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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Whole Bible (6)
versets 1-51
13 Ã 51
Mobilier du temple.
Après avoir achevé ce qui se rapporte aux immeubles en général (temple et palais), le récit revient au temple pour en décrire le mobilier. Pour la confection de ces ustensiles, le roi de Tyr avait mis aux ordres de Salomon un artiste éminent. Lâameublement de lâÃternel, si lâon ose ainsi dire, devait être en rapport avec la somptuosité de lâhabitation et la dignité du Maître auquel il devait servir. Placés plus en vue que les ornements qui faisaient corps avec lâédifice, ces ornements et ustensiles paraissent avoir attiré davantage lâattention des contemporains. Aussi lâauteur les décrit-il de la manière la plus circonstanciée. à lâexception des deux colonnes dâairain, ils sont les mêmes que ceux du Tabernacle, dont ils se distinguent seulement par leur richesse, leurs dimensions et leur disposition compliquée. Ce sont :
Le tout se termine par la récapitulation des ouvrages dâairain (versets 40 à 47) et des ustensiles dâor destinés au Lieu saint (versets 48 à 50).
Il était fils dâune veuve de la tribu de Nephthali⦠au moins par son domicile, car, dâaprès 2 Chroniques 2:14, cette femme était danite dâorigine.
Il exécuta tous ses ouvrages : dans la plaine du Jourdain, où nous voyons, par verset 46 et 2 Chroniques 4:17, quâHiram avait établi ses fourneaux, entre Succoth et Tsarthan.
15 Ã 22 Les deux colonnes dâairain
De tous les ouvrages exécutés par Hiram celui-ci fut sans doute le plus remarquable et le plus admiré, comme lâindiquent le rang qui lui est assigné, en tête de lâénumération des ornements et du mobilier du temple, et les détails qui nous sont donnés à son sujet. On doit comparer 2 Rois 25:12-17; 2 Chroniques 3:15-17 et Jérémie 52:17-20, pour comprendre le texte de notre chapitre que rendent difficile certaines expressions techniques.
Les deux colonnes : elles sont désignées par lâarticle comme bien connues. La première avait dix-huit coudées⦠et un fil⦠En indiquant la hauteur de lâune et la circonférence de lâautre, lâauteur fait comprendre brièvement la hauteur et la circonférence de toutes les deux. Semblable à un tronc colossal, le fût de chaque colonne sâélevait à la hauteur de dix-huit coudées (9,5 m) sur une circonférence de six mètres environ. Dans 2 Chroniques 3:15 il est parlé dâune hauteur de trente-cinq coudées, soit que ce soit la somme de la hauteur des deux colonnes, soit quâil y ait une faute de chiffre.
Ce fût était couronné par un chapiteau fondu à part et composé de deux parties, lâune inférieure, bombée et en saillie, dâune coudée de haut (le texte, verset 20, lâappelle béten, le ventre); lâautre, au-dessus, de quatre coudées de haut, ayant la forme dâun lys colossal, probablement épanoui, câest-à  -dire avec lâextrémité supérieure des pétales repliée en dehors (verset 19).
La partie bombée, entre le fût et le lys, était remarquablement ornée : Dâabord, dâun treillis en airain enveloppant la partie renflée. Le terme sevakim désigne dans 2 Rois 1:2 un treillis de fenêtre; le mot voisin sovec, dans Genèse 22:13 et 2 Samuel 18:9, signifie un entrelacement de branches; il sâagit donc ici dâun ouvrage dâairain représentant un réseau de rameaux entrelacés. Le nombre sept désigne sans doute les sept branches principales partant du fût qui donnaient naissance à ce treillis. Le mot que nous traduisons par glands, comme Deutéronome 22:12, désigne selon nous le point dâoù partait la division des rameaux.
En façon de racines : traduction un peu hasardée du mot hébreu scharschéra, voisin de schoresch, racine.
