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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Whole Bible (6)
versets 1-36
1 Ã 14 Le massacre.de la famille de Joram et de celle dâAchazia
3>1 Ã 11 La famille de Joram
Soixante-dix fils dâAchab : fils et petits-fils, car une partie dâentre eux devaient être les fils de Joram, dâaprès lâexpression votre maître (verset 3) et par le fait que câétaient en général de jeunes enfants, puisquâils étaient élevés dans des maisons privées à Samarie.
Aux chefs : dâaprès le verset 5, le préfet du palais et celui de la ville.
De Jizréel. Il y a ici une faute de texte évidente, car il ne peut sâagir, dâaprès ce qui suit, que des chefs de Samarie. On explique cette faute dâune manière plausible par le fait que le mot Jizréel a quelque analogie avec le mot ir, signifiant ville (ce serait Samarie), et la préposition el signifiant à . Le vrai texte élait donc : Et les envoya à Samarie, aux chefs de la ville et aux Anciens et aux tuteurs.
Il y a littéralement : Tuteurs dâAchab. Câétaient des personnes considérables de Samarie auxquelles les jeunes princes avaient été confiés par Achab; comparez 2 Chroniques 11:23, pour les fils de Roboam.
Et maintenant. Nous nâavons ici que le passage essentiel de la lettre. Il renferme un défi : Vous avez des troupes à votre disposition; armez-vous contre moi, si vous voulez mettre sur le trône un des fils de Joram; sinon, soumettez-vous ! Câest assez dire quâil est prêt à les attaquer au besoin avec toutes ses forces, sâils résistent. Jéhu se montre ici aussi habile que décidé.
La nouvelle de la mort des deux rois Joram et Achazia les avait remplis de terreur. Ils renoncent à faire opposition à Jéhu.
Une seconde lettre. Pourquoi, au lieu de se rendre lui-même à Samarie, écrit-il de nouveau ? Son but ressort des versets 9 et 10; il veut donner à lâacte cruel quâil va demander aux Anciens de Samarie lâapparence dâêtre leur fait et non point le sien. Câest dans ce but également quâil ne leur donne pour exécuter son ordre que vingt-quatre heures, ou plutôt en réalité quelques heures seulement; car comme il y a de Jizréel à Samarie une distance de 36 km, il fallait compter plus dâun jour pour le voyage du messager et pour le retour de ceux qui apporteraient les têtes, ce qui ne laissait que peu dâheures aux Anciens de Samarie pour se décider et obéir.
Or les fils du roi⦠Ces mots, qui semblent inutiles après le verset 1, font comprendre comment, malgré leur grand nombre, on put mettre immédiatement la main sur eux tous.
à lâentrée de la porte : là où le peuple se rassemblait et pouvait les voir.
Vous êtes justes ! : Vous donnerez à chacun sa part : mon fait, câest le meurtre du roi, comme câétait mon devoir; mais aux Anciens de Samarie revient le meurtre de tous ces princes. En réalité, câest lâÃternel qui a agi par eux pour accomplir le jugement dont il avait menacé Achab. Jéhu fait ainsi de ce massacre quâil a provoqué lui-même, un argument, aux yeux du peuple qui ignore le rôle quâil a joué en cela, en faveur de la révolution quâil vient dâaccomplir. Câest un stratagème habile, mais odieux.
Tous ses grands, peut-être même ceux qui venaient de tuer les jeunes princes qui leur avaient été confiés.
12 Ã 14 La famille dâAchazia
Après avoir ajouté de son chef au meurtre de Joram celui dâAchazia, Jéhu ajoute maintenant au massacre des fils de Joram celui des fils dâAchazia. Ces jeunes princes allaient à Jizréel pour se réjouir à la cour du roi Joram, dont ils ignoraient la mort, aussi bien que celle dâAchazia.
Frères dâAchazia. Cette expression soulève une difficulté; car 2 Chroniques 21:17 raconte que tous les frères dâAchazia avaient été emmenés en captivité par les Philistins et les Arabes. De là vient probablement la correction : les fils des frères dâAchazia, 2 Chroniques 22:8. Les frères dâAchazia pourraient en effet avoir eu des enfants avant dâêtre emmenés en captivité. Cependant il ne serait pas impossible non plus quâils eussent été eux-mêmes relâchés plus tard et fussent mentionnés ici. On peut aussi entendre le terme de frères dans le sens de parents quâil a souvent, ou de demi-frères, fils illégitimes de Joram.
Les fils du roi et les fils de la reine-mère : du roi Joram et de Jézabel; ceux donc qui venaient dâêtre massacrés à Samarie. Seulement les princes de Juda, ayant laissé Samarie sur leur gauche, ignoraient ce meurtre. Peut-être Jéhu voulait-il, par ce nouveau massacre, prévenir une vengeance du meurtre dâAchazia de la part de ceux qui auraient pu être des prétendants au trône de Juda. En tout cas il voulait extirper autant que possible la parenté mâle dâAchab.
Près du puits. Câétait sans doute le puits qui faisait de ce lieu le rendez-vous des bergers.
15 à 30 Premières mesures de Jéhu
Jonadab, fils de Récab : peut-être le même que celui dont il est parlé Jérémie 35:6; Jérémie 35:8, qui avait organisé sa famille en une sorte de congrégation à la fois naziréenne et nomade, afin de la mettre à lâabri de la corruption de la vie des villes. En effet, il avait interdit à ses descendants lâusage du vin et leur avait recommandé la vie nomade à perpétuité. On voit par notre passage quâil était un zélé adorateur de lâÃternel.
Jéhu le fit monter. Par cette marque dâintimité Jéhu veut sâassurer le concours de cet homme considérable et de toute sa tribu.
