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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (6)
versets 1-44
Mena deuil. Malgré son ingratitude, le peuple n’était pas sans comprendre ce que cet homme extraordinaire avait été pour lui. Depuis Moïse et Josué aucun serviteur de Dieu n’avait accompli une œuvre aussi salutaire et aussi féconde en Israël (Jérémie 15:1).
Chez lui : littéralement dans sa maison; non : dans sa demeure, ce qui serait contraire à la loi de Nombres 19:16 et au sentiment d’horreur qu’avaient les Juifs pour les cadavres; mais dans sa propriété, attenante à sa demeure.
Et David… Cette fuite de David dans une contrée plus méridionale était-elle en quelque rapport avec la mort de Samuel ? Nous l’ignorons.
Paran : la contrée déserte au sud de la tribu de Juda était, paraît-il, envisagée comme appartenant encore au vaste désert de Paran. Voir la note en fin du chapitre 10 de Nombres.
Maon : voir 1 Samuel 23:24 et Josué 15:55.
Au Carmel. Ne pas confondre avec la montagne bien connue de ce nom. Voir Josué 15:55. Il n’y avait guère qu’une petite heure de Maon au Carmel.
La tonte des brebis : voir Genèse 38:12, note.
Nabal, insensé; probablement un surnom.
Abigaïl, la joie de mon père.
Et il faisait à sa tête. Un léger changement dans le mot hébreu donne un sens tout différent : Il était de la race de Caleb.
Au désert. David avait rendu des services à Nabal en protégeant ses troupeaux contre les pillards du désert; de là sa demande.
Bonne vie ! Nous rendons ainsi un mot difficile que l’on traduit aussi par : [Vous direz] à ce (bon) vivant, ou bien, avec un petit changement de lettres : à mon frère, ou encore autrement.
Allusion méprisante à la fuite de David d’auprès de Saül.
Aucun blâme n’est prononcé sur cette résolution violente de David; mais la suite montre assez quelle faute il eût commise si Dieu n’avait prévenu l’exécution de ce dessein.
On voit combien il est injuste de présenter David comme chef d’une bande de pillards indisciplinés.
Trop mauvais, littéralement : trop fils de Bélial; un homme de qui on ne peut attendre rien de bon.
Par un endroit couvert : un vallon ombragé, entre deux versants de montagne faisant face l’un à l’autre.
Que Dieu traite ainsi… ! Cette formule est ordinairement une imprécation que celui qui parle prononce contre lui-même au cas qu’il n’exécute pas sa parole. Mais ce qui est étrange, c’est que dans ce cas-ci David appelle la malédiction non sur lui-même, mais sur ses ennemis, s’il ne se venge pas de Nabal. Il faut donc se résoudre à donner ici à cette formule un sens favorable : Que Dieu traite mes ennemis aussi favorablement que je le ferais à l’égard de Nabal, si je ne me vengeais pas de lui en tuant jusqu’au dernier homme de sa maison !
Un seul homme. David emploie ici une expression (tous ceux qui urinent contre la muraille) qui dans nos mœurs serait choquante et qui revient à dire : Tous les mâles de la maison de Nabal.
À moi est la faute. Elle veut dire : Que ce soit moi seule qui sois responsable ! Mais comme elle apporte en même temps la réparation de la faute commise, elle compte naturellement sur le pardon (verset 28).
Rendra stable la maison… On voit par ces paroles et les suivantes jusqu’au verset 30 que le pressentiment de la haute destinée de David était déjà répandu dans le peuple, à la suite de ses exploits et peut-être aussi (verset 30) parce qu’il avait transpiré quelque chose des promesses que Samuel lui avait faites. Nous avons déjà vu que Jonathan était au clair à cet égard.
Belle opposition entre un joyau que l’on porte sur soi enfermé soigneusement dans une bourse ou dans un écrin, et une pierre ordinaire qu’on jette au loin sans penser à la ramasser.
Même expression qu’au verset 22. On peut se demander si cet admirable discours est bien réellement sorti de la bouche d’une simple femme israélite, comme Abigaïl. Mais il renferme tant de traits originaux (comparez surtout versets 29 et 31) qu’il est bien difficile de les attribuer à un narrateur composant à froid. L’histoire subséquente prouve l’impression profonde que produisit sur David cette rencontre inattendue.
Une attaque d’apoplexie provenant de l’émotion (cœur) que lui cause cette nouvelle et qui, au bout de dix jours, mit fin à sa vie.
Les serviteurs de David… Il n’est point dit que ceci arriva le lendemain de la mort de Nabal, comme on l’a prétendu.
Voici ta servante… C’est la teneur de la réponse qu’elle charge les serviteurs. de David de porter à leur maître.
À cette occasion le narrateur ajoute quelques détails sur les deux autres femmes qu’avait déjà David.
Ahinoham de Jizréel (ville de Juda, mentionnée Josué 15:56 et voisine des lieux où vivait alors David), fut la mère de son fils aîné, Amnon, d’après 2 Samuel 3:2. Il est probable qu’elle était déjà sa femme quand il épousa Abigaïl.
Mical. Saül, sans doute pour rompre d’une manière ostensible avec David, l’avait donnée à un autre homme, nommé Palti ou Paltiel (2 Samuel 3:15); celui-ci fut obligé plus tard de la rendre à David (2 Samuel 3:14-15).