Lectionary Calendar
Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!
Click here to learn more!
Whole Bible (6)
versets 1-27
Voir, sur la donnée chronologique de ce verset, 2 Rois 1:17, note.
Fit disparaître. Il nâalla pas jusquâà la détruire, comme le fit plus tard Jéhu (2 Rois 10:26-27).
Mésa (délivrance).
Roi de Moab : roi tributaire de Joram.
Elevait du bétail : comparez Genèse 42:6. Le pays de Moab, allant de lâArnon au nord jusquâau Wadi-el-Ahsa au sud, nâavait pas plus de 50 kilomètres de long sur 35 à 40 de large, mais il était très-fertile (Ãsaïe 16:7 et suivants) et les chiffres mentionnés ici ne sont pas exagérés. Ce tribut, auquel Ãsaïe 16:1, fait allusion, était annuel.
Comparez 1 Rois 22:4.
Les rois alliés pouvaient attaquer Moab en passant soit par le nord, soit par le sud de la mer Morte. Mais la frontière septentrionale était sans doute la mieux fortifiée. La route du Midi, quoique plus longue, avait pour eux un double avantage, celui de leur offrir une frontière plus ouverte et de leur donner le moyen de sâadjoindre lâarmée édomite, car le roi dâÃdom était vassal de Josaphat (1 Rois 22:48).
Firent le tour : de la mer Morte.
LâÃternel a appelé⦠Il est irrité contre nous et a décidé de nous faire périr.
Josaphat sait bien que celui qui a permis le danger, est aussi celui qui peut le conjurer.
Lâun des serviteurs. Joram ignore ou feint dâignorer la présence dâÃlisée. Lâhistoire de Naaman présente un trait tout pareil (2 Rois 5:7); voir aussi 2 Rois 1:6.
Qui versait lâeau : service quotidien dont un disciple intime pouvait seul sâacquitter.
Descendirent auprès de lui : ils se donnent la peine dâaller en personne dans sa tente au lieu de le faire chercher.
Les prophètes de ton père : ceux qui servaient les veaux dâor (1 Rois 22:11 et suivants); les prophètes de ta mère : ceux qui se rattachaient au culte de Baal et dâAstarté.
Non ! Ce non peut signifier ou bien : En ta qualité de prophète de lâÃternel, détourne plutôt le malheur qui nous menace de sa part. Ou bien (sur un ton plus humble) : Aie du moins égard à mes alliés, contre lesquels tu nâas pas les mêmes motifs de sévir que contre moi. Le verset 14 est plutôt en faveur du second sens.
Devant la face duquel je me tiens. Ãlisée sâapproprie la formule favorite de son maître (1 Rois 17:1).
Il requiert la musique pour disposer son cÅur à recevoir la révélation dont il a besoin en ce moment.
Des fosses, non pas pour trouver de lâeau, mais pour retenir celle qui passera par la vallée.
Le prophète sâexalte, sa pensée revêt une forme poétique.
Dieu fait plus que ce que lâhomme ose demander (Ãphésiens 3:20).
Il y a là une sévérité qui semble prouver que câétait un rendu; car, en circonstances ordinaires, cela était interdit; comparez Deutéronome 20:19.
à lâheure où lâon offre lâoblation : comme 1 Rois 18:29; 1 Rois 18:36; peut-être pour mettre cette délivrance en relation avec le culte du temple.
Les eaux arrivaient dâÃdom. Lâarmée alliée nâétait pas encore entrée sur le territoire de Moab; elle était sur la frontière.
Cette eau était bien une eau de pluie; mais il faut appuyer sur le mot voir (verset 17); elle arriva sans quâIsraël lâeût vue tomber. Le voyageur Richardson, dans son ouvrage sur lâAfrique, raconte ce qui suit : Comme nous étions campés dans le vallon de Tintaghoda, la ville sainte, voici que tout à coup un grand tumulte retentit dans le camp; il nâétait pas occasionné par lâarmée des Haghars ou par une nouvelle attaque dâune autre troupe de bandits; câétait le cri : El Wady Jaï ! Voici le ouadey qui vient ! Je regardai et je vis une vaste et blanche nappe dâécume roulant entre les arbres de la vallée. Dix minutes après, un torrent se précipitait avec violence à travers le vallon et, nous enveloppant de toutes parts, convertissait en île le lieu de notre campement. Le courant, dans sa partie la plus profonde, était assez impétueux pour entraîner nos bestiaux et déraciner des arbres⦠On avait remarqué que des pluies abondantes étaient tombées dans le sud⦠Il est connu que le même phénomène se produit parfois au Maroc pendant la saison pluvieuse. Cité dâaprès Lanoye, Le Niger, page 499.
