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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Psalms 39". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/psalms-39.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Psalms 39". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (3)
versets 1-13
Psaumes 39:1
* David médite sur la fragilité de l’homme. (1-6)
Il recherche le pardon et la délivrance. (7-13)
(1-6)
Si une mauvaise pensée tentait de vous assaillir, chassez-là. Observer cette pratique représente une véritable bride qui nous retient ; la constance de cette règle est la main qui tient cette bride. Quand il nous est impossible d’être séparé des impies, rappelons-nous qu’ils observent notre langage pour le tourner, s’ils le peuvent, à notre désavantage. Quelquefois, il est nécessaire de garder le silence, même s’il s’agit de paroles de réconfort ; mais en général, à chaque fois que nous engageons de vains discours, qui peuvent même nous paraître édifiants, nous avons tort.
L’impatience est un péché qui vient du plus profond de nous mêmes, méditons bien cela ; et ce mal, qui nous affecte vraiment, nous brûle littéralement. Chaque homme, lorsqu’il se trouve au point culminant de sa santé et de sa prospérité, peut céder au piège de la vanité et voir sa vie ôtée ; il peut mourir d’un moment à l’autre. C’est une vérité indéniable que nous refusons d’admettre. Nous devrions, de ce fait, prier que Dieu nous avertisse, par l’Esprit Saint, et qu’il remplisse notre cœur de sa grâce afin que nous soyons prêts à Le rejoindre à n’importe quel moment de notre existence.
Psaumes 39:7
(7-13)
Il n’y a aucune réelle satisfaction à n’être simplement qu’une créature ; la seule chose qui importe, c’est d’être avec le Seigneur et en communion avec Lui ; le monde ne vit que dans la vanité ; que Dieu puisse nous délivrer de céder à cette tentation. Quand la confiance en la créature s’effondre, quel réconfort de savoir que nous avons un Dieu auquel nous pouvons nous adresser et en qui nous pouvons placer toute notre confiance ! Nous pouvons voir un Dieu bon, maître de toutes choses et régissant tous les événements qui nous concernent ; et un homme bon ne peut rien dire contre cela. Il désire le pardon de son péché et l’effacement de sa honte. Nous devons à la fois rester vigilants et prier, face au péché.
Quand nous sommes sous la main correctrice du Seigneur, nous devons tourner notre regard vers Dieu lui-même, qui ne gère toutes choses qu’en vue de notre bien. Nos voies et nos actes nous confrontent à différents problèmes et nous sommes frappés en retour par nos propres pratiques. Quelle bien piètre chose que la beauté ! Et quelle folie d’en être fier, alors qu’en fait, elle sera certainement et même rapidement bien vite flétrie !
Le corps de l’homme est, en quelque sorte, un sarment de l’âme. Le péché s’est infiltré dans ce sarment pour en extraire en premier lieu la beauté, puis la force, et finalement toute substance vitale. Celui qui a observé la progression lente d’une douleur ou celle de la solitude humaine ressentira bien vite la véracité d’une telle comparaison et verra bien que tout n’est que vanité. Les afflictions sont envoyées pour stimuler la prière. Si elles nous affectent réellement, nous pouvons vraiment espérer que Dieu écoutera nos cris. Le croyant, dans sa route vers le ciel, espère ne pas traverser la maladie ou l’épreuve ; il ne restera pas très longtemps dans cette illusion : marchant avec Dieu, par la foi, il va de l’avant sur sa route, n’étant ni dévié de sa course ni brisé par les difficultés qu’il pourrait rencontrer. Quelle bénédiction de ne pas prendre à cœur les choses de ce monde ; tandis que nous nous dirigeons vers la maison du Père, usons des choses d’ici-bas sans toutefois en abuser ! Puissions-nous toujours porter notre regard vers cette cité, créée et construite par Dieu.