Ainsi fut balayée, comme par un ouragan, la dynastie dâOmri qui avait gouverné le royaume du nord pendant 46 ans. Au point de vue extérieur, elle nâavait pas été sans grandeur, ne fût-ce que par la fondation de Samarie; mais son influence religieuse avait été pernicieuse : lâidolâtrie avait été introduite sous sa forme la plus criminelle.
Afin dâabolir radicalement le culte de Baal en Israël, Jéhu a de nouveau recours à une perfidie odieuse. Il feint de se ranger à lâadoration des faux dieux et invite tous les participants de leur culte, dans le pays tout entier, à une fête solennelle à Samarie.
La maison de Baal : le temple quâAchab avait fait bâtir à lâhonneur de ce Dieu (1 Rois 16:32).
Ces costumes particuliers étaient destinés à les signaler aux soldats chargés de les massacrer. Ce vestiaire, qui renfermait la provision des vêtements de fête (que lâon distribue aux invités en Orient), était probablement celui du temple, plutôt que celui du palais, en raison de la relation avec le verset 21.
Avec Jonadab. La présence de Jonadab est expliquée par le verset 16 : Sois témoinâ¦
Cherchez bien et voyez. Il se donné lâair de vouloir exclure, comme des profanes, les serviteurs de lâÃternel; en réalité il voulait par là les mettre à lâabri du massacre qui allait avoir lieu.
Quand on eut achevé⦠On entend ordinairement : de présenter lâholocauste. Cependant il vaut mieux entendre ce mot de la préparation de lâholocauste; car il est peu probable que Jéhu et Jonadab eussent poussé lâhypocrisie jusquâà offrir réellement lâholocauste à Baal. Ce fut au moment où allait être offert le sacrifice quâeut lieu lâimmolation des adorateurs de Baal.
Les coureurs composaient, avec les officiers, la garde du corps royale. Tite-Live appelle les soldats de la garde de Romulus les rapides. Câétait de lâinfanterie légère, des voltigeurs; voir 1 Rois 1:5.
Lâédifice de la maison de Baal, littéralement : la ville ou la tour de la maison. Le mot Ir, ville, signifie étymologiquement tour où lâon veille. Il y avait en dedans du parvis un lieu spécial, semblable au Lieu très saint du temple de Jérusalem, particulièrement fermé et gardé, peut-être plus élevé que le parvis. Câest là que se trouvait la principale statue du dieu.
Les statues, de moindre valeur : les colonnes solaires dâÃsaïe 17:8; elles étaient en bois et furent brûlées.
La statue : la principale statue, qui était en pierre et qui fut mise en pièces. Un historien païen décrit ainsi la statue de Baal : Baal était représenté sous la forme dâun homme qui marche tenant en mains un sceptre, un poignard et une hache, symboles de sa puissance.
Cloaque, proprement : latrines.
Jusqu à ce jour : lâauteur de ce récit écrivait donc vraisemblablement avant la ruine de Samarie en 722.
29 et 30
Jéhu avait mis fin au culte de Baal; mais il avait le même intérêt quâavait eu Jéroboam, à empêcher son peuple de retourner à Jérusalem. De là le juste milieu quâil crut devoir suivre. Câest ce qui lui attira un témoignage et de satisfaction et de mécontentement de la part de Dieu; ce témoignage lui fut rendu par un prophète.
Quatrième génération : voir 2 Rois 15:12. La violence de la réaction dont il fut lâauteur sâexplique jusquâà un certain point par lâopposition tyrannique quâavait exercées sur Israël la famille dâAchab; mais les moyens dont il se servit pour exécuter le châtiment que Dieu avait décrété sur cette famille, restent à sa charge.
31 à 35 Jugement général sur le règne de Jéhu
Ne prit pas garde⦠Cette appréciation sâécarte de la formule stéréotypée, employée pour caractériser les autres règnes. Jéhu était dans une position difficile, qui exigeait de sa part une grande vigilance et une grande droiture, parce quâil était pressé dâun côté par son attachement à lâÃternel et de lâautre par les exigences de sa position politique.
Entamer. Avec le premier verset de notre livre avaient commencé les révoltes des pays voisins soumis depuis David à Israël; ici commencent à se produire les brèches faites au territoire même des Israélites.
Sur toute la frontière dâIsraël, câest-à -dire sur celles de lâest et du nord, la mer et Juda formant les deux autres. Câest maintenant que vont se produire les actes de cruauté quâÃlisée avait annoncés à lâavance lorsquâil avait appelé Hazaël à la royauté (2 Rois 8:12).
Tout le pays de Galaad : le pays qui sâétend et au sud et immédiatement au nord du Jabbok (Deutéronome 3:10). Gad, qui occupait le centre de ce vaste territoire, est nommé en premier. Là se trouvait Ramoth, le point le plus disputé entre les deux peuples ennemis. La prise de cette ville par les Syriens entraîna dâabord la conquête de Gad tout entier, après quoi Ruben, au sud, et Manassé, au nord, furent également occupés. Sur Aroër, voir Deutéronome 2:36, note, et sur lâArnon, Nombres 21:13, note.
Et Galaad et Basan. Les mots : et Galaad, ont le sens de : ainsi donc Galaad. Puis à cette immense perte vint sâajouter, comme conséquence inévitable, celle de Basan (Deutéronome 3:10, note), au nord et à lâest de la Palestine, plus rapproché de Damas et plus éloigné de Samarie. Les deux rois dâIsraël et de Juda, Joram et Achazia, ainsi que Jéhu lui-même, avaient commis la faute de sâéloigner de Ramoth, qui était le principal boulevard de cette contrée, et lâavaient ainsi livrée en proie à lâennemi.
Joachaz : voir 2 Rois 13:1.