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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)
versets 1-37
1 à 23 De Kadès aux premières conquêtes
3>1 Ã 3 les trente-huit ans de punition
Après un séjour prolongé à Kadès commença pour les Israélites, une longue période de vie nomade dans le désert, à lâouest des montagnes de Séir, entre Kadès et le golfe Elanitique. Câest à ce temps que sâappliquent les mots : Nous tournâmes longtemps autour de la montagne de Séir. Moïse ne dit rien des événements qui remplirent ces trente-huit années. Voir Nombres 20, introduction. Ce temps, en effet, ne fut marqué par aucun progrès digne dâêtre signalé dans lâhistoire dâIsraël.
Pour sâêtre refusé à faire le pas décisif quand Dieu lây appelait, le peuple fut condamné à aller et venir pendant de longues années, sans plus faire un pas en avant. Le récit recommence à partir du moment où lâÃternel leva la malédiction qui pesait sur le peuple en disant : Vous avez assez fait le tour de ces montagnes.
4 Ã 8 Relations avec Ãdom
Cette période arrivée à son terme, Israël, réuni de nouveau à Kadès, reçut lâordre de reprendre le chemin de la mer Rouge pour passer au sud dâÃdom et marcher ensuite vers le nord, à lâest du pays de Séir.
Ils auront peur de vous. Les Ãdomites, qui avaient fermé le passage à Israël dans la partie septentrionale de leur territoire, protégée par de hautes montagnes (Nombres 20:14-21) nâosèrent sâopposer à leur passage entre lâextrémité méridionale de leur pays et la mer Rouge.
Soyez bien sur vos gardes : pour ne pas vous laisser aller à les attaquer. Plus tard David soumit ces différents peuples (Psaumes 60:10), mais sans les détruire.
Vous leur paierez⦠et vous boirez : Vous ne mangerez et ne boirez que ce que vous aurez auparavant payé.
Car lâÃternel ton Dieu tâa béni. Moïse fait ressortir ici le fait que, grâce à la bénédiction de son Dieu, même durant cette époque de châtiment, Israël pourra faire cette dépense sans risquer de sâappauvrir. Comparez Nombres 23:1, pour Ruben.
Il a connu ta marche. Le mot connaître, tel que lâemploie lâÃcriture, implique un sentiment de sollicitude (Psaumes 1:6).
Et le chemin de la vallée. Ils laissèrent à gauche cette longue vallée de lâAraba qui va du sud au nord, du golfe Elanitique à la mer Morte, et à droite les deux villes situées au nord de ce golfe. Puis, tournant vers le nord, ils longèrent dans le désert syrien la frontière orientale dâÃdom.
9 Ã 13 Relations avec Moab
Ce peuple est nommé ensuite : les enfants de Lot, pour faire comprendre que câest sa parenté avec Israël qui est le motif de cette défense.
Jâai donné Ar. Ar, la capitale des Moabites, désigne ici en même temps toute la contrée qui en dépend. Jâai donné : dépouiller ce peuple serait porter atteinte à la dispensation divine.
10 Ã 12
Cette notice ethnographique interrompt évidemment le discours de Moïse, qui reprend au verset 13. Câest une remarque explicative, dâabord ajoutée en marge, et qui, pour quâelle ne se perdit pas, a été introduite dans le texte. Lâintention du copiste qui lâa formulée a été de faire ressortir lâanalogie entre le don dâun territoire que Dieu avait fait aux autres peuples parents des Israélites et membres de la famille dâAbraham, avec celui quâil a fait aux Israélites eux-mêmes en leur donnant Canaan. Il est à remarquer en effet que tous les membres de la famille dâAbraham ne furent point les habitants primitifs de ces contrées et quâils ne les possédèrent que plus tard par une dispensation divine.
Les Emim : les terribles. Il a donc fallu le secours de Dieu pour que les Moabites pussent faire cette conquête (verset 21).
Les Anakim : voir Deutéronome 1:28.
Des Réphaïm : des géants. Voir Genèse 15:5, note.
Les Horiens. Ce mot signifie habitants des cavernes (Genèse 14:6). Les montagnes de Séir abondent en grottes naturelles.
Devaient⦠Nous rendons ainsi le futur, destiné à faire ressortir la dispensation divine.
Comme Israël a fait. On voit par ces mots que la notice versets 10 à 12 a été ajoutée après lâétablissement du peuple en Canaan.
Le discours reprend
Zéred : la limite entre le désert et Moab. Voir Nombres 21:12, note.
14 Ã 23 Relations avec les Ammonites
Cette mort nâétait pas seulement un événement naturel; câétait Dieu qui frappait.
Qui est Ar. Ar est sur la rive méridionale de lâAmon, qui formait la frontière septentrionale de Moab (Nombres 21:13-15).
20 à 23 Notice interrompant le discours, semblable à celle des versets 10 à 12
Le nom de zamzummim signifie par onomatopée : les tumultueux. à lâoccasion de la destruction de ce peuple par les Ammonites, lâauteur de cette annotation rappelle un fait analogue, qui sâétait accompli à la limite sud-ouest du pays de Canaan, au bord de la Méditerranée. Les Avviens, anciens habitants de cette contrée, avaient été dépossédés par le peuple des Caphthoriens ou Philistins; seulement il ne dit pas de ceux-ci : Dieu leur a donné.
Les faits relevés dans ces notices historiques (versets 10 à 12 et 20 à 23) devaient frapper les Israélites, en leur montrant que parmi les peuples dont le territoire touchait au leur, il en était quatre, les Philistins, les Ãdomites, les Ammonites et les Moabites, qui avaient, comme eux, dépossédé des nations de race cananéenne et préludé ainsi à la conquête accomplie par eux.
