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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Psalms 42". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/psalms-42.html.
bibliography-text="Commentaire sur Psalms 42". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (3)
versets 1-11
Plan du commentaire biblique de Psaumes 42
Livre deuxième
Le deuxième Livre des Psaumes (42 à 72) ne comprend que des psaumes élohistes (voir lâintroduction).
Il sâouvre par un groupe de huit cantiques des fils de Koré. Cette famille de Lévites descendait de ce Koré qui sâéleva au désert contre Moïse et fut lâobjet dâun terrible jugement de Dieu. Le livre des Nombres mentionne expressément le fait que ses fils ne périrent pas avec lui (Nombres 26.11). Eux et leurs descendants semblent avoir eu à cÅur de faire oublier la faute de leur ancêtre par un redoublement de zèle au service de lâÃternel. Déjà au désert, les fils de Koré ont pour fonction de garder les portes du sanctuaire (1 Chroniques 9.19). Sous David, cette famille a une charge analogue (2 Chroniques 26.1-19). Mais câest surtout dans lâorganisation et la direction de la musique sacrée que les fils de Koré eurent un rôle important. Un dâentre eux, Héman, dont le nom figure en tête du psaume 88, fut un des trois maîtres chantres revêtus de cette fonction par David. Ses fils furent, avec ceux dâAsaph et de Jéduthun, à la tête des vingt-quatre classes de chantres et musiciens appelés à officier dans les solennités religieuses (2 Chroniques 6.33â¯; 2 Chroniques 23.5). à lâépoque de Josaphat, les fils de Koré sont encore parmi ceux qui dirigent les chÅurs sacrés (2 Chroniques 20.19). à lâexception dâHéman, aucun des membres de cette famille nâest spécialement désigné, les fils de Koré semblent avoir été unis par un tel esprit de corps, que leurs Åuvres étaient attribuées à la famille entière. Elles portent du reste toute lâempreinte commune dâune piété particulièrement intime, dâune entière fidélité au Roi céleste et dâun profond attachement à Jérusalem, la ville du sanctuaire.
Psaumes 42 et 43
Ces deux psaumes sont lâexpression la plus pure du soupir de lââme pieuse, privée des gages visibles de la présence de Dieu. Lâauteur, qui ne connaît pas de plus grande joie que de servir Dieu dans le sanctuaire, a été violemment éloigné des lieux saints, où le ramènent sans cesse ses pensées et ses désirs. Faut-il penser ici à quelque homme pieux de la suite de David, fuyant avec lui devant Absalomâ¯? Ou bien lâauteur ferait-il partie dâune troupe de déportés emmenés en captivité (voir Psaumes 42.11)â¯? Ou encore, ainsi que semblent lâindiquer le ton tout personnel de la complainte et lâabsence dâallusion à lâensemble du peuple, sâagirait-il de quelque Israélite persécuté par un roi impie (Psaumes 43.1) et banni, loin du temple, dans la contrée sauvage du Grand Hermon (Psaumes 42.7)â¯? Nous ne pouvons que poser ces questions, sans les résoudre, ce qui, dâailleurs, est secondaire. Ce qui donne à ces deux psaumes leur accent pénétrant, ce qui fait quâen tout temps les âmes pieuses y ont retrouvé leur propre soupir, câest lâintensité du sentiment religieux qui sây exprime. Ceux qui, comme le psalmiste, ont rencontré la face de Dieu (verset 3), ne peuvent sâhabituer à vivre loin de lui. Ont-ils lieu de croire à lâéloignement de Dieuâ¯? Rien ne peut les en consoler. Ils soupirent, ils appellent, ils luttent jusquâà ce que, la foi triomphant des circonstances extérieures ou intérieures qui les ont jetés dans le désert, ils finissent par retrouver dans ce désert même la présence du Dieu vivant.