Un voyageur moderne rapporte un fait tout semblable qui eut lieu dans le voisinage dâEn-Guédi et par lequel il fut tout à coup chassé de son campement.
Comme le soleil brillait sur les eaux. Elles remplissaient les fosses pratiquées la veille. Lâillusion dâoptique des Moabites se comprend dâautant mieux quâils ne pouvaient raisonnablement pas soupçonner, dans ce temps de sécheresse, la présence de lâeau dans cette vallée. Et quant aux dissensions quâils soupçonnent dans lâarmée alliée, ils avaient de bonnes raisons pour y croire (2 Chroniques 20:22-23).
En descendant dans la vallée, Moab perd lâavantage de sa forte position.
Sur ce traitement du pays ennemi, voir au verset 19, note.
Kir-Haréseth : la ville forte des briques. Voir sur cette forteresse Ãsaïe 15:1, note. Kérak est située dans une contrée tout à fait alpestre, à 920 mètres au-dessus du niveau de la mer. De tous côtés, des gorges profondes, des précipices taillés à pic dans le basalte. Le Wadi Kérak offre une fissure de 520 mètres de profondeur. Il doit y avoir eu là , dès les plus anciens temps, une forteresse dont la place est tout naturellement indiquée. La plateforme sur laquelle sâélève Kérak et qui offre la figure dâun triangle dâenviron 800 mètres sur chacune de ses faces, ne peut être abordée que par deux sentiers en zigzag, lâun à lâouest et lâautre au nord-est. Cependant elle est entourée de collines plus hautes encore, qui la commandent, et sur lesquelles probablement se postèrent les frondeurs israélites dont parle la fin de notre verset.
Jusquâau roi dâÃdom : peut-être le plus faible des rois alliés ou celui dâentre eux dont la fidélité à la cause commune paraissait la plus douteuse. Cette sortie ayant échoué, Mésa, désespéré, a recours à un moyen suprême et terrible.
Son fils premier-né. Par ce sacrifice sanglant, fait à Camos, non pas dans son temple, mais sur le mur de la ville, afin que ses ennemis eux-mêmes pussent le contempler, il voulait sans doute remplir les assiégeants dâune terreur mystérieuse. La divinité devait prendre fait et cause en mains pour lui après lâoffrande dâune pareille victime. Et il semble que ce fut réellement un effroi de cette nature qui sâempara dâIsraël à la suite de cet acte, une sorte de terreur panique. Lâexpression hébraïque signifie proprement : Une grande colère fut sur Israël. Le sens le plus naturel nous parait être : une crainte superstitieuse de la colère divine qui les menaçait comme auteurs indirects dâun pareil forfait. Plutôt que de donner lâassaut en de telles circonstances, ils levèrent le siège spontanément.
Notre chapitre a pris, dans ces derniers temps, une importance toute spéciale par la découverte de la fameuse stèle de Mésa, dans laquelle ce roi lui-même raconte ses exploits et ses victoires (Ãsaïe 15:2, note). Câest un bloc monolithe de basalte noir, cintré dans sa partie supérieure, de 113 cm de hauteur et de 70 cm de largeur, sur une épaisseur de 35 cm. Il porte sur lâune de ses faces une inscription de 34 lignes en une langue parente de lâhébreu. En 1864, le missionnaire alsacien Klein la signala dans les ruines de Dibon, aujourdâhui Dibân (Nombres 21:30), à une heure et demie environ au nord de lâArnon. Malheureusement les contestations entre les Allemands et les Français qui voulaient les uns et les autres se lâapproprier, attirèrent sur cette pierre lâattention des Bédouins, qui la firent sauter en la chauffant au feu et en lâarrosant ensuite dâeau froide. Grâce aux efforts de M. Clermont-Ganneau, alors drogman-chancelier du consulat de France à Jérusalem, qui avait fait prendre un moulage en papier de lâinscription et qui en recueillit plus de vingt morceaux, cette stèle a pu être en grande partie reconstituée. Elle se trouve au musée du Louvre. En voici le texte :