Avviens : tribu de pasteurs qui habitaient les steppes voisins de Gaza. Elle appartenait sans doute à cette couche de populations primitives dont faisaient partie les Horiens et les Emim. Il ne faut pas les confondre avec les Héviens (Genèse 10:17).
Bourgades (chatsérim) : des enclos; ce que les Arabes modernes appellent des douars ou stations temporaires quâils établissent au désert. Cette expression sâoppose tacitement à lâidée des villes fortifiées des Philistins.
Détruits : mais non sans laisser quelques restes assujettis aux Philistins (Josué 13:3), comme les restes des Cananéens en Israël après la conquête.
Caphthor : lâîle de Crète (Genèse 10:14).
24 Ã 37 Victoire sur Sihon, roi de Hesbon
LâArnon, aujourdâhui Wadi Modjib. frontière nord du pays de Moab (Nombres 21:13, note). En le franchissant Israël entrait dans le territoire du roi cananéen Sihon. Câétait le moment décisif où la conquête allait commencer.
Ta frayeur et ta crainte : celles que tu inspires. La crainte est un sentiment plus durable que la frayeur. Comparez le cantique Nombres 21:27-30, où lâon voit quelle joie causa aux Israélites leur victoire sur Sihon, jadis vainqueur des Moabites, et de quel découragement cette même victoire dut frapper tous les peuples voisins, ennemis des Israélites.
Kédémoth. Voir Nombres 21:21, note. Ce territoire, dont le nom signifie quartiers orientaux, échut plus tard à la tribu de Ruben (Josué 13:18); la ville de Kédémoth fut lâune des quatre villes rubénites assignées aux Lévites (1 Chroniques 6:79). Lâordre de commencer la conquête en sâemparant du territoire de Sihon nâexcluait pas une démarche préalable comme celle que Moïse raconte ici; voir le verset 30.
Ainsi en ont usé. Voir verset 8, note. Cette parole ne contredit point le refus du roi dâÃdom (Nombres 20:20), puisque ce refus eut lieu longtemps avant le moment dont parle ici Moïse. Il sâagissait alors de traverser le pays dâÃdom dâoutre en outre (de lâouest à lâest), depuis Kadès; maintenant Israël sâest borné à en longer la frontière (du sud au nord), du côté du désert. Il paraît que dans cette fin de leur voyage les Israélites ne rencontrèrent pas dâhostilité et purent se procurer à prix dâargent ce qui était nécessaire à leur subsistance; câest ce quâimpliquaient déjà les versets 5 et 6. Pour la difficulté que présente Deutéronome 23:4 comparé à notre verset, voir à ce passage.
Endurci. Cette expression désigne, comme dans le cas de Pharaon avec lequel celui-ci a beaucoup dâanalogie, lâaveuglement contre nature qui empêcha Sihon de céder aux motifs de simple prudence qui auraient dû lui faire accepter cette proposition équitable. Dieu ne le rendit pas plus orgueilleux quâil ne lâétait devenu à la suite de ses éclatantes victoires et de la fondation dâun royaume si considérable. Il fit seulement que les raisons de sagesse ne lâemportèrent pas chez lui sur les inspirations de lâorgueil. Dans le principe Dieu nâavait point promis à Israël un territoire à lâest du Jourdain. Mais cette contrée ayant été récemment conquise par Sihon, de moabite quâelle était, était par là devenue cananéenne, et câest là ce qui fit quâil fut permis à Israël de sâen emparer. Cela nâempêcha point quâIsraël ne dut remplir le devoir auquel lâobligeait lâhumanité, lâoffre de passer sur ce territoire sur pied de paix. Indépendamment de ce que Dieu se proposait de faire, Israël devait accomplir toute justice.
Jahats : voir Nombres 21:23
Interdit : voir Nombres 21:2, note.
Depuis Aroër et la ville qui est au milieu de la vallée : câest-à -dire Aroër et Ar. Ces deux villes figurent ici, lâune comme dernière ville appartenant à Moab et formant sa frontière septentrionale; lâautre comme première ville appartenant à Israël et formant sa frontière méridionale. Aroër était située sur la crête de rochers élevés qui forme le bord septentrional du beau vallon verdoyant où coule lâArnon; Ar était située dans la vallée même, sur le bord méridional de la rivière. Son nom nâest pas indiqué ici; il lâavait été versets 9, 18, 29.
Il est parlé dâAroër dans lâinscription célèbre de la stèle de Mésa, ce roi moabite dit quâil la reprit sur Israël au temps dâAchazia. Les ruines portent encore aujourdâhui le nom de Araïr. Près de ces ruines sont les restes dâun immense viaduc, qui sous la domination romaine traversait toute la vallée.
Jusquâà Galaad : jusquâà la contrée montagneuse située au sud du torrent de Jabbok. Voir sur le sens tantôt plus large, tantôt plus restreint du mot Galaad, Nombres 32:1, note.
Du pays des fils dâAmmon. Voir au verset 19.
Tu nâapprochas point⦠Lâexpression suivante : ni dâaucun endroit qui touche le Jabbok, est précisée par celle-ci : ni des villes de la montagne; il sâagit uniquement de la contrée montagneuse où le Jabbok a ses sources et quâil traverse dans son cours supérieur et oriental. Car le verset 36 dit expressément que les Israélites sâemparèrent du territoire situé au nord de lâArnon jusquâau Jabbok, et câest ce que confirme Josué 13:25. Il en était de la portion du pays qui touchait au nord au Jabbok comme de la partie qui touchait au sud à lâArnon. La première avait été conquise par Sihon sur les Ammonites, comme la seconde sur les Moabites. à ce moment-là elle nâappartenait donc plus aux fils dâAmmon. Ceux-ci la réclamèrent plus tard des Israélites au temps de Jephthé (Juges 11:12-13).