Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!
Click here to learn more!
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-28
3>1 Ã 11 Le jour du Seigneur viendra inattendu : veillons
Soit que lâapôtre eût appris que les chrétiens de Thessalonique se livraient à des recherches curieuses, à de stériles calculs sur lâépoque de la venue de Christ, soit quâil voulût simplement prévenir les fausses conséquences quâils aurait pu tirer de lâinstruction qui précède, (1 Thessaloniciens 4:13-18) il sâapplique ici, et surtout 2 Thessaloniciens 2:1-3, à donner à cette attente du retour de Jésus son vrai caractère religieux, moral, pratique, et pour cela il ne fait guère que rappeler des paroles du Seigneur lui-même, et en tirer de sérieux avertissements (comparer 1 Thessaloniciens 4:15, note).
Les temps indiquent lâintervalle qui peut nous séparer encore de la venue du Sauveur; les époques signifient les moments précis, les circonstances de cette venue (comparer Actes 1:7) Les Thessaloniciens nâavaient pas besoin dâinstructions sur ce point, elles ne pouvaient pas leur être données, même par lâapôtre, et la raison en est verset 2.
Le jour du Seigneur, le jour de son retour pour le jugement du monde (1 Corinthiens 1:8; 1 Corinthiens 5:5; 2 Corinthiens 1:14; Philippiens 1:6-10; 2 Thessaloniciens 2:2); les Ãcritures insistent toujours sur lâincertitude absolue de ce jour (1 Thessaloniciens 4:15, note.)
Lâimage quâemploie ici lâapôtre est empruntée aux discours du Seigneur (Matthieu 24:43; Matthieu 24:44; Luc 12:39; Luc 12:40; comparez Apocalypse 3:3; Apocalypse 16:15), et lâon voit par ces paroles de Paul : vous savez vous-mêmes, que ces enseignements avaient été transmis aux chrétiens de Thessalonique.
Le Seigneur décrit aussi, par dâautres images, la sécurité fatale dans laquelle vit le monde au sujet de sa venue (Matthieu 24:37-39; Luc 17:26-30).
Une femme enceinte ignorant le moment précis des douleurs, mais de douleurs inévitables, qui peuvent la surprendre au milieu de la joie ou au sein du sommeil, cette image est dâune saisissante vérité.
Les ténèbres indiquent ici, selon le sens profond des Ãcritures, tout lâétat intellectuel et moral de lâhomme étranger à Dieu et irrégénéré, sa vie charnelle, (Romains 13:12; Romains 13:13) ses errements, son aveuglement spirituel.
Au contraire, comme Dieu est la lumière, celui qui marche en Dieu sait où il est et où il va; il ne bronche pas, il nâest point surpris (Jean 3:19; Jean 8:12; 1 Jean 1:6; 1 Jean 1:7).
Sur cette expression : fils de la lumière, du jour, voir Jean 12:36; Ãphésiens 5:8.
Le jour qui a dissipé les ténèbres (Romains 13:12) est déjà lâaurore du jour de Christ dans le cÅur des fidèles; la lumière ne fait plus quây grandir jusquâà sa perfection, qui sera atteinte quand Christ paraîtra. Ils ne peuvent donc plus être surpris, ni se livrer encore aux Åuvres des ténèbres (verset 6 et suivants).
Toutes les Åuvres des ténèbres méritent ce nom, au propre comme au figuré, parce que, de toutes manières, elles fuient le jour et la lumière.
Rien de tout cela ne convient plus aux «â¯fils de la lumièreâ¯Â», qui opposent la vigilance au sommeil, et la sobriété à lâenivrement (verset 6).
Il ne suffit pas, pour éviter les Åuvres des ténèbres, de veiller et dâêtre sobre; il faut combattre, repousser tous les assauts du tentateur.
Et, à cet effet, le chrétien possède des armes qui lui sont propres. Lâapôtre en fait ailleurs une énumération plus complète (Ãphésiens 6:11-18, note). Ces armes, pour parler sans figure, sont la foi, lâamour, lâespérance, que lâapôtre trouvait avec bonheur chez ses frères de Thessalonique, (voir 1 Thessaloniciens 1:3, note) et quâil rappelle encore ici.