Le second ornement était deux rangées de grenades suspendues en guirlandes autour du chapiteau, lâune au-dessus de lâautre. Avec tous les traducteurs, nous admettons que le texte doit être rétabli comme nous le présentons dans la traduction. En hébreu, les deux mots colonnes et grenades, qui se ressemblent passablement, sont transposés, ce qui rend la phrase inintelligible. Les deux rangées étaient chacune de cent grenades, réparties en quatre guirlandes de vingt-quatre chacune, et attachées au chapiteau par quatre grenades plus grosses que les autres, placées sur les quatre côtés de la colonne. Le mot roucha : au vent, dans Jérémie 52:23, paraît prouver quâelles flottaient suspendues autour du chapiteau. Cet ornement rappelle la guirlande de grenades suspendue à la robe du souverain sacrificateur (Exode 28:33). Sur la grenade comme symbole de la richesse de la vie, voir à ce passage, note.
Dans le portique. On a conclu de là que les deux colonnes étaient dressées en dedans du portique; mais un chapiteau aussi magnifique semble plutôt devoir sâélever en plein air et en pleine lumière quâà lâabri et comme support dâun toit. Le sens est donc plutôt : au portique, à son entrée. On y pénétrait en passant entre ces deux colonnes.
En façon de lis. Du milieu de cet entrelacement de branches (le treillis) et de cette abondance de fruits (les grenades), sâélevait enfin lâornement qui couronnait toute la colonne, le lis gigantesque épanoui à son sommet.
La colonne de droite : du côté du sud.
Jakin : il a fondé, il a affermi. Ce nom est commenté par 1 Rois 8:13 et Psaumes 89:5. LâÃternel a désormais fondé sa demeure au sein de son peuple, peut-être par opposition à la tente mobile sous laquelle il avait habité jusque-là  .
Boaz : composé des deux mots bo, en lui, et az, la force : Il a fondé, et en lui est la force. Ces deux colonnes étaient ainsi des monuments parlants de la perfection de la théocratie. Le fût colossal rappelait son inébranlable solidité; le treillis, sa puissance de croissance et sa richesse de vie; le lis, sa beauté, la gloire finale qui en doit être le terme.
23 Ã 26 La mer dâairain
Ce vaste réservoir correspondait à la cuve dâairain du Tabernacle (Exode 30:17 et suivants) et servait, comme elle, aux ablutions des sacrificateurs et au lavage de la chair des victimes (2 Chroniques 4:6); aussi avait-il sa place dans le parvis intérieur, entre le temple et lâautel dâairain, vers le sud-est (verset 39). Lâeau y était apportée par les Gabaonites et les Lévites. On la puisait peut-être dans ce réservoir immense au moyen de robinets ménagés dans le bas. Lâautel dâairain, mentionné 2 Chroniques 4:1, est omis dans lâénumération des ouvrages exécutés par Hiram : il était formé de terre et de pierres brutes; les matériaux travaillés nâen constituaient que lâaccessoire. Salomon se conforma aux prescriptions légales sur ce point, (Exode 20:24 et suivants; 1 Rois 25:1-8), et lâautel fut simplement garni de plaques dâairain.
Mer : ce terme disait la grandeur du bassin.
De fonte, littéralement : fondue.
Dix coudées : câest-à  -dire 5,25 m de diamètre.
Haute de cinq coudées : 2,62 m.
Trente coudées de circonférence extérieure, soit 15,7 m. Ces chiffres ne sont pas dâune exactitude mathématique, car une circonférence de 30 coudées nâen donne que 9,55 de diamètre au lieu de 10.
Des coloquintes : voir 1 Rois 6:18, note. Dix par coudée et, par conséquent, trois cents par rangée. Ces deux rangées de coloquintes décoraient la partie supérieure de la cuve (au-dessous du bord). Ces ornements avaient été coulés avec le corps même du vase et nâavaient pas été travaillés à part, comme les grenades et les treillis des chapiteaux des colonnes.
Douze bÅufs : également dâairain.
Une palme : un sixième de coudée, soit quatre doigts ou huit centimètres; voir Ãzéchiel 40:5, note. Ce serait ainsi la même épaisseur de métal que les colonnes (Jérémie 52:21). Cependant nous avons ici un autre terme que dans ce dernier passage. Le mot téphach, qui vient dâune racine signifiant étendre, ne signifierait-il pas lâempan (la main étendue) qui est dâune demi-coudée ?
