the Week of Christ the King / Proper 29 / Ordinary 34
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Louis Segond
Job 38:41
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span data-lang="fre" data-trans="ost" data-ref="job.38.1" class="versetxt"> Alors l'Éternel répondit à Job du sein de la tempête, et dit: Qui est celui-ci qui obscurcit mes plans par des discours sans science? Ceins donc tes reins comme un vaillant homme, je t'interrogerai, et tu m'instruiras. Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre? Dis-le, si tu as de l'intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, Quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations? Et qui renferma la mer dans des portes, quand elle sortit en s'élançant du sein de la terre; Quand je lui donnai la nuée pour vêtement, et l'obscurité pour langes; Quand j'établis ma loi sur elle, quand je lui mis des verrous et des portes, Et que je lui dis: Tu viendras jusqu'ici, et tu n'iras pas plus loin; ici s'arrêtera l'orgueil de tes flots? Depuis que tu es au monde, as-tu commandé au matin, as-tu marqué à l'aurore sa place, Pour qu'elle saisisse les extrémités de la terre, et que les méchants soient chassés? La terre change de forme comme l'argile sous le cachet, et toutes choses se lèvent comme pour la vêtir. La lumière des méchants leur est ôtée, et le bras des menaçants est rompu. As-tu pénétré jusqu'aux sources de la mer, et t'es-tu promené au fond de l'abîme? Les portes de la mort se sont-elles découvertes à toi? Et as-tu vu les portes de l'ombre de la mort? As-tu compris l'étendue de la terre? Si tu sais tout cela, dis-le! Où est le chemin du séjour de la lumière? Et les ténèbres, où est leur demeure? Car tu peux les ramener à leur domaine, et tu connais les sentiers de leur maison! Tu le sais; car alors tu étais né, et le nombre de tes jours est grand! As-tu pénétré jusqu'aux trésors de neige? Et as-tu vu les trésors de grêle, Que je réserve pour les temps de détresse, pour le jour de la bataille et du combat? Par quels chemins se partage la lumière, et le vent d'orient se répand-il sur la terre? Qui a donné à l'averse ses canaux, et sa voie à l'éclair des tonnerres, Pour faire pleuvoir sur une terre sans habitants, sur un désert sans hommes, Pour abreuver des lieux déserts et désolés, et faire germer et sortir l'herbe? La pluie a-t-elle un père? Ou, qui enfante les gouttes de rosée? De quel sein est sortie la glace? Et qui enfante le givre du ciel? Les eaux se dissimulent, changées en pierre, et la surface de l'abîme se prend. Peux-tu resserrer les liens des Pléiades, ou détacher les chaînes d'Orion? Fais-tu sortir en leur temps les signes du zodiaque? Et conduis-tu la grande Ourse avec ses petits? Connais-tu les lois du ciel? Ou disposes-tu de son pouvoir sur la terre? Élèves-tu ta voix vers la nuée, pour que des eaux abondantes te couvrent? Envoies-tu les éclairs? Partent-ils, et te disent-ils: Nous voici? Qui a mis la sagesse dans les nues, qui a donné au météore l'intelligence? Qui compte les nuages avec sagesse, qui incline les outres des cieux, Quand la poussière se délaie et se met en fusion, et que les mottes s'agglomèrent?
(39:3) Qui prépare au corbeau sa pâture quand ses petits crient à *Dieu et qu'ils errent sans nourriture?
span data-lang="fre" data-trans="mar" data-ref="job.38.1" class="versetxt"> Alors l'Eternel répondit à Job du milieu d'un tourbillon, et lui dit : Qui est celui-ci qui obscurcit le conseil par des paroles sans science? Ceins maintenant tes reins comme un vaillant homme, et je t'interrogerai, et tu me feras voir quelle est ta science. Où étais-tu quand je fondais la terre? dis-le-moi, si tu as de l'intelligence. Qui est-ce qui en a réglé les mesures? le sais-tu? ou qui est-ce qui a appliqué le niveau sur elle? Sur quoi sont plantés ses pilotis, ou qui est celui qui a posé la pierre angulaire pour la soutenir. Quand les étoiles du matin se réjouissaient ensemble, et que les fils de Dieu chantaient en triomphe? Qui est-ce qui a renfermé la mer dans ses bords, quand elle fut tirée de la matrice, [et] qu'elle en sortit? Quand je mis la nuée pour sa couverture, et l'obscurité pour ses langes? Et que j'établis sur elle mon ordonnance, et lui mis des barrières et des portes? Et lui dis : Tu viendras jusque là, et tu ne passeras point plus avant, et ici s'arrêtera l'élévation de tes ondes. As-tu, depuis que tu es au monde, commandé au point du jour; et as-tu montré