Lâespérance ferme du salut (verset 8) se fonde sur le décret de la grâce de Dieu, qui nous a destinés, non à la colère, mais à lâacquisition du salut, et sur la mort de Christ pour nous; mais cette espérance, à son tour, doit, à la fois, sanctifier la vie et écarter toute appréhension et toute crainte à la pensée du retour de Christ.
Lâapôtre emploie ici ces mots dans un sens tout différent de celui du verset 6. Il revient à lâidée quâil a exprimée dans les mêmes termes à 1 Thessaloniciens 4:13-15.
Dormir, câest lâimage de la mort; veiller, câest lâimage de la vie. Sa pensée est donc : que nous soyons encore trouvés vivants à la venue du Seigneur, ou que nous soyons parmi «â¯ceux qui dormentâ¯Â» et quâil ressuscitera, nous vivrons tous ensemble avec lui. Précieuse assurance (1 Thessaloniciens 4:17, note).
Ce mot exhortez-vous les uns les autres est le même que nous rendons (1 Thessaloniciens 4:18) par «â¯consolez-vous les uns les autresâ¯Â», le terme original ayant les deux sens. Et il nâest pas sûr quâici lâapôtre ne pense pas de même à la consolation puissante que les chrétiens doivent se communiquer les uns aux autres par lâassurance quâils ont de vivre tous ensemble avec le Seigneur.
Quoi quâil en soit, ils sont certainement appelés à sâexhorter, à se consoler mutuellement, et ainsi à sâédifier lâun lâautre.
Ãdifier, câest bâtir, rendre toujours plus ferme lâédifice de la foi, de lâespérance, de la charité (voir sur le sens de ce mot Romains 14:19, note). comparez 1 Corinthiens 3:9; 1 Corinthiens 10:23; 1 Corinthiens 14:4; 1 Corinthiens 14:17.
Comparer 1 Corinthiens 16:16 note. On conçoit facilement combien il est indispensable que les ministres de la Parole de Dieu soient estimés et aimés, à cause de leur Åuvre, Åuvre excellente et sainte, qui ne peut avoir de succès quâà cette condition. Mais, dâautre part, Paul plaide leur cause en rappelant les devoirs et les renoncements qui leur incombent, bien plus quâil ne revendique pour eux des honneurs.
En général, lâexpérience prouve que ceux qui travaillent, qui président dans le Seigneur, qui avertissent, sont considérés et aimés de leurs troupeaux. Les troupeaux toutefois peuvent faillir à leurs obligations, et, dans ce cas, lâexhortation de lâapôtre, ou plutôt son humble prière, (verset 12) leur rappelle leur devoir.
Une variante porte : «â¯entre euxâ¯Â», ou «â¯avec euxâ¯Â», câest-à -dire avec ceux qui président. Elle nâest pas fondée, mais cette exhortation générale à conserver la paix peut se lier à celle qui précède, la désunion, le trouble dans les troupeaux venant souvent dâun manque dâégards pour les pasteurs et pour leurs avertissements.
On voit que lâapôtre recommande à tous les membres de lâÃglise, et non pas seulement à ses conducteurs de pratiquer cet amour fraternel, plein à la fois de fidélité et de tendre support.
Voir sur cet exercice de la charité, qui est le devoir le plus important de la vie chrétienne, mais qui est difficile pour les croyants eux-mêmes, Romains 12:20; Romains 12:21, note.
Comment peut-on être toujours joyeux ? Lâapôtre nous lâapprend ailleurs (Romains 12:12; Philippiens 2:17-18; Philippiens 4:4).
Tel est encore le moyen dâêtre toujours joyeux.
Par la prière lââme sâélève au-dessus des choses visibles qui la troublent et lâattristent, se réfugie dans le sein de Dieu, et jouit des biens éternels, source de toute joie (Romains 12:12; Ãphésiens 6:18; Colossiens 4:2).
Prier sans cesse ne signifie pas seulement sâadonner fidèlement à la prière à certains moments quâil faut savoir mettre à part pour cela, mais être toujours en communion avec Dieu, avoir le cÅur dirigé vers lui, lâimplorer en secret, ce qui est possible au sein de la vie la plus occupée (comparer Ãphésiens 6:18; Colossiens 4:2).
Jamais le chrétien ne doit prier sans rendre grâces pour les bienfaits quâil a reçus. Rien ne dispose mieux à la prière que cette reconnaissance du cÅur. Celle-ci est la volonté de Dieu à notre égard, et le moyen de lui être agréable (Ãphésiens 5:20).
