Lectionary Calendar
Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-18
3>1 à 5 Priez pour nous. Le Seigneur vous affermira
Grec : « Afin que la Parole du Seigneur coure et soit glorifiée ». C’est-à-dire que cette Parole se répande par la prédication de l’Évangile et se manifeste avec la glorieuse puissance qui lui est propre. Paul attend cet effet des prières de ses frères : voilà ce que les chrétiens oublient trop (1 Thessaloniciens 5:25).
Des persécuteurs, qui voulaient empêcher cette action puissante de la Parole divine qu’annonçait l’apôtre (voyez l’introduction et 2 Thessaloniciens 1:6 et suivants); peut-être aussi des hommes qui troublaient l’Église de Thessalonique au sujet du prochain retour de Christ (2 Thessaloniciens 2:2; 2 Thessaloniciens 2:3).
Ou « la foi n’est pas de tous », n’est pas un don que tous aient reçu, une disposition du cœur qui se trouve chez tous. L’Évangile est toujours ce filet qui ramasse toutes sortes de choses, bonnes et mauvaises (Matthieu 13:47).
Or tout, dans la vie chrétienne, dépend de la foi; sans elle, même au sein des Églises, il peut se trouver des hommes déréglés et méchants.
En grec, le mot de foi signifie aussi fidélité, et, dans ce sens, l’apôtre établit ce contraste propre à consoler ses lecteurs : « tous n’ont pas la fidélité, mais le Seigneur est fidèle, qui… » (verset 3)
Ou « du méchant », du démon et de ses machinations par la main « des méchants » qui le servent (verset 2).
Il est pourtant plus probable que Paul entend la délivrance du mal, de tout le mal que pourraient faire les hommes, de tout autre mal.
La confiance de l’apôtre est en harmonie avec la prière qu’il vient d’adresser à Dieu (2 Thessaloniciens 2:16; 2 Thessaloniciens 2:17).
Que Dieu vous donne dans vos épreuves cette patience avec laquelle Christ a supporté toutes ses souffrances. Pour cela il n’y a qu’un moyen : l’amour de Dieu, en vos cœurs.
D’autres traduisent « l’attente patiente de Christ », et entendent par là l’attente de son retour. Cette pensée n’est pas dans le texte.
Plan
16 à 18 vœux et salutations
La sainte guerre que toute l’Église est appelée à faire au mal n’est point opposée à la paix; elle est au contraire le moyen de l’obtenir.
Mais l’apôtre n’attend la vraie paix que de Celui qui en est la source, et qu’il aime, à cause de cela, à nommer le Seigneur de la paix, ou ailleurs « le Dieu de la paix » (1 Thessaloniciens 5:23; Hébreux 13:20).
L’apôtre veut que ses lecteurs reconnaissent à son écriture l’authenticité de sa lettre (1 Corinthiens 16:21; Colossiens 4:18). Il insiste sur cette remarque à cause de la lettre qu’on lui avait faussement attribuée (2 Thessaloniciens 2:2).
D’autres voient le signe donné par Paul, non seulement dans son écriture, mais aussi dans le vœu apostolique, (verset 18) qui termine toutes ses épîtres. L’une et l’autre pensée sont vraies.