Lectionary Calendar
Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Whole Bible (3)
versets 1-19
1 à 4 Appel au berger d’Israël
Nous retrouvons ici les images tantôt gracieuses, tantôt grandioses, qui nous ont déjà frappés dans d’autres psaumes d’Asaph : celle du berger paissant son troupeau (Psaumes 79:13, note), celle d’une splendeur éclatante apparaissant au milieu des ténèbres (Psaumes 50:2-3).
Les lis du témoignage , voir Psaumes 45:1; Psaumes 60:1, note.
Israël désigne le peuple dans son ensemble, Joseph le royaume du nord, dont Éphraïm et Manassé étaient les tribus dominantes.
Dont le trône est entre les chérubins. L’arche de l’alliance, placée entre les chérubins, était envisagée comme le trône de Dieu, et cette représentation visible rappelait la domination de l’Éternel sur toutes les forces de la nature. Voir Psaumes 18:11, note.
Benjamin, fils de Rachel, comme Joseph, apparaît ici entre les deux fils de ce dernier, qui jadis avait eu pour lui tant de sollicitude.
Devant Éphraïm… en marchant devant ces tribus, comme un berger devant son troupeau ou comme un chef devant son armée.
5 à 8 Le malheur du peuple
La fumée de ta colère, traduction littérale : Jusques à quand fumeras-tu contre la prière…? Comparez Psaumes 74:1.
Pain de larmes. Comparez Psaumes 42:4. Les larmes sont la seule nourriture et le seul breuvage de ceux que Dieu a abandonnés.
Le but des attaques, proprement : l’objet des contestations. Nous avons évité cette expression, qui ferait croire à une contestation des voisins entre eux au sujet d’Israël; la seconde partie du verset montre au contraire qu’il y a accord entre les peuples voisins, pour molester Israël et se rire de lui.
9 à 16
Nous réunissons ici deux strophes, dont la première rappelle la prospérité de jadis (versets 9 à 12), mais pour mieux faire ressortir le malheur actuel, que décrit la seconde (versets 13 à 16).
Une vigne : image familière à Ésaïe et Jérémie, et que le Sauveur a employée en plus d’une occasion (Ésaïe 3:14; 5.l-7; Jérémie 2:21; Matthieu 21:33 et suivants; Jean 15:1-6).
[Comme] des cèdres… L’image précédente est continuée : l’ombre que les sarments projetaient sur les montagnes était aussi épaisse que celle qui règne dans les forêts de cèdres.
Des cèdres de Dieu : voir Psaumes 36:7, note.
Jusqu’au fleuve : à l’Euphrate.
Pourquoi…? Cette question exprime l’étonnement que l’on éprouve, en comparant ce passé si béni au présent si misérable.
Ses clôtures : image de la protection divine, qui mettait Israël à part, comme la propriété de l’Éternel. Comparez Zacharie 2:5.
Les passants : les armées en passage, puis les tribus nomades de pillards.
Le sanglier : peut-être l’Assyrie, tandis que les bêtes des champs représentent les petits peuples, voisins d’Israël, qui profitent de sa ruine.
Dieu des armées… Ce nom fait allusion aux armées célestes : anges et étoiles (Psaumes 24:10). Celui qui commande à l’univers visible et invisible et qui assigne sa place à chaque créature, peut réprimer de tels empiètements.
Le fils que tu as fortifié. Le psalmiste abandonne l’image de la vigne, qu’il reprendra au verset 17, pour désigner Israël par le nom que Dieu lui-même lui a donné dès l’origine : Israël est mon fils, mon premier-né (Exode 4:22). En même temps les deux mots de droite et de fils, rapprochés dans ce verset, comme au verset 18, rappellent le nom de Benjamin, qui signifie : fils de ma droite (Genèse 35:18). Jacob, en donnant ce nom à son fils cadet, le désignait comme son appui futur et comme devant occuper auprès de lui la place d’honneur. Le psalmiste, attribuant à Dieu une pensée analogue, parle d’Israël comme du fils que Dieu a rendu fort pour son service et pour l’associer à sa royauté. À travers tous les désastres qu’il a subis, le peuple de Dieu a atteint cette destination en la personne de celui qui a pu, avec une pleine vérité, s’appeler le Fils.
17 à 20 Prière finale
Elle est la proie du feu… L’image de la vigne reparaît ici, mais pour un instant seulement.
Le fils de l’homme. L’expression hébraïque ben adam rappelle l’humble origine de l’homme, tiré de la terre (voir Psaumes 4:3, note). La pensée du psalmiste est que Dieu a choisi Israël au milieu du reste des hommes, dont rien ne le distinguait, pour faire de lui l’homme de sa droite.
Nous invoquerons ton nom. Ce nom, qui est déjà un gage de salut, le psalmiste l’invoque immédiatement (verset 20), sous sa forme la plus complète : Éternel, Dieu des armées !