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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-12
Comparer 1 Thessaloniciens 1:1, note 1.
Comparer 1 Thessaloniciens 1:1, note 2. Comparer Romains 1:7, note.
Grec : « Digne ». Le prix infini des grâces de Dieu est si digne de notre reconnaissance, que nous devons la lui exprimer sans cesse.
Aussi l’apôtre le fait-il toujours, comme le témoignent toutes ses épîtres (1 Corinthiens 1:4; Philippiens 1:3; Colossiens 1:3).
Comparer 1 Thessaloniciens 1:3-4; 1 Thessaloniciens 4:9-10
Dans sa première épître (1 Thessaloniciens 1:8) l’apôtre avait dit que cette foi des Thessaloniciens était connue en tous lieux, mais, par modestie, il n’avait fait aucun retour sur lui-même. Ici, il dit : « nous-mêmes nous pouvons nous glorifier dans les Églises de Dieu à cause de la persévérance de cette foi ».
Puissant encouragement pour ses lecteurs !
L’apôtre voit dans la persécution des enfants de Dieu une preuve certaine, (une démonstration, un présage), du juste jugement de Dieu, à cause de l’endurcissement que cela suppose chez les adversaires, (comparez Luc 23:31, note) et parce qu’il est impossible que Dieu ne fasse pas cesser un tel désordre moral (verset 6).
D’autres voient dans la persévérance et dans la foi avec lesquelles les Thessaloniciens endurent la persécution, la preuve du juste jugement de Dieu. Cette persévérance et cette foi ne sauraient être déçues; elles démontrent et présagent aux persécuteurs, elles garantissent aux persécutés eux-mêmes que le jugement de Dieu viendra rétablir l’ordre et assurer le triomphe du bien.
Ces derniers mots complètent la pensée du verset 4 : Ils seront jugés dignes du royaume de Dieu à cause de la persévérance de leur foi au milieu de leurs souffrances pour Christ. « Celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé ».
D’autres rapportent ces mots à ceux qui précèdent immédiatement : juste jugement qui aura lieu pour que vous soyez jugés dignes…
Voir verset 5, note.
Voir aussi la déclaration du Seigneur : Luc 18:7.
L’apôtre soupire pour lui-même (avec nous) après ce repos, ou soulagement (2 Corinthiens 7:5; comparez Actes 3:20), qu’il rappelle à ses frères pour soutenir leur courage.
Comparer 1 Thessaloniciens 4:16, note, et Matthieu 25:31.
Le texte reçu porte : « Dans un feu de flamme ». Ce mot doit se joindre à ce qui précède : « le Seigneur viendra avec les anges de sa puissance », dans une flamme de feu.
Le feu est le signe de la présence de Dieu (Exode 3:2); il est aussi l’image d’un terrible châtiment de Dieu, (Luc 16:24; Hébreux 10:27) l’élément par lequel le monde actuel doit périr (2 Pierre 3:7-10).
Quand l’homme ne connaît point Dieu, c’est toujours un signe de son impiété (Romains 1:18-20); mais ici il est question d’êtres qui ont eu toute occasion de le connaître, puisqu’ils n’obéissent point à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ qui leur a été annoncé et qu’ils ont rejeté.
Grec : « Lesquels subiront la peine, une destruction éternelle ».
Le mot que nous traduisons ici par perdition ou destruction ne se retrouve que dans les passages suivants : 1 Corinthiens 5:5; 1 Thessaloniciens 5:3; 1 Timothée 6:9, toujours dans des associations d’idées qui indiquent, non seulement une ruine éternelle (comme ici), irrévocable, mais peut-être la cessation de l’existence. Aussi l’étymologie de ce mot est-elle un verbe qui signifie faire périr !
La préposition grecque que nous traduisons par loin de a aussi le sens de par; dans ce dernier cas l’apôtre voudrait dire que les réprouvés subiront leur peine par la présence du Seigneur, par la gloire de sa force, en tant que cette redoutable présence suffira pour les plonger dans la ruine et fera leur désespoir.
Si l’on adopte le premier sens, sa pensée serait qu’ils subiront cette peine, cette ruine loin de la face du Seigneur, qu’ils seront à jamais privés de sa présence, et qu’en cela même consistera leur châtiment.
La gloire de sa force est cette puissance vivifiante, agent de notre transformation, (Philippiens 3:21) dont nous ne pouvons être éloignés sans mourir.
Ce verset, dans l’original, est ainsi construit : « Quand il sera venu pour être glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru (car notre témoignage auprès de vous a été cru) en cette journée là ».
Le discours de l’apôtre s’élève par degrés jusqu’au ton solennel de la prophétie et revêt la forme poétique du parallélisme : être glorifié, être admiré, exprime la même idée, comme ses saints et les croyants désignent les mêmes personnes.
Et, de ces hauteurs, la pensée de l’apôtre se reporte sur ses frères de Thessalonique : il leur assure, dans une parenthèse, que ces perspectives de gloire et de bonheur sont aussi pour eux, puisqu’ils ont cru à son témoignage.
En cette journée la gloire de Christ sera manifestée au monde, qui la reconnaîtra dans les saints, auxquels le Sauveur en aura fait part. Jusque-là leur vie est cachée avec Christ en Dieu (Colossiens 3:3); alors Christ sera glorifié en eux.
Plan
En présence de ces grandes perspectives du jour de Christ, l’apôtre demande à Dieu constamment que ses frères soient jugés dignes de leur vocation, par le perfectionnement de leur foi et de leur vie (11).
Que le nom du Seigneur soit glorifié en eux et eux en lui, par la grâce de Dieu ! (12)
11 et 12 Prière de l’apôtre.
C’est en vue de cela aussi, afin que, par votre foi, vous ayez part à cette gloire future, (verset 10) que je prie continuellement pour vous.
Comment l’apôtre peut-il prier « afin que Dieu les juge dignes de la vocation », quand cette vocation est un fait accompli (1 Thessaloniciens 5:24; comparez verset 10) ? Pour échapper à cette difficulté plusieurs ont traduit : « vous rende dignes » ; mais le verbe grec n’a jamais ce sens. Il faut admettre que « vocation » signifie : « le but de la vocation », la gloire céleste comme Colossiens 1:5 « l’espérance » désigne « l’objet espéré » la vie éternelle.
Grec : « et qu’il accomplisse toute bienveillance de bonté, et l’œuvre de foi, avec puissance ». Ce dernier mot invoque la puissance de Dieu pour accomplir ce que Paul demande. Quant à ces termes : toute bienveillance de bonté, ils peuvent indiquer la bienveillance et la bonté de Dieu, ou une vertu chrétienne dont l’apôtre souhaite que ses lecteurs soient remplis. Dans ce cas, il faut entendre une bienveillance, un amour pour tout ce qui est bon. Ce dernier sens paraît plus en harmonie avec le second objet de la prière de Paul : l’œuvre de la foi (voir sur cette expression 1 Thessaloniciens 1:3, note).
Le nom (c’est-à-dire toute la personne et toutes les perfections) de notre Seigneur Jésus est glorifié en nous, lorsque nous réfléchissons dans tout notre être l’image de ce Sauveur qui nous a délivrés par sa mort, sanctifiés par son Esprit, pénétrés de son amour; et nous serons glorifiés en lui quand il nous aura fait part de toutes les prérogatives qu’il possède comme Fils unique de Dieu (verset 10, note; Jean 17:22-24).
Tout cela ne peut avoir lieu que selon la grâce de notre Dieu et du Seigneur Jésus-Christ.