à l'aube du jour le lieu où elle doit se lever? Afin qu'elle saisisse les extrémités de la terre, et que les méchants se retirent à l'écart, Et qu'elle prenne une nouvelle forme, comme une argile figurée; et que [toutes choses y] paraissent comme avec de [nouveaux] habits, Et que la clarté soit défendue aux méchants, et que le bras élevé soit rompu? Es-tu venu jusqu'aux gouffres de la mer, et t'es-tu promené au fond des abîmes? Les portes de la mort se sont-elles découvertes à toi? as-tu vu les portes de l'ombre de la mort? As-tu compris toute l'étendue de la terre? si tu l'as toute connue, montre-le. En quel endroit se tient la lumière, et où est le lieu des ténèbres? Que tu ailles prendre l'une et l'autre en son quartier, et que tu saches le chemin de leur maison? Tu le sais; car alors tu naquis, et le nombre de tes jours est grand. Es-tu entré dans les trésors de la neige? As-tu vu les trésors de la grêle, Laquelle je retiens pour le temps de l'affliction, et pour le jour du choc et du combat? Par quel chemin se partage la lumière, [et par quelle voie] le vent d'Orient se répand-il sur la terre? Qui est-ce qui a ouvert les conduits aux inondations, et le chemin à l'éclair des tonnerres, Pour faire pleuvoir sur une terre où il n'y a personne, et sur le désert où il ne demeure aucun homme. Pour arroser abondamment les lieux solitaires et déserts, et pour faire pousser le germe de l'herbe? La pluie n'a-t-elle point de père? ou qui est-ce qui produit les gouttes de la rosée? Du ventre de qui sort la glace? et qui est-ce qui engendre le frimas du ciel? Les eaux se cachent étant durcies comme une pierre, et le dessus de l'abîme se prend. Pourrais-tu retenir les délices de la Poussinière, ou faire lever les tempêtes [qu'excite] la constellation d'Orion? Peux-tu faire lever en leur temps les signes du Zodiaque? et conduire la petite Ourse avec les étoiles? Connais-tu l'ordre des cieux, et disposeras-tu de leur gouvernement sur la terre? Crieras-tu à haute voix à la nuée, afin qu'une abondance d'eaux t'arrose? Enverras-tu les foudres de sorte qu'elles partent, et te disent : Nous voici? Qui est-ce qui a mis la sagesse dans les reins? ou qui a donné au cÅ“ur l'intelligence? Qui est-ce qui a assez d'intelligence pour compter les nuées, et pour placer les outres des cieux, Quand la poudre est détrempée par les eaux qui l'arrosent, et que les fentes [de la terre] viennent à se rejoindre?
Bible Verse Review
from Treasury of Scripure Knowledge
Psalms 104:27, Psalms 104:28, Psalms 147:9, Matthew 6:26, Luke 12:24
Reciprocal: Genesis 6:21 - General Genesis 8:7 - a raven Genesis 16:11 - hath Leviticus 11:13 - the eagle 1 Kings 17:4 - I have commanded Psalms 50:11 - know Psalms 104:21 - seek Joel 1:20 - cry
Gill's Notes on the Bible
Who provideth for the raven his food?.... Not man, but God; he feeds the ravens, creatures very voracious, mean, and useless,
Luke 12:24;
when his young ones cry unto God; cry for want of food; which is interpreted by the Lord as a cry unto him, and he relieves them,
Psalms 147:9; when deserted by the old ones; either left in their nests through forgetfulness, as some z; or because they are not, till fledged, black like them, as others a; when God feeds them, as some say b, with a kind of dew from heaven, or with flies that fly about them, and fall into their mouths; or with worms bred out of their dung but these things are not to be depended on; it may rather respect them when cast out of the nest by the old ones, when able to fly, which is testified by naturalists c; and with this agrees what follows:
they wander for lack of meat; being obliged to shift for themselves, when God takes care of them; which is an instance of his providential goodness; and how this is to be improved, see Matthew 6:26.
z Plin. apud Servium in Virgil. Georgic. l. 1. p. 189. a Pirke Eliezer, c. 21. b Hieron. in Pasl. cxlvii. 9. c Aristot. Hist. Animal. l. 9. c. 3. Plin. Nat. Hist. l. 10. c. 12.
Barnes' Notes on the Bible
Who provideth for the raven his food? - The same thought is expressed in Psalms 147:9,
He giveth to the beast his food,
And to the young ravens which cry.
Compare Matthew 6:26. Scbeutzer (in loc.) suggests that the reason why the raven is specified here rather than other fowls is, that it is an offensive bird, and that God means to state that no object, however regarded by man, is beneath his notice. He carefully provides for the needs of all his creatures.
