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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Psalms 118". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/psalms-118.html.
bibliography-text="Commentaire sur Psalms 118". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (4)
versets 1-29
Plan du commentaire biblique de Psaumes 118
La pierre rejetée, devenue pierre de lâangle
On lit dans le livre dâEsdras (Esdras 3.10-11) quâau moment où lâon posa les fondements du temple de Jérusalem, après le retour de la captivité, les Lévites célébrèrent lâÃternel en sâentre-répondant et en disantâ¯: Louez et célébrez lâÃternel, car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours sur Israëlâ¯! Ces paroles, que nous trouvons répétées comme un refrain dans les quatre premiers et dans le dernier verset de notre psaume, semblent par là même assigner à ce cantique, comme date de sa composition, le moment où fut posée la première pierre du temple, la deuxième année après le retour de Babylone. Mais les versets 19, 20 et 26, qui parlent du temple comme déjà construit, nous reportent, plutôt à lâépoque de sa dédicace, quatre ans plus tard (Esdras 6.13 et suivants). Lâauteur du psaume peut très bien avoir adapté à ce cantique le refrain qui avait été déjà chanté en dâautres occasions. Les mêmes paroles se trouvent dâailleurs en tête des Psaumes 106 et 107â¯; elles résumaient les sentiments dâactions de grâces du peuple pendant toute cette période de son histoire.
Nous trouvons dans le Psaume 118 lâexpression de la joie dâIsraël, lorsquâil vit la maison de lâÃternel achevée, en dépit de la malveillance des nations voisines. Cette journée de dédicace (verset 24) lui apportait le témoignage du secours extraordinaire quâil avait reçu de Dieu et le gage des bénédictions quâil pouvait attendre encore pour lâavenir. De là lâencouragement quâil a toujours apporté à lâÃglise.
Au commencement de la bataille de Coutras, où ils défirent lâarmée de la Ligue, en 1587, les Huguenots entonnèrent la strophe commençant par ces motsâ¯: La voici, lâheureuse journéeâ¦
Au reste, ce psaume et spécialement la strophe dont nous venons de rappeler les premiers mots, était particulièrement cher aux protestants de Franceâ¯; ils lâentonnaient jusque sur lâéchafaud ou les bûchers. Le 18 février 1762, le pasteur Rochette, une des dernières victimes de la persécution, monta les degrés de la potence en chantant lâhymne des martyrsâ¯:
Notre psaume clôt le Hallel, qui sâouvrait au Psaume 113 (voir la note dâintroduction de ce dernier).
Il est très probable que, lors de la dédicace du temple, il a été chanté par plusieurs chÅurs sâentre-répondant. Voici la division qui nous semble la plus naturelle. Après lâinvitation à louer lâÃternel, adressée peut-être par un maître choriste aux différentes parties du peuple (versets 1 à 4), nous entendons comme un dialogue. Lâun des chÅurs, représentant le peuple lui-même, raconte les expériences bénies quâil vient de faire (versets 5 à 7â¯; 10 à 14), exprimant son désir dâentrer dans les parvis de lâÃternel (versets 17 à 19). Après y avoir été admis, il fait entendre le cantique proprement dit de louange (versets 21 à 25). Le second chÅur, celui des prêtres, répond aux chants du peupleâ¯; il sâélève des faits que celui-ci vient de rappeler à des vues générales sur la sécurité que lâon trouve auprès de lâÃternel (versets 8 à 9, 15, 16, 20), puis il bénit les adorateurs de lâÃternel et les invite à sâapprocher de lâautel avec les victimes quâils vont immoler (versets 26 et 27). Le psaume se termine par une dernière parole de louange (versets 28 et 29).
Verset 1
Invitation à louer lâÃternel (1-4)
Verset 2
Israëlâ¦, maison dâAaronâ¦, ceux qui craignent lâÃternelâ¯: voir Psaumes 115.9-11, note. Sans doute, ces différentes parties du peuple répondaient à lâappel qui leur était adressé en prononçant le refrainâ¯: Oui, sa miséricorde⦠Le oui que nous mettons en tête de ce refrain, est, en hébreu, le même mot que le car du verset 1â¯; il a essentiellement ici une valeur affirmative.
Verset 5
Chant du peupleâ¯: LâÃternel mâa délivréâ¯!
Du sein de la détresse. Ce nâest pas une détresse quelconque, mais, ainsi que lâindique lâarticle, celle à laquelle chacun pense, la captivité de Babylone.