Comme le bord dâune coupe : se repliant à lâextérieur.
Deux mille baths : quatre cents hectolitres. On évalue le bath à vingt litres; voir Exode 45:11, note.
27 Ã 39
Les dix socles et les dix bassins dâairain.
Pour faciliter le transport sur divers points du parvis intérieur, de lâeau que lâon allait puiser à la mer dâairain, Hiram façonna dix bassins beaucoup moins grands, reposant sur des socles munis de roues. Dâaprès 2 Chroniques 4:6, ils étaient surtout destinés au service du grand autel auprès duquel il fallait laver la chair des victimes. Malgré lâintérêt particulier que lâauteur semble vouer à ces ustensiles, les plus compliqués de tous ceux qui sortirent des mains de Hiram, la description qui suit est pour nous fort obscure.
27 Ã 37
Les socles.
Câétaient des bases servant de supports et, grâce à leurs roues, de moyens de transport pour les cuves. Chacun de ces socles avait la forme dâune caisse carrée (voir verset 31), longue et large de quatre coudées (2,1 m), haute de trois (1,57 m).
Chaque caisse était formée de quatre panneaux verticaux dont les jointures étaient fixées par des montants (Exode 26:17).
Les quatre panneaux ou parois de la caisse étaient ornés de figures de lions, etc., fondues avec eux. Les montants dépassaient les panneaux par en-haut et se terminaient au sommet par un plateau (ken), la cuve reposant sur ces quatre plateaux (voir figure).
Et, au-dessous (du bassin). Au bas des panneaux, au-dessous des figures de lions, etc., il y avait des guirlandes dâairain pendantes et fondues avec le reste de la pièce.
Les socles qui supportaient les cuves reposaient sur les essieux des roues; voici comment : les montants, qui aux quatre angles des socles tenaient unis les panneaux, se prolongeaient non seulement au-dessus pour porter les cuves, mais aussi au-dessous jusquâaux essieux des roues. Ces prolongements inférieurs, fortement élargis pour la solidité du tout, sont appelés consoles, proprement épaules : kethéphoth, et tenaient solidement aux essieux des roues, avec lesquels ils avaient été fondus; voir au verset 32 ce qui est dit des mains (jadoth).
Au-delà des guirlandes : descendant plus bas que les guirlandes, jusquâaux essieux.
Son ouverture : lâouverture du socle par laquelle sâécoulait lâeau de la cuve qui était au-dessus. Chaque cuve avait sans doute au bas un orifice à soupape par lequel sâécoulait lâeau dont on sâétait servi; et cet orifice inférieur de la cuve communiquait avec lâorifice pratiqué dans un chapiteau qui formait le sommet du socle sur lequel reposait la cuve.
Du chapiteau. Ce renflement, qui était comme le sommet du couvercle bombé du socle, était circulaire comme lâorifice inférieur de la cuve, de sorte que lâun pût sâemboîter dans lâautre; voir au verset 35.
Etaient carrés : formant une caisse carrée, non circulaire, comme le chapiteau.
Etaient dans le socle : formaient une seule pièce avec lui par le moyen des montants en forme de consoles, et des appuis ou mains (jadoth); celles-ci étaient les extrémités inférieures des consoles; elles embrassaient les essieux et étaient dâune seule pièce avec eux.
Même forme que les roues dâun char, mais pas de bois dans tout cet engin.
Voir fin du verset 32.
Une élévation : voir verset 31, note.
De la même pièce. Tout était fondu dâune pièce.
Selon lâespace libre de chacun : ornements plus ou moins grands et nombreux selon la grandeur de la surface unie quâil sâagissait de couvrir.
Des guirlandes. Ces guirlandes gravées sont autres que celles du verset 29, qui étaient fondues.
38 et 39
Les cuves.
Quarante baths : huit hectolitres (Ãzéchiel 45:11, note).
Quatre coudées : de diamètre.
Bien que portatifs, les dix socles avaient leur place ordinaire, cinq au côté droit (sud) et cinq au côté gauche (nord) du temple.
