Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Psalms 73". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/psalms-73.html.
bibliography-text="Commentaire sur Psalms 73". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (3)
versets 1-28
Plan du commentaire biblique de Psaumes 73
Livre troisième
Le troisième Livre des Psaumes (73 à 89) sâouvre par la collection presque complète des Psaumes dits dâAsaph. Onze dâentre eux se suivent ici sans interruption. Un seul, le Psaume 50, a été détaché du groupe, pour être inséré dans le deuxième livre. Nous ne répétons pas ici ce que nous avons dit, à propos de ce Psaume 50, dâAsaph, chantre et psalmiste et de ses descendants. Tous les cantiques dâAsaph sont élohistes. Immédiatement après eux, le nom de Jéhova redevient prédominant.
Psaume 73 â Foi troublée et affermie
Ce psaume traite du même problème quâont abordé déjà les Psaumes 37 et 49, celui de la prospérité des méchants. Seulement nous ne trouvons plus ici lâaccent triomphant de lâhomme que nâébranle aucun doute. Tandis que lâauteur du Psaume 37 sâapplique à communiquer aux lecteurs sa tranquille assurance, en leur montrant le peu de durée du bonheur des méchants, en regard de la permanence de celui des justesâ¯; que celui du Psaume 49 voit lâimpie disparaître dans le Schéol et périr comme les bêtes, assuré quâil est lui-même dâêtre racheté de la puissance du sépulcre, notre psalmiste raconte la crise douloureuse par laquelle il a passé. Longuement, dans la première partie du psaume, il expose lâimpression produite sur lui et sur dâautres par le bien-être et lâorgueil des impies. Sa foi a failli sombrer (versets 2 à 14). Pourtant, quand il sâest recueilli en la présence de Dieu, la lumière sâest faite dans son cÅur. Il a compris que cette prospérité même, qui faisait son étonnement, conduit les méchants à une ruine complète, tandis que lui a pour bien suprême et inaliénable, dans cette vie et dans la gloire, Dieu lui-même. Si grande est la clarté que cette certitude jette en son cÅur, quâil sâaccuse, une fois ses yeux ouverts, dâavoir un moment raisonné comme sâil nâavait pas dâautre horizon que celui des bêtes (versets 15 à 28).
Aucun psaume nâexprime mieux le trouble voisin du doute, mais aucun ne sâélève aussi haut dans la certitude triomphante de la gloire éternelle (versets 23 à 26). Le psalmiste, aussi bien que les auteurs des Psaumes 16, 17 et 49, devance ainsi les données encore incomplètes de la révélation de lâancienne alliance et pénètre au-delà du voile qui, jusquâà Jésus-Christ, recouvrait tout ce domaine du sort à venir du croyant.
Nous manquons de données précises sur la date de composition de ce psaume. La foi à la vie à venir était celle de David et sans doute aussi dâAsaph, son contemporain. Quant à lâimpiété arrogante, qui se complaît dans la prospérité matérielle et trouble la foi des fidèles, elle a existé de tout temps. On avait pu la voir sâétaler avec une assurance victorieuse dans les derniers temps du règne de Saül. Sans pouvoir affirmer que le psaume date de cette époque-là , nous ne trouvons pas non plus de raisons qui nous contraignent à descendre, comme pour dâautres psaumes dits dâAsaph, jusquâà lâépoque des Maccabées.
Outre une introduction et une conclusion de deux versets chacune, le psaume comprend six strophes très régulières, ayant toutes huit stiches.
Verset 1
Introduction (1-2)
Dieu est bon. Avant de parler de la crise par laquelle il a passé, le psalmiste rassure le lecteur, en exposant dâun mot quel en a été pour lui le résultat.
Ceux qui sont nets de cÅur, absolument droits devant Dieu (Jean 1.48)â¯; ils constituent seuls en réalité le véritable Israël (Psaumes 24.6).
Verset 3
Trouble du croyant à la vue du bien-être des méchants (3-6)
Le Psaume 39 développe une donnée analogue.
Jâai porté envie, hébreuâ¯: Jâai brûlé, soit de jalousie, soit dâindignation. Les deux sentiments sont réunis ici. Une simple indignation exempte dâenvie nâaurait pas ébranlé la foi du psalmiste.