Verset 6
LâÃternelâ¦, lâhomme. Ces deux mots, lâun commençant, lâautre terminant le verset, forment opposition lâun avec lâautre. Si puissant que soit lâhomme, combien il est peu de chose à côté de lâÃternelâ¯! On comprend quel encouragement une telle parole donnait à Luther, qui, dans sa retraite de la Wartbourg, savait que le pape et lâempereur unissaient leurs pouvoirs pour lâanéantir.
Le psalmiste, en écrivant ce verset avait évidemment à lâesprit les paroles de David dans Psaumes 56.5, Psaumes 56.10, Psaumes 56.12. Comparez Romains 8.31.
Verset 7
Il est de ceux qui mâaident. Voir Psaumes 54.6, note. Une autre réminiscence de ce même psaume apparaît dans la seconde partie du versetâ¯: Je me réjouis à la vue⦠(voir Psaumes 54.9, note. Comparez aussi Psaumes 92.12, note). Les détresses et les délivrances du peuple sont en quelque sorte la reproduction de celles de David. De là , dans notre psaume, ces fréquents échos de paroles du roi-prophète. Le livre dâEsdras (chapitres 1 à 6) raconte combien dâentraves furent apportées à la construction du temple par les voisins dâIsraël, irrités de son retour. Plus les difficultés avaient été grandes, plus le peuple jouissait du résultat obtenu et de lâimpuissance des envieux.
Verset 8
ChÅur des prêtres (8-9)
Verset 9
Les grands. On sait combien lâappui même du roi de Perse était vacillant et peu durable.
Verset 10
Chant du peuple, qui se sent plus que vainqueur, puisque sa force est en lâÃternel.
Les nations mâont environné. Câest à la fois une allusion à un fait qui a réellement eu lieu et une sorte de défi jeté à ces mêmes nations pour lâavenir. Aussi plusieurs traduisent-ilsâ¯: Que les nations mâenvironnent⦠Elles lâont faitâ¯; quâelles le fassent encore, je les détruirai.
Verset 12
Comme des abeillesâ¯: en aussi grand nombre et avec le même acharnement (Deutéronome 1.44).
Comme un feu dâépines, qui brille un instant, mais pour sâéteindre subitement.
Verset 13
Tu mâavais poussé⦠Ici le peuple sâadresse au plus redoutable de ses ennemis, la puissance babylonienne, qui semblait lui avoir donné le coup de mort.
Verset 14
Ma force et mon chant de louangeâ¯: citation textuelle du cantique de Moïse, après le passage de la mer Rouge (Exode 15.2).
Verset 15
ChÅur des prêtres (15-16)
Dans les tentes des justesâ¯: allusion aux chants qui sâélevèrent du camp dâIsraël, après la grande délivrance que vient de rappeler le verset 14â¯; les mêmes chants continuent à sâélever du sein du peuple, qui peut être appelé juste, tant quâil marche dans la voie que Dieu lui trace.
Verset 17
Chant du peupleâ¯: Ouvrez-moi les portes de la justiceâ¯!
Je ne mourrai pas. Au milieu de sa joie, Israël nâoublie pas quâil a été tout près de la mort, que même maintenant tout danger nâest pas écartéâ¯; mais il sait que Dieu le fera vivre, comme un témoin de ses Åuvres. La note de lâhumiliation se fait entendre dans la mention du châtiment (verset 18).
Verset 19
Les portes de la justiceâ¯: les portes du sanctuaire, qui donnent accès auprès du Dieu de justice, en présence duquel Israël apprend à connaître et à pratiquer ce qui est juste. Il sâagit évidemment pour le peuple des portes du parvis, la seule partie du sanctuaire où il pût pénétrer.
Verset 20
ChÅur des prêtres
Les justes voir versets 15 et 19, notes.
Verset 21
Chant de louange du peuple, admis dans le parvis. Câest ici que sâexprime la pensée principale du psaume.