Du côté droit. La préposition un peu différente (du pour au) indique que la grande cuve se trouvait moins près du temple que les dix autres; elle était en relation plus directe avec lâautel dâairain (verset 23).
40 à 51 Enumération sommaire des ustensiles du temple
Et dâabord, 40-47, les ustensiles dâairain.
Trois sortes dâustensiles non encore indiqués.
Les cuves : dâautres cuves, plus petites encore que les dix cuves à socles. La plupart des interprètes traduisent les chaudrons, dâaprès verset 44 et 2 Chroniques 4:11 (lisant sirôth au lieu de kirôth.
Pelles : servant à enlever les cendres de lâautel des holocaustes.
Bassins : pour divers usages, mais non pas pour recueillir le sang des victimes; pour cela il fallait des vases dâor.
40 Ã 47
Récapitulation des ustensiles plus considérables déjà mentionnés; leur aspect (verset 45); le lieu où ils furent confectionnés (verset 46).
Dâairain poli : après la fonte lâairain fut poli et prit ainsi lâéclat du bronze.
Voir verset 14. Le sol dans ces parages est très argileux; lâairain était coulé dans des formes faites de terre glaise.
Succoth : de lâautre côté du Jourdain (Genèse 33:17).
Tsarthan : en-deçà du Jourdain (Josué 3:16 et Juges 7:22, note).
Les ateliers devaient se trouver en-deçà du fleuve, près de Tsarthan. Succoth est mentionnée, quoique située de lâautre côté du Jourdain, comme la localité la plus connue de ce district et probablement comme fournissant aussi la matière des moules.
48 Ã 50 Les ustensiles dâor
Ils ne sont pas décrits, mais seulement mentionnés, parce quâils étaient absolument pareils à ceux du Tabernacle (Exode 25:23-40). Ils étaient tous dâor fin (1 Rois 6:20), sauf les gonds (verset 50).
Salomon fit : câest-à  -dire fit faire, et probablement par Hiram qui était habile à travailler aussi lâor (2 Chroniques 2:13).
La table : 2 Chroniques 4:8 parle de dix tables. Chacune dâelles était-elle couverte chaque semaine de douze pains, ou bien nây en avait-il à chaque fois quâune seule sur laquelle les pains fussent déposés ? Peut-être y en avait-il une pour les pains de proposition et neuf autres pour divers usages. Cependant 1 Chroniques 28:16 parle des tables des pains de proposition.
Les candélabres. On est étonné de trouver ici dix chandeliers au lieu de lâunique qui se trouvait dans le Tabernacle. Il est probable que ce changement provient, comme tant dâautres, des dimensions plus considérables du temple. Il parut nécessaire dâéclairer suffisamment et de meubler plus richement un espace aussi vaste que celui du nouveau Lieu saint. Seulement nous ignorons si lâon allumait chaque matin ces dix chandeliers, ou si lâon se bornait à un seul.
Fleurs : coupes en fleurs dâamandier (Exode 25:33).
Lampes : posées à lâextrémité des branches qui leur servaient de support (Exode 25:37).
Les bassins : pour recueillir le sang (Exode 12:22).
Les coupes, au nombre de cent dâaprès 2 Chroniques 4:8, pour les libations.
Cuillers : probablement pour apporter lâencens sur lâautel.
Brasiers. Voir sur les divers sens de ce mot (brasiers, récipients pour mettre le résidu des mèches mouchées, encensoirs) Exode 27:3, note.
Les gonds étaient dâor ordinaire.
Le butin dâor et dâargent que David avait consacré à des usages religieux (2 Samuel 8:7, 2 Samuel 8:10-11) ne fut donc pas épuisé par la construction du temple et la confection de son mobilier. Salomon avait utilisé avant tout les dons volontaires de ses sujets (1 Chroniques 29:7-9).
Et les ustensiles : non pas les vases sacrés dont on sâétait servi pour le culte du Tabernacle, car ils ne seraient pas mis en relation particulière avec David, étant beaucoup plus vieux que lui; mais les vases et en général les objets précieux pris sur lâennemi et distincts de lâor et de lâargent monnayés.
Dans les trésors : les chambres latérales du temple.