Verset 4
Exempts de tourments, littéralement, dâaprès le texte hébreu actuelâ¯: Point de tourments à leur mort. La traductionâ¯: jusquâà leur mort, nâest pas exacteâ¯; dâautre part, si lâon traduitâ¯: en leur mort, il semble étrange que lâauteur, décrivant le bonheur des méchants, commence par parler de leur fin paisible. En lisant lamotham (à leur mort) comme deux motsâ¯: lamo (pour eux) et tham (intact), on obtient le sens que nous avons admis. Cette leçon a lâavantage de rétablir lâéquilibre entre les deux membres du verset, dont le second sans cela, serait bien court.
Verset 5
Aucune part aux souffrances. Cette exception, qui semblerait devoir exister en faveur des justes, nâexiste au contraire que pour les méchants, à tel point quâils semblent élevés au-dessus de la condition humaine.
Verset 6
Comme un collier. Le psalmiste, confondant intentionnellement les dispositions morales et lâapparence physique, voit lâinsolence apparaître dans les plis de leur cou et la brutalité, sâétaler en masses de chair sur leur corps.
Verset 7
Lâorgueil des méchants (7-10)
Lâiniquité sort⦠La leçon du texte hébreu actuelâ¯: Leurs yeux sortent de graisse, ou, plus vraisemblablementâ¯: Leur regard brille du milieu de la graisse, serait une description pittoresque de lâaspect matériel des méchants. Notre traduction, qui est celle des Septante et de la version syriaque, exprime une pensée analogue à la déclaration du Seigneurâ¯: Du dedans du cÅur sortent les mauvaises pensées⦠(Matthieu 15.19). Nous rendons par cÅur engraissé le mot hébreu qui signifie simplement graisse et qui désigne lâabsence complète de sensibilité morale. Comparez Psaumes 17.10.
Verset 8
Ils se raillent de chacun et spécialement des gens qui craignent Dieu.
Verset 9
Jusquâaux cieuxâ¯: pour blasphémer contre tout ce qui est élevé et, de là , planer avec arrogance sur tous les domaines terrestres.
Verset 10
Leur peuple, hébreuâ¯: son peuple. On a cru à tort que le mot son se rapporte à Dieu. Les méchants sont représentés comme formant un ensemble, un pouvoir unique, qui subjugue la masse du peuple, en fait son peuple à lui et lui fait boire à la source de ses enseignements. Cette expressionâ¯: boire à la source (littéralementâ¯: avaler lâeau), dans le sens deâ¯: accepter les doctrines, semble avoir été courante à lâépoque où existaient les écoles de scribes. Dans le Talmud, deux rabbins disent, sâadressant à un troisièmeâ¯: Nous sommes tes disciples et nous buvons de ton eau.
Verset 11
Influence des impies sur le peuple et même sur les fidèles (11-14)
Cette strophe développe le dernier verset de la strophe précédente, qui, à son tour, était déjà contenue en germe dans le verset 6.
Et lâon dit. Il est difficile de déterminer exactement qui parle ici. Au commencement de la strophe, ce sont évidemment les Israélites, séduits par les fausses doctrines et vers la fin câest le fidèle, troublé lui aussi dans sa foiâ¯; mais la limite qui sépare les premiers de ce dernier nâest pas marquée nettement, sans doute parce que le même esprit de mécontentement envahit, à des degrés divers, le peuple entier.
Dieuâ¦, le Très-Haut. Ces gens admettent encore lâexistence de Dieu et même sa grandeur infinie, mais ils doutent quâil veuille sâabaisser à se mettre au courant de tout ce qui se passe sur la terre.
Verset 12
Tels sont les méchants. La prospérité des impies déclarés fournit aux douteurs la preuve que Dieu laisse aller le monde, sans sâinquiéter de lui.
Verset 13
Câest en pure perte⦠Câest bien ici le psalmiste, ou le vrai croyant, qui parle avec amertume de lâinutilité de ses effortsâ¯; mais il le fait dans lâesprit mercenaire du mauvais serviteur de la parabole des talents (Matthieu 25.24).
Verset 15
La réaction de la foi (15-18)
Si jâavais dit⦠Les réflexions qui précèdent étaient nées pour ainsi dire spontanément dans le cÅur du psalmiste et comme à son insu. Maintenant sa conscience sâéveille, sa volonté intervient. Quel accueil fera-t-il à de telles penséesâ¯? Lâidée quâil pourrait en venir à les formuler publiquement lui fait horreur.
