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Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Psalms 39". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://www.studylight.org/commentaries/fre/neu/psalms-39.html.
bibliography-text="Commentaire sur Psalms 39". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://www.studylight.org/
Whole Bible (3)
versets 1-13
Plan du commentaire biblique de Psaumes 39
Tout homme n’est qu’un souffle
Qui a raison sur la terre ? Le juste ou le méchant ? Cette question, qui est en définitive le grand problème de l’existence humaine, a déjà fait le sujet du Psaume 37. Mais c’était alors un vieillard qui déclarait, instruit par l’expérience, combien est courte la prospérité des impies, durable au contraire celle des gens de bien. Ici, comme au Psaume 73 nous sommes au fort de la crise, alors que la lumière de l’expérience fait encore défaut. En face du méchant, dont la présence seule est une négation du gouvernement divin, un croyant dans l’affliction s’efforce en vain de refouler le doute et le murmure ; le feu intérieur éclate (versets 2 à 4). Mais bientôt, revenant à l’Éternel, il médite sur la brièveté de la vie, ce qui le pousse à chercher son refuge en ce Dieu même dont la main s’appesantit sur lui (versets 5 à 12). Ainsi l’agitation s’apaise et si le ton de la prière finale est encore celui de la tristesse, c’est pourtant celui d’une tristesse résignée (versets 13 et 14).
Ce psaume est un exemple remarquable de la foi israélite qui, en face du voile qui recouvre l’avenir, n’ayant d’autre perspective que le Schéol, après une vie très courte, remplie de maux, n’en persiste pas moins à espérer en l’Éternel. Une étroite parenté de pensée rapproche notre psaume du Psaume 72, qui, en outre, est aussi dédié au chantre Jéduthun. On ne peut rnéconnaître non plus une grande ressemblance de pensée et d’expression avec le livre de Job. Toutefois la distinction entre souffrance et culpabilité, si importante dans le livre de Job, n’est point accentuée, ni même indiquée dans ce psaume.
Verset 1
Jéduthun était, avec Héman et Asaph, un des principaux directeurs des chœurs de Lévites (1 Chroniques 16.41-42 ; 2 Chroniques 5.12).
Verset 2
La révolte du juste en présence du méchant (2-4)
De peur de pécher… Je m’étais décidé au silence, dans la crainte de murmurer contre Dieu ou de récriminer amèrement contre les hommes.
Tant que le méchant… La pensée qui vient naturellement au fidèle, en face du mal, est que l’impie ne saurait subsister longtemps en présence de Dieu. L’épreuve de la foi grandit, à mesure que le jugement tarde.
Verset 3
Je restai muet : la résolution prise fut tenue un certain temps.
Sans m’en trouver bien, hébreu : je me suis tu loin du bien.
Verset 5
Le néant de la vie humaine (5-12)
On a eu tort de chercher dans les versets 5 à 7 l’expression de l’impatience et du bouillonnement intérieur dont il vient d’être parlé. Nous y voyons plutôt la prière apaisée par laquelle le psalmiste redevient maître de lui-même. Il demande que l’Éternel l’élève à son propre point de vue, pour considérer toutes choses. Là se trouve, pour le croyant, le secret de la sérénité dans l’épreuve.
Fais-moi connaître ma fin. Comparez Psaumes 90.12. Quand la vie est si courte vaut-il la peine de s’irriter en face du méchant ?
Verset 6
Devant toi : à tes yeux et comparativement à toi. Comparez Ésaïe 40.17.
Verset 7
Il amasse… Ces richesses, qui provoquent tant de jalousies et de querelles, échappent comme tout le reste à celui qui les possède.
Verset 8
Que puis-je espérer ?… Dans le néant de toutes choses, une ressource reste au croyant : Dieu est son souverain bien. Cette pensée est développée dans les Psaumes 16 et 73.
Verset 9
Délivre-moi de mes transgressions : du poids du péché, en même temps que de la ruine complète qu’il attire sur le coupable. L’insensé trouverait dans cette ruine une occasion d’outrager le fidèle et par là même l’Éternel.
Verset 10
Je suis muet. Par la foi, le juste a retrouvé la vraie soumission ; il sait voir, dans les événements qui l’irritaient, la main de Dieu au-dessus de celle de l’homme (c’est toi qui agis). Il demande seulement de ne pas succomber sous le châtiment qu’il reconnaît avoir mérité.
Verset 12
Comme la teigne : image d’une destruction graduelle (Ésaïe 50.9).
Ce qu’il a de plus précieux : de plus agréable et désirable. Le psalmiste semble faire allusion à une maladie qui enlève force, santé et beauté.
Verset 13
Requête finale (13-14)
En passage, en séjour, littéralement : je suis étranger, habitant (et non citoyen). Le psalmiste rappelle qu’il ne possède rien en propre sur la terre et qu’il ne vit que de ce que l’Éternel veut bien lui accorder. Comparez Genèse 23.4 ; 1 Pierre 2.11.
Verset 14
Détourne ton regard. Comparez Job 7.19. Il s’agit d’un regard irrité.