Lâexpression figurée dont se sert lâapôtre vient de ce quâil considère lâEsprit de Dieu comme une flamme ou un feu susceptible de sâéteindre.
On peut lâentendre des mouvements du Saint-Esprit dans le cÅur qui sont étouffés par lâinfluence de la chair ou du monde (comparer Ãphésiens 4:30). Mais ainsi que le prouve le verset suivant, lâapôtre pense plutôt aux manifestations de lâEsprit de Dieu dans lâÃglise, aux dons, que Dieu distribue comme il le veut (1 Corinthiens 14).
On pouvait éteindre les dons de lâEsprit en nâen permettant pas lâexpression et lâapplication au profit de tous. On éteint lâEsprit aujourdâhui encore par des institutions dâÃglise et de culte qui nâoffrent aux membres vivants du troupeau aucun moyen de faire valoir ce quâils reçoivent pour lâédification commune; on lâéteint par des formes invariables qui ne laissent aucune place aux manifestations infiniment variées du souffle divin; on lâéteint surtout lorsquâon lui trace, au moyen de certaines cérémonies réservées à une seule classe dâhommes, un canal par lequel seul il doit venir animer lâÃglise (Succession apostolique, intermédiaire obligé du prêtre ou du pasteur).
Lâapôtre mentionne, comme exemple, lâun des dons de lâEsprit que lâon pouvait éteindre, le don de prophétie, (Romains 12:6; 1 Corinthiens 12:10) lâun des plus excellents, (1 Corinthiens 14:5) par lequel Dieu communiquait à lâÃglise de nouvelles lumières, des révélations (Il ne sâagit pas des prophéties écrites de lâÃcriture, que nul nâétait tenté de mépriser).
Il pouvait arriver que lâon traitât ce don avec trop peu dâestime, soit par un manque dâintelligence, soit parce que celui qui présidait les assemblées avait un soin exagéré de lâordre, soit parce quâil sâétait élevé de faux prophètes qui discréditaient ce don chez dâautres (2 Thessaloniciens 2:2; 1 Jean 4:1).
Cette exhortation complète et modifie la précédente; les chrétiens ne devaient point mépriser le don de prophétie, mais tout aussi peu recevoir sans examen tout homme qui prétendait à ce don, et toute doctrine quâil apportait. De là cette particule adversative (mais) omise à tort par le texte reçu.
De là aussi il ressort dâaprès le contexte, que ces mots : mais éprouvez toutes choses, ne doivent pas se prendre dans le sens universel quâon leur donne ordinairement; ils sâappliquent immédiatement au discernement des esprits (1 Corinthiens 12:10; 1 Jean 4:1).
Paul nâétablit point la raison comme juge de la révélation; mais, selon lâordre de Dieu, les opérations et les dons de son Esprit sont divers, en sorte que si les uns ont mission de parler dans lâÃglise, les autres doivent «â¯Ã©prouver les esprits, afin de savoir sâils viennent de Dieuâ¯Â».
Et pour cela même il faut à ces derniers une mesure, une règle, qui nâest autre que la vérité de Dieu, sa Parole, lâenseignement apostolique, rendu vivant dans lâexpérience par le Saint-Esprit. Ce double témoignage est nécessaire pour ne retenir que ce qui est bon et rejeter tout le reste.
Ce précepte complète aussi le précèdent sous cette forme négative. «â¯Retenir ce qui est bonâ¯Â», câest sâabstenir de toute espèce de mal, du mal sous quelque forme quâil se présente.
Nos anciennes versions traduisent : «â¯de toute apparence de malâ¯Â», mais le mot employé par lâapôtre nâa pas ce sens.
à la suite de toutes ces exhortations qui supposent lâÅuvre de lâhomme travaillant à sa propre sanctification, Paul tourne sa pensée vers lâÅuvre de Dieu; il élève son cÅur vers le Dieu de la paix, source de toute paix, Celui qui la donne à ses enfants; il lui demande dâaccomplir lui-même tous ces préceptes, de réaliser tous ces traits de la vie chrétienne dans les âmes de ses lecteurs.