Je suis Mésa, fils de Camosgad, roi de Moab, le Dibonite. Mon père a régné sur Moab trente ans et moi jâai régné après mon père. Et jâai fait ce bâma (haut-lieu) pour Camos, à Korcha, en souvenir de ma délivrance; car il mâa sauvé de tous les agresseurs et mâa permis de regarder avec dédain tous mes ennemis. Omri était roi dâIsraël et il opprima Moab des jours nombreux, parce que Camos était irrité contre sa terre. Et son fils lui succéda et il dit, lui aussi : Jâopprimerai Moab en mes jours, je lui commanderai et je le verrai à mes pieds, lui et sa maison. Et Israël a péri, péri pour toujours. Et Omri sâétait emparé de la terre de Médeba et y avait habité, lui et son fils. Et les jours de son fils, quarante ans. Et Camos lâa [fait périr ou reprise] de mon temps. El jâai bâti (relevé) Baal-Méon et jây ai fait des puits [ou piscines] et jâai bâti Kiriathaïm. Et les hommes de Gad habitaient dans la terre dâAtaroth depuis longtemps et le roi dâIsraël leur avait bâti Ataroth. Et jâattaquai la ville et je la pris et je tuai tous les hommes de la ville, en spectacle à Camos et à Moab. Et jâemportai de là lâAriel de Davdo et je le plaçai par terre devant Camos à Karioth. Et jây fis habiter les hommes de Saron et les hommes de Maharouth [ou Makarat]. Et Camos me dit : Va ! Prends Nébo sur Israël. Et jâallai de nuit et je combattis contre la ville depuis le lever de lâaube jusquâà midi et je la pris et je tuai tout, sept mille hommes et leurs femmes. Et je laissai vivre les filles et les esclaves, parce que je les vouai à Astoreth-Camos. Et je pris de là les vases de Jéhova et je les plaçai à terre devant Camos. Et le roi dâIsraël avait bâti Yasa (Jahats) et y habitait quand il combattit contre moi. Et Camos le chassa de devant sa face. Et je pris de Moab deux cents hommes, toute sa tête (ce quâil avait de meilleur), et je les fis marcher contre Yasa et je la pris pour ajouter à Dibon. Jâai bâti Korcha, le mur des forêts et le mur de la colline. Jâai bâti ses portes et jâai bâti ses tours et jâai bâti la maison du roi et jâai construit les prisons des hommes [liés] [ou bien : les réservoirs dâeau] au milieu de la ville. Et il nây avait pas de puits au milieu de la ville dans Korcha. et jâai dit à tout le peuple : Faites-vous une citerne chacun dans sa maison ! Et jâai creusé des conduits dâeau pour Korcha, avec des captifs dâIsraël. Jâai bâti Aroër et jâai fait la route de lâArnon. Jâai bâti Beth-Bamoth qui était en ruines. Jâai bâti Bosor qui était⦠Dibon⦠cinquante, parce que tout Dibon mâobéit. Et jâai rempli le nombre de cent avec les villes que jâai ajoutées à ta terre [de Moab]. Et jâai bâti⦠et Beth-Diblathaïm et Beth-Baal-Méon et jâai porté là les⦠la terre. Et Horonaïm, où résidait⦠Et Camos me dit : Descends et combats contre Horonaïm ! Et je⦠Camos, dans mes jours⦠a fait⦠Et jeâ¦
Cette inscription ne renferme aucune allusion aux faits rapportés dans notre chapitre; il est possible que cette stèle ait été élevée un peu antérieurement à eux. Mais elle nâen est pas moins dâune importance considérable. Les noms de rois et de villes quâelle renferme se trouvent presque tous dans lâAncien Testament (voyez pour ces dernières : Baal-Méon, Nombres 32:38; Kiriathaïm, Nombres 32:37; Ataroth, Nombres 32:34; Nébo, Nombres 32:38; Jahats, Josué 13:18; Aroër, Josué 12:2; Dibon, Nombres 32:3; Médeba, Nombres 21:30; Bosor, 1 Maccabées 5.26); puis elle jette un jour intéressant sur la vie religieuse des Moabites, le respect quâils avaient pour leur dieu Camos et les oracles quâils pensaient recevoir de lui; enfin sur la haine profonde quâils nourrissaient contre Israël.
On voit aussi par le récit de Mésa que Moab sâétait relevé des coups que David (2 Samuel 8:2; 2 Samuel 8:12) lui avait portés, et quâà un moment donné, entre la conquête par David et lâavènement dâOmri, il était redevenu un Ãtat indépendant; quâOmri reconquit ce pays, le rendit vassal du royaume du nord, et que cet état de choses dura jusque sous Achazia; quâalors Moab recouvra son indépendance par une guerre dans laquelle Mésa reprit successivement aux Israélites toute une série de villes qui avaient précédemment appartenu aux tribus de Ruben et de Gad, telles que Baal-Méon, Kiriathaïm, Ataroth, Nébo, Jahats (Ãsaïe 15:4 mentionne Jahats comme une ville moabite); que le nom de Jéhova était familier aux Moabites comme celui du Dieu des Israélites et quâil y avait un sanctuaire de Jéhova à Nébo, en Pérée, avec des vases consacrés au service de lâÃternel.