Mon âme a soif de Dieu
Nous ignorons ce qui a pu détacher du psaume complet cette dernière strophe. Constatons que, dans ce groupe de psaumes de Koré, le Psaume 43 est le seul qui ne porte pas de nom dâauteur, sans doute parce quâon lâa toujours envisagé comme inséparable du précédent.
Ces deux psaumes, chers à tous les croyants, le furent particulièrement aux persécutés. Les Huguenots les chantaient avec prédilection. Le Psaume 42, si bien traduit en vers par Théodore de Bèze, est resté lâun des plus populaires dans nos Ãglises.
Verset 1
La soif du Dieu vivant (1-6)
Méditationâ¯: voir Psaumes 32.1, note.
Verset 2
Comme une biche brame. Aucune image ne saurait mieux rendre la détresse de lââme, pour laquelle le monde, sans Dieu, nâest quâun immense désert.
Verset 3
Elle a soif du Dieu vivant. Ce quâest lâeau vive, pour la contrée quâelle renouvelle en lâarrosant, lâamour de Dieu le devient pour lââme qui se place sous son influence. Le psalmiste, privé de tout ce qui rappelle la présence de Dieu, se sent comme plongé dans la mort.
Verset 4
Où est ton Dieuâ¯? Ce qui augmente sa douleur, au point quâil ne peut prendre aucune nourriture (comparez Psaumes 80.6), câest que ses ennemis se font de sa misère un argument pour se moquer de Dieu lui-même en même temps que de la foi quâil a en lui. Où est ton Dieuâ¯? Demandait-on aux Huguenots en les faisant périr et câest la question que lâon jette encore maintenant à la face des Stundistes de Russie, dans leur exil et leur martyre.
Verset 5
Je fonds en pleurs, littéralementâ¯: je répands mon âme sur moi.
Je conduisais le cortège. La tristesse de sa situation présente rappelle au psalmiste, par contraste, les fêtes auxquelles il prenait part, non seulement comme lévite, mais comme directeur de chÅurs sacrés.
Verset 6
Pourquoi, mon âmeâ¦? Ce nâest pas une voix étrangère qui parle ici. Le psalmiste lui-même, obéissant aux impulsions de cette partie supérieure de lui-même, qui est plus particulièrement en rapport avec Dieu (lâesprit, dans le langage biblique), exhorte son âme à réagir contre les impressions qui lâabattent.
Il est mon salut. Câest précisement dans des situations qui semblent désespérées que le Dieu vivant montre ce quâil peut faire. Notre traduction est celle des Septante et rétablit le refrain, tel que nous le trouvons verset 12 et Psaumes 43.5. Le texte hébreu donne le sens suivantâ¯: Le salut est devant sa face.
Verset 7
Douleur et prière (7-12)
Il me souvient de toi. Déjà avec ce tu, commence la prière.
Dans ce pays du Jourdain. Lâexilé se trouve dans la contrée montagneuse où le Jourdain prend sa source. Le nom de Mitsar (petite montagne) ne se retrouve pas ailleurs.
Verset 8
Des gouffres retentissants. Dans cette contrée sauvage, le psalmiste voit lâimage des dévastations qui ont bouleversé son existence. Les torrents qui se précipitent des montagnes lui rappellent les coups terribles et répétés qui lâont frappé.
Verset 9
Sa tristesse ne va pas jusquâau découragement. Il constate même que si, jour et nuit, il se nourrit de ses larmes (verset 4), jour et nuit aussi, une force secrète, venant de la grâce de Dieu, le soutient.
Verset 10
Pourquoi mâas-tu oubliéâ¯? Ce nâest pas le pourquoi du douteâ¯; câest plutôt celui de la confiance. Le croyant demande au Dieu qui est son seul appui (mon rocher) la solution du problème qui lâangoisseâ¯: Pourquoi ce contraste entre la bonté, si connue de Dieu et les malheurs qui ont fondu sur luiâ¯? (comparez Matthieu 27.46) Au reste, à ce pourquoi adressé à Dieu en succède bientôt un autre (verset 12), que le psalmiste sâadresse à lui-même.