Bien plus, il promet, au nom du Dieu fidèle, quâil en sera ainsi (verset 24). Tous les commandements de Dieu, en effet, toutes les expressions de sa sainte volonté sont en même temps des promesses de sa part; car «â¯il donne ce quâil ordonneâ¯Â» (comparer Philippiens 2:12; Philippiens 2:13).
La sanctification que lâapôtre souhaite à ses lecteurs embrasse les trois parties qui composent lâhomme entier : lâesprit, lââme et le corps (voir sur ces termes 1 Corinthiens 2:14, note, et 1 Corinthiens 15:45, note).
Lâesprit est sanctifié, conservé irrépréhensible, quand il est pénétré et conduit par lâEsprit de Dieu, qui y fait régner la lumière et la vie divines; lââme est sanctifiée quand toutes les impressions, les affections, les désirs dont elle est le siège sont sous la domination de lâesprit, sanctifié lui-même, et non sous lâempire de la chair et du monde. Le corps est sanctifié quand ses appétits et ses besoins sont élevés et purifiés par lâinfluence respective de lââme et de lâesprit, et quand ses membres et toutes ses forces servent dâinstruments à lâaccomplissement de la volonté de Dieu.
Dans cette hiérarchie, lâesprit doit régner sur lââme, et lââme sur le corps.
Il pourrait sembler inutile dâinsister ainsi sur la sanctification de chaque partie de lâêtre humain, attendu que, si lâesprit est sanctifié, lââme et le corps le seront aussi. Le péché, en effet, ne consiste-t-il pas en ce que lâesprit, séparé de la communion avec Dieu pour qui il était créé, est tombé sous la domination de la chair, dâoù est résulté tout le désordre moral que nous observons dans la nature humaine ?
Cela est vrai, et toutefois lâÃcriture insiste sur la sanctification de lââme et du corps, (Romains 6:12-19; Romains 12:1; 2 Corinthiens 7:1) afin de prévenir lâerreur funeste qui a porté tant dâhommes à croire quâils pouvaient servir Dieu de leur esprit, tandis quâils nâattachaient aucune importance à ce que les affections de lââme fussent bien réglées, ni, surtout, à ce que les actions du corps fussent sous la discipline de lâesprit.
Lâhomme est un dans ses facultés et ses forces diverses; il ne peut être vraiment régénéré, et dans une communion réelle avec Dieu, que lorsque son être entier est devenu un temple du SaintEsprit.
Dans ce passage encore, lâapôtre dirige la pensée du fidèle vers la venue de Jésus-Christ, afin quâil trouve en elle un puissant motif dâavancer dans la sanctification. Ãtre trouvé irrépréhensible, non seulement aux yeux des hommes, (1 Corinthiens 4:3-5) mais devant Celui qui sonde les cÅurs, (Romains 9:1 note) tel est le but constant de tous les efforts du chrétien.
Celui qui vous appelle ne signifie pas seulement Celui qui vous invite ou qui vous fait connaître, par lâÃvangile, le chemin du salut; car ce mot appel désigne toujours une action intérieure de la grâce qui rend efficace cette vocation (voir Romains 1:6, note).
Or cette action divine, dont le croyant a déjà éprouvé la réalité dans sa propre expérience, est pour lui le plus puissant témoignage que Dieu continuera jusquâà la fin son Åuvre en lui. Lâapôtre en trouve surtout le garant dans une des perfections de Dieu lui-même : il est fidèle, immuable dans les desseins de sa grâce, dans son amour éternel; il le fera (verset 24; comparez 1 Corinthiens 1:7-9; Philippiens 1:6).
Comparer : Ãphésiens 6:18,.
Voir Romains 16:16, note; 1 Corinthiens 16:20; 2 Corinthiens 13:12.
Il était dâusage en Orient que des amis se saluassent par un baiser; de là le baiser fraternel des chrétiens, un saint baiser, ou «â¯baiser de charitéâ¯Â» (1 Pierre 5:14).
On pourrait voir dans ces paroles une simple recommandation de lâapôtre que sa lettre soit lue à tous les membres de lâÃglise, quâaucun ne manque quand il en sera fait lecture, ou quâelle soit communiquée à ceux qui seraient absents.
Telle est lâopinion de beaucoup dâinterprètes. Mais alors, pourquoi cette solennelle adjuration par le Seigneur ? Il faut, avec Calvin, chercher un autre motif de ces paroles.
Comparer 1 Corinthiens 16:23; Philippiens 4:23.