.
Qui est comme toi ? Le peuple dâIsraël est aussi unique en son genre que lâest son Dieu (verset 26).
Te flatter : en raison de la crainte quâils ont de toi (Psaumes 18:45).
Leurs lieux élevés; leurs forteresses.
Sur la bénédiction de Moïse
La date de la composition de ce morceau est difficile à déterminer. Si le contenu en est attribué à Moïse, notre texte ne lui en attribue pas la rédaction. Le verset 4, où il est parlé de Moïse à la troisième personne, les détails donnés dans les versets 18 et 19 sur le commerce maritime de Zabulon, les richesses quâil lui procurera et lâinfluence religieuse exercée par lui sur ses voisins, au verset 23 sur la position de Nephthali près de la mer de Galilée. semblent. supposer la conquête accomplie. Dâautre part, le peuple est envisagé comme formant encore un tout parfaitement uni. Lâindice du schisme entre les deux royaumes, que lâon a cru trouver dans la bénédiction de Juda, est entièrement illusoire, comme nous lâavons constaté; la preuve que lâon a trouvée, dans la bénédiction de Benjamin, dâune date postérieure à la construction du temple, est pour le moins incertaine. En échange, le souvenir si vivement exprimé de lâétablissement de Gad dans son territoire à lâest du Jourdain et de son empressement à sâassocier au reste du peuple pour la conquête de Canaan, et lâéloge donné à la vaillance déployée par Juda dans lâachèvement de la conquête, paraissent placer la composition dans un temps très rapproché de lâétablissement du peuple dans la Terre promise. On peut même envisager cette bénédiction comme lâinauguration solennelle de ce grand fait de lâhistoire nationale du peuple, et, si elle nâa pas été rédigée par Moïse, elle peut bien être la libre reproduction dâun dernier adieu du législateur à son peuple. Câest ce que nous paraît indiquer le verset 4.