La race de tes filsâ¯: lâensemble de ceux qui attachent du prix à la relation paternelle dans laquelle Dieu sâest placé vis-à -vis du véritable Israël. Câest au peuple dans son ensemble quâappartient, sous lâancienne alliance la prérogative dâenvisager Dieu comme pèreâ¯; lâindividu ne peut la posséder que pour autant quâil se rattache à la race. Le doute, sâil lâaccueillait, le détacherait de cette tige.
Verset 16
Quand je réfléchis. Il cherche à résoudre la difficulté par ses propres réflexions.
Verset 17
Dans les sanctuaires. Le psalmiste sâest rendu au temple, pour y méditer dans la prière. Alors une lumière supérieure a été jetée sur lâénigme, jusquâici insoluble.
Verset 18
Sur un terrain glissant. Leur prospérité même, lâabsence dâobstacles, dâépreuves de châtiments, constitue pour eux un terrain sur lequel ils glissent, sans que rien les retienne, jusquâà une ruine soudaine (voir le sermon de Bersier intituléâ¯: Le trouble dâAsaph).
Verset 19
à la vue de cette ruine, le psalmiste effrayé sâétonne dâavoir été si longtemps sans intelligence.
Verset 20
Quand tu tâéveilles. Le réveil de Dieu est la manifestation soudaine de sa colère, après un long support, durant lequel il semblait dormir (Psaumes 7.7â¯; Psaumes 35.23, etc.). Toute cette prospérité impie, qui sâétalait comme ne devant jamais avoir de fin, disparaît, ainsi quâun mauvais rêve que lâhomme chasse en un instant de son souvenir.
Verset 21
Je sentais un aiguillon, de mécontentement et de jalousie.
Verset 22
Jâétais comme les bêtesâ¯: dont lâhorizon est borné à ce quâelles voient et sentent au moment même.
Verset 23
Le vrai bien du croyant (23-26)
La lumière reçue dans le sanctuaire augmente en éclat et révèle au psalmiste ce qui est la contrepartie de la ruine des impies, le bonheur actuel et éternel du croyantâ¯: Dieu lui-même est son vrai bien (Psaumes 4.7â¯; Psaumes 16.1-11â¯; Psaumes 17.14-15 etc.).
Je suis toujours avec toi. Le psalmiste est étonné dâavoir pu un instant se croire malheureux, quand il avait le privilège dâêtre avec Dieu.
Tu mâas saisiâ¦, me conduirasâ¦, me prendrasâ¯: admirable programme du salut, de son point de départ à son point dâarrivée. Le psalmiste se confie maintenant pleinement en la force, en la sagesse et en la grâce divines.
Verset 24
Tu me prendrasâ¯: même terme que celui qui est employé Genèse 5.27 à propos dâEnoch et Psaumes 49.16 à propos de la sortie du Schéol. Il nây a ici aucune équivoque possible. Câest bien de la gloire divine dans lâau-delà quâil est question. Le croyant sâempare, par la seule puissance de sa foi, de cette certitude que Dieu nâest pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants (Luc 20.38), que la carrière dâun homme qui marche avec lui ne peut aboutir quâà la gloire et que le séjour de cette gloire est le ciel, où Dieu habite lui-même (verset 25).
Verset 25
Au cielâ¦, sur la terre. Cette gloire céleste, en quoi consistera-t-elle, sinon en ceci que, dans la vie à venir, Dieu se communiquera plus complètement au croyant quâil ne le fait ici basâ¯? Mais elle a pour condition que, sur la terre déjà , le fidèle ait fait de Dieu lâobjet de tous ses désirs. Luther a exprimé cette pensée en ces termesâ¯: Pourvu que je te possède, je ne demande rien au ciel, ni à la terre.
Verset 26
Ma chair et mon cÅur⦠La glorieuse assurance qui vient dâêtre exprimée nâéblouit pas le psalmiste au point de lui faire oublier la réalité prochaineâ¯: la défaillance momentanée de lâêtre humain tout entier, corps et esprit. Mais il sait quâau sein même de cette ruine apparente, il lui reste un appui (un rocher) et un bien (un partage) indestructibles, en la personne même de Dieu.
Verset 27
Résumé et conclusion du psaume (27-28)