When his young ones cry unto God, they wander for lack of meat - Bochart observes that the raven expels the young from the nest as soon as they are able to fly. In this condition, being unable to obtain food by their own exertions, they make a croaking noise, and God is said to hear it, and to supply their needs. “Noyes.” There are various opinions expressed in regard to this subject by the rabbinical writers, and by the ancients generally. Eliezer (cap. 21) says that, “When the old ravens see the young coming into the world which are not black, they regard them as the offspring of serpents, and flee away from them, and God takes care of them.” Solomon says that in this condition they are nourished by the flies and worms that are generated in their nests, and the same opinion was held by the Arabian writers, Haritius, Alkuazin, and Damir. Among the fathers of the church, Chrysostom, Olympiodorus, Gregory, and Isidorus, supposed that they were nurtured by dew descending from heaven.
Pliny (Lib. x. c. 12) says, that the old ravens expel the strongest of their young from the nest, and compel them to fly. This is the time, according to many of the older commentators, when the young ravens are represented as calling upon God for food. See Scheutzer, Physica Sacra, in loc. and Bochart, Hieroz. P. ii. L. ii. c. ii. I do not know that there is now supposed to be sufficient evidence to substantiate this fact in regard to the manner in which the ravens treat their young, and all the circumstances of the place before us will be met by the supposition that young birds seem to call upon God, and that he supplies their needs. The last three verses in this chapter should not have been separated from the following. The appeal in this is to the animal creation, and this is continued through the whole of the next chapter. The proper place for the division would have been at the close of Job 38:38, where the argument from the great laws of the material universe was ended. Then commences an appeal to his works of a higher order - the region of instinct and appetites, where creatures are governed by other than mere physical laws.
Clarke's Notes on the Bible
Verse Job 38:41. Who provideth for the raven — This bird is chosen, perhaps, for his voracious appetite, and general hunger for prey, beyond most other fowls. He makes a continual cry, and the cry is that of hunger. He dares not frequent the habitations of men, as he is considered a bird of ill omen, and hated by all.
This verse is finely paraphrased by Dr. YOUNG: -
"Fond man! the vision of a moment made!
Dream of a dream, and shadow of a shade!
What worlds hast thou produced, what creatures framed,
What insects cherish'd, that thy God is blamed?
When pain'd with hunger, the wild raven's brood
Calls upon God, importunate for food,
Who hears their cry ? Who grants their hoarse request,
And stills the glamours of the craving nest?"
On which he has this note: - "The reason given why the raven is particularly mentioned as the care of Providence is, because by her clamorous and importunate voice she particularly seems always calling upon it; thence κορασσω, α κοραξ, is to ask earnestly. - AElian. lib. ii., c. 48. And since there were ravens on the banks of the Nile, more clamorous than the rest of that species, those probably are meant in this place."
THE commencement of Cicero's oration against Catiline, to which I have referred on Job 38:3, is the following: -
Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra? Quamdiu etiam furor iste tuus nos eludet? Quem ad finem sese effrenata jactabit audacia? Nihilne te nocturnum praesidium palatii-nihil urbis vigiliae, - nihil timor popuii, - nihii concursus bonorum omnium, - nihil hic munitissimus habendi senatus locus-nihil horum ora, vultusque moverunt? Patere tua consilia nan sentis? Constrictam jam omnium horum conscientia teneri conjurationem tuam non vides? Quid proxima, quid superiore nocte egeris,-ubi fueris, quos convocaveris, - quid consilii ceperis, quem nostrum ignorare arbitraris? O tempora! O mores! Senatus haec intelligit, - consul videt; hic tamen vivit! Vivit? immo vero eitam in senatum venit; fit publici consilii particeps; notat et designat oculis ad caedem unumquemque nostrum! Nos autem, viri fortes, satisfacere reipublicae videmur, si istius furorem ac tela vitemus!
"How long wilt thou, O Catiline, abuse our patience? How long shall thy madness out-brave our justice? To what extremities art thou resolved to push thy unbridled insolence of guilt? Canst thou behold the nocturnal arms that watch the palatium, - the guards of the city, - the consternation of the citizens, - all the wise and worthy clustering into consultation, - the impregnable situation of the seat of the senate, - and the reproachful looks of the fathers of Rome? Canst thou behold all this, and yet remain undaunted and unabashed? Art thou insensible that thy measures are detected? Art thou insensible that this senate, now thoroughly informed, comprehend the whole extent of thy guilt? Show me the senator ignorant of thy practices during the last and preceding night, of the place where you met, the company you summoned, and the crime you concerted. The senate is conscious, - the consul is witness to all this; yet, O how mean and degenerate! the traitor lives! Lives? he mixes with the senate; he shares in our counsels; with a steady eye he surveys us; he anticipates his guilt; he enjoys the murderous thought, and coolly marks us to bleed! Yet we, boldly passive in our country's cause, think we act like Romans, if we can escape his frantic rage!"
The reader will perceive how finely Cicero rushes into this invective, as if the danger had been too immediate to give him leisure for the formality of address and introduction. See Guthrie's Orations of Cicero.
Here is eloquence! Here is nature! And in thus speaking her language, the true orator pierces with his lightnings the deepest recesses of the heart. The success of this species of oratory is infallible in the pulpit, when the preacher understands how to manage it.