Lectionary Calendar
Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Psalms 80". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://www.studylight.org/commentaries/fre/neu/psalms-80.html.
bibliography-text="Commentaire sur Psalms 80". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://www.studylight.org/
Whole Bible (3)
versets 1-19
Plan du commentaire biblique de Psaumes 80
La vigne du Seigneur ravagée
Les Septante ajoutent au titre de ce psaume ces mots : Au sujet de l’Assyrien. Cette indication est bien conforme au contenu du cantique, qui est une prière d’intercession en faveur du royaume des dix tribus, sérieusement menacé et peut-être déjà en partie détruit. On sait que, sous ses derniers rois, ce royaume eut à subir plusieurs invasions assyriennes dont la dernière, celle de Salmanasar, puis de Sargon, amena sa ruine complète. On sait aussi quelle sympathie le roi Ézéchias témoigna, dans ces temps de malheur, aux Israélites du nord et comment il les invita, peu avant leurs derniers désastres, à venir à Jérusalem célébrer la Pâque (2 Chroniques 30.1). Il n’y a donc rien d’invraisemblable à ce que ce cantique ait été composé et chanté à cette époque-là à Jérusalem. Un fait à remarquer est qu’aux deux tribus issues de Joseph est associé, ici Benjamin (verset 3), qui pourtant rentrait dans le royaume de Juda. Cependant une partie du territoire de cette tribu, comprenant entre autres les villes de Béthel, Guilgal et Jéricho, appartenait au royaume du nord.
L’idée principale du psaume est exprimée par le refrain, trois fois répété, qui fait sans doute allusion à la bénédiction sacerdotale (Nombres 6.24) : Ô Dieu ! Rétablis-nous ;Fais luire ta face et que nous soyons sauvés !
Cette idée est développée dans la première strophe (versets 2 à 4). La suite du psaume motive cette demande, en exposant la triste situation du peuple, tout d’abord d’une manière générale, dans la deuxième strophe (versets 5 à 8), puis avec plus de détails dans les deux suivantes (versets 9 à 12 ; 13 à 16). Dans ces deux strophes le refrain fait défaut ; à peine en retrouve-t-on un vague écho au verset 15. Il ne reparaît qu’après la supplication finale (verset 20). Remarquons la gradation dans l’intensité, de la prière, telle qu’elle ressort des noms donnés à Dieu dans le refrain : Dieu (verset 4), Dieu des armées (verset 8), Éternel, Dieu des armées (verset 20).
Verset 1
Appel au berger d’Israël (1-4)
Nous retrouvons ici les images tantôt gracieuses, tantôt grandioses, qui nous ont déjà frappés dans d’autres psaumes d’Asaph : celle du berger paissant son troupeau (Psaumes 79.13, note), celle d’une splendeur éclatante apparaissant au milieu des ténèbres (Psaumes 50.2-3).
Les lis du témoignage , voir Psaumes 45.1 ; Psaumes 60.1, note.
Verset 2
Israël désigne le peuple dans son ensemble, Joseph le royaume du nord, dont Éphraïm et Manassé étaient les tribus dominantes.
Dont le trône est entre les chérubins. L’arche de l’alliance, placée entre les chérubins, était envisagée comme le trône de Dieu et cette représentation visible rappelait la domination de l’Éternel sur toutes les forces de la nature. Voir Psaumes 18.11, note.
Verset 3
Benjamin, fils de Rachel, comme Joseph, apparaît ici entre les deux fils de ce dernier, qui jadis avait eu pour lui tant de sollicitude.
Devant Éphraïm… en marchant devant ces tribus, comme un berger devant son troupeau ou comme un chef devant son armée.
Verset 5
Le malheur du peuple (5-8)
La fumée de ta colère, traduction littérale : Jusques à quand fumeras-tu contre la prière…? Comparez Psaumes 74.1.
Verset 6
Pain de larmes. Comparez Psaumes 42.4. Les larmes sont la seule nourriture et le seul breuvage de ceux que Dieu a abandonnés.
Verset 7
Le but des attaques, proprement : l’objet des contestations. Nous avons évité cette expression, qui ferait croire à une contestation des voisins entre eux au sujet d’Israël ; la seconde partie du verset montre au contraire qu’il y a accord entre les peuples voisins, pour molester Israël et se rire de lui.
Verset 9
Nous réunissons ici deux strophes, dont la première rappelle la prospérité de jadis (versets 9 à 12), mais pour mieux faire ressortir le malheur actuel, que décrit la seconde (versets 13 à 16).
Une vigne : image familière à Ésaïe et Jérémie et que le Sauveur a employée en plus d’une occasion (Ésaïe 3.14 ; 5.l-7 ; Jérémie 2.21 ; Matthieu 21.33 et suivants ; Jean 15.1-6).
Verset 11
Comme des cèdres… L’image précédente est continuée : l’ombre que les sarments projetaient sur les montagnes était aussi épaisse que celle qui règne dans les forêts de cèdres.
Des cèdres de Dieu : voir Psaumes 36.7, note.
Verset 12
Jusqu’au fleuve : à l’Euphrate.
Verset 13
Pourquoi…? Cette question exprime l’étonnement que l’on éprouve, en comparant ce passé si béni au présent si misérable.
Ses clôtures : image de la protection divine, qui mettait Israël à part, comme la propriété de l’Éternel. Comparez Zacharie 2.5.
Les passants : les armées en passage, puis les tribus nomades de pillards.
Verset 14
Le sanglier : peut-être l’Assyrie, tandis que les bêtes des champs représentent les petits peuples, voisins d’Israël, qui profitent de sa ruine.
Verset 15
Dieu des armées… Ce nom fait allusion aux armées célestes : anges et étoiles (Psaumes 24.10). Celui qui commande à l’univers visible et invisible et qui assigne sa place à chaque créature, peut réprimer de tels empiètements.
Verset 16
Le fils que tu as fortifié. Le psalmiste abandonne l’image de la vigne, qu’il reprendra au verset 17, pour désigner Israël par le nom que Dieu lui-même lui a donné dès l’origine : Israël est mon fils, mon premier-né (Exode 4.22). En même temps les deux mots de droite et de fils, rapprochés dans ce verset, comme au verset 18, rappellent le nom de Benjamin, qui signifie : fils de ma droite (Genèse 35.18). Jacob, en donnant ce nom à son fils cadet, le désignait comme son appui futur et comme devant occuper auprès de lui la place d’honneur. Le psalmiste, attribuant à Dieu une pensée analogue, parle d’Israël comme du fils que Dieu a rendu fort pour son service et pour l’associer à sa royauté. À travers tous les désastres qu’il a subis, le peuple de Dieu a atteint cette destination en la personne de celui qui a pu, avec une pleine vérité, s’appeler le Fils.
Verset 17
Prière finale (17-20)
Elle est la proie du feu… L’image de la vigne reparaît ici, mais pour un instant seulement.
Verset 18
Le fils de l’homme. L’expression hébraïque ben adam rappelle l’humble origine de l’homme, tiré de la terre (voir Psaumes 4.3, note). La pensée du psalmiste est que Dieu a choisi Israël au milieu du reste des hommes, dont rien ne le distinguait, pour faire de lui l’homme de sa droite.
Verset 19
Nous invoquerons ton nom. Ce nom, qui est déjà un gage de salut, le psalmiste l’invoque immédiatement (verset 20), sous sa forme la plus complète : Éternel, Dieu des armées !