Verset 22
La pierre quâavaient rejetée⦠à la vue de lâédifice terminé, le peuple rappelle le découragement quâavaient éprouvé plusieurs de ses chefs, au début de lâentreprise, en comparant les modestes matériaux du nouveau temple aux assises grandioses du temple de Salomon (Esdras 3.12). Ces matériaux méprisés nâen sont pas moins devenus les pierres angulaires dâun temple de lâÃternel. Cette remarque cependant nâa de valeur quâen tant que le peuple voit dans ce fait une image de ce qui sâest passé pour lui-même. Il a passé pour la plus méprisable dâentre les nations, la moins capable de jouer un rôle dans le mondeâ¯; Dieu nâen a pas moins fait de lui le peuple auquel, un jour, lâhumanité tout entière devra le salut. Nous ne pensons pas que, dans cette application de lâimage, il faille donner une importance spéciale aux mots ceux qui bâtissaient. Dâune manière générale, on peut y voir une désignation des maîtres du monde, à cette époque-là . Mais tout lâaccent est ici sur le fait que ce qui semblait devoir être mis au rebut occupe la place dâhonneur. Il est dâautant plus remarquable que les moindres détails de la comparaison trouvent une application frappante dans le rejet et lâélévation du Seigneur, ainsi quâil lâa fait ressortir lui-même, à la suite de la parabole des vignerons (Matthieu 21.42-44). Rejeté par ceux qui bâtissaient (les chefs religieux du peuple) il est devenu la pierre de lâangle de lâédifice que Dieu construit, pour le remplir de sa présence (Ãphésiens 2.20-21â¯; Actes 4.11â¯; 1 Pierre 2.7. Comparez Ãsaïe 28.16).
La maîtresse pierre de lâangle, hébreuâ¯: la tête de lâangle.
Verset 24
La journée que lâÃternel a faite. Le relèvement du temple, image du relèvement dâun peuple qui semblait à jamais perdu, est un tel miracle, que la journée mise à part pour célébrer cet événement porte au plus haut degré le sceau divin. Ce qui est dit ici peut être à plus forte raison du jour de la résurrection du Seigneur, où lâon put voir relevé en trois jours le vrai temple de Dieu, détruit par les hommes (Jean 2.19-21), câest avec raison que, dans lâÃglise anglicane, ce psaume est envisagé comme un cantique de Pâques.
Verset 25
Je te prieâ¯: même exclamation que Psaumes 116.4, Psaumes 116.16, voir la note de ce dernier verset. à la louange, le peuple joint la supplication humble et confiante, car, à vues humaines, sa position est encore bien précaire.
Délivre, hébreuâ¯: hoschiana. La particule na, qui renforce la supplication (daigne sauverâ¯!) a fini, dans le langage populaire, par se fondre avec le verbe, formant ainsi le hosanna, que, dans les grandes fêtes, surtout à celles des Tabernacles, des milliers de voix faisaient retentir comme une prière au Dieu du salut, en même temps que comme un hommage au Roi quâIsraël attendait. Au jour des Rameaux, les multitudes qui firent entendre cette exclamation en lâhonneur de Jésus le désignaient par là même, aussi bien que par le titre de fils de David, comme le Messie (Matthieu 21.9).
Verset 26
ChÅur des prêtres (26-27)
Béni soit. Câest ici la réponse des sacrificateurs au peuple qui adore lâÃternel. Ces mots devinrent plus tard la salutation que les habitants de Jérusalem adressaient aux pèlerins qui venaient aux grandes fêtes. Le peuple, au jour des Rameaux, joignit tout naturellement cette salutation aux cris deâ¯: Hosannaâ¯! Et câest par ces mots que lâIsraël converti des derniers temps accueillera son Messie (Matthieu 23.39).
De la maison de lâÃternel. On peut se représenter le peuple remplissant le parvis et les sacrificateurs se tenant à lâentrée du Lieu saint. Câest de ce sanctuaire, où Dieu réside, que découle pour Israël toute bénédiction. Comparez 1 Rois 8.30.
Verset 27
LâÃternel est Dieu, dans le plein sens du mot, et, au milieu de la profonde obscurité qui empêche les nations de le connaître comme tel, il a daigné éclairer Israël, en se révélant à lui. Le mot éclairer ne fait pas allusion seulement, comme on lâa cru, à la colonne de nuée, mais bien plutôt à tout lâensemble des révélations, en Åuvres et en paroles, accordées à Israël.
La victime de fête. Esdras énumère le nombre des victimes qui furent immolées le jour de la dédicace du second temple (Esdras 6.17).
Les cornes de lâautel sont mentionnées, parce que câétait sur elles que quâon faisait aspersion du sang des victimes (Exode 29.12â¯; Lévitique 8.15).
Verset 28
Dernière parole de louange, chantée peut-être par les deux chÅurs réunis (28-29)