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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 5". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/numbers-5.html.
bibliography-text="Commentaire sur Numbers 5". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-31
Plan du commentaire biblique de Nombres 5
Ordonnances et adjonctions diverses (chapitre 5 Ã 8.4)
Dans cette nouvelle section, nous trouvons toute une série de renseignements législatifs et historiquesâ¯:
Ces ordonnances et ces détails historiques semblent au premier coup dâÅil nâavoir aucun lien entre eux et avoir été placés ici dâune manière purement accidentelle. Il paraît quâavant de raconter le départ du Sinaï lâauteur a voulu recueillir encore et conserver une série de traits qui appartenaient à cette première partie du séjour dans le désert et quâil nâavait pas eu lâoccasion de rapporter plus tôt.
Quelques-uns de ces traits, les trois premiers en particulier (contagion physique, Nombres 5.1-4â¯; restitution, Nombres 5.1-10â¯; loi sur la jalousie, Nombres 5.11-31), pouvaient aisément se rapporter à la vie dâun camp, à lâétat dâun peuple réuni et pressé sous de simples tentes. La loi sur le vÅu de naziréat, Nombres 6.1-21, était amenée naturellement, à lâoccasion de lâétablissement du sacerdoce aaronitique et lévitique, par le désir de maintenir vivant dans le peuple le sentiment de la consécration dont il était marqué tout entierâ¯; il en est de même de la bénédiction sacerdotale rappelée ensuite, Nombres 6.22-27. Lâénumération des dons offerts par les princes des tribus (Nombres 7.1-88) appartenait proprement au récit de la consécration du Tabernacle. Omise alors, pour ne pas faire une trop grande interruption dans le récit de cette cérémonie, elle est placée ici, probablement en raison de la mention des chariots et des bÅufs donnés pour le transport du Tabernacle (Nombres 7.1-3). Il nous paraît vraisemblable que les deux derniers morceaux, sur le mode de communication entre lâÃternel et Moïse, Nombres 7.89 et sur lâordonnance relative aux sept lampes donnée à Aaron, Nombres 8.1-4, faisaient partie du récit de lâinauguration du Tabernacle, dâoù était tiré le rapport sur les dons des princes et ont été conservés avec ce rapport auquel ils étaient joints.
Verset 1
Les personnes souillées renvoyées du camp (1-4)
Trois cas de souillure physique qui entraînent lâexpulsion du camp et dont les deux premiers ont déjà été traités aux chapitres 13 et 15 du Lévitiqueâ¯; le troisième sera traité de nouveau Nombres 19.11â¯; il ne lâavait été jusquâici (Lévitique 21.1 et suivants) que quant aux sacrificateurs. Les prescriptions plus sévères sur la pureté du camp, Deutéronome 23.11-12, se rapportent aux cas de guerre.
Hors du campâ¯: pas nécessairement hors du camp tout entier, mais dans les intervalles qui séparaient les campements particuliers des tribus. De là sans doute le pluriel leurs camps du verset 3.
Versets 5 Ã 10 â Restitution des objets mal acquis
Sur le devoir de la restitution en général, voir Lévitique 5.14-26. Cette loi est appliquée ici à un cas spécial, celui où la personne lésée est morte sans laisser de parent qui ait droit à lâobjet restitué.
Verset 6
à fait quelque tortâ¦, littéralementâ¯: quelquâun de tous les péchés que lâon commet contre un homme de manière à être infidèle à lâégard de lâÃternel.
Verset 8
Pas dâhéritier, proprementâ¯: personne qui ait le droit, de rachat, câest-à -dire point de parent agissant ou répondant pour lui. Ce détail suppose la mort de la personne lésée, puisque, si elle vivait, câest à elle que se ferait naturellement la restitution. Dans ce cas même, le délinquant nâest point affranchi de lâobligation de restituerâ¯; mais il devra le faire à lâÃternel, sans préjudice du sacrifice prévu Lévitique 5.15.
Verset 9
Si lâobjet rendu est attribué au sacrificateur, câest en vertu du principe général, répété ici avec insistance, que toute offrande faite à lâÃternel revient de droit au sacrificateur.
Verset 11
Loi sur la jalousie (11-31)
La troisième loi indique la procédure à suivre à lâégard dâune femme soupçonnée dâadultère. Ce crime, quand il était dûment constaté, entraînait la mort des deux coupables (Lévitique 20.10)â¯; ici la constatation est impossible, parce que les témoins font défaut et quâil nây a pas eu flagrant délit. Sâil nâest pas parlé du cas inverse, où la femme soupçonnerait la fidélité de son mari, cela tient soit aux habitudes de polygamie, soit à la position sociale inférieure de la femme.
Deutéronome 22.13 et suivants montre cependant que la loi protège la femme contre le caprice de son mari.
Si une femme⦠Ce nâest encore quâune supposition dont lâenquête démontrera la valeur. Il est probable toutefois que le mari ne provoquait pas cette enquête sans que la femme eût tout au moins agi avec imprudence.
Verset 14
Il importe dâobvier même au soupçon (Proverbes 6.34).
Verset 15
Une offrande à cause dâelle. Littéralementâ¯: son offrande, lâoffrande offerte par le mari à son sujetâ¯; au verset 18, le sacrificateur la place sur la main de la femme.
Un dixième⦠Câest ici une application du principe que lâon ne doit pas se présenter devant lâÃternel les mains vides (Exode 23.15â¯; Exode 34.20)â¯; et comme il ne sâagit ni dâune offrande pour le péché, puisque la faute nâest pas constatée, ni dâune action de grâces, ni dâune prière pour obtenir une faveur, lâoffrande est dâune nature inférieure et quant à la qualité et quant à la quantité.
Lâabsence de lâhuile et de lâencens (Lévitique 11.4) sâexplique par le motif douloureux de cette cérémonie. Comparez Lévitique 5.11.
Oblation de ressouvenir. Au lieu dâêtre une offrande de bonne odeur, cette oblation déplaira à Dieu si elle vient à être offerte au sujet dâune femme impure et, en mettant son péché dans son plein jour, attirera sur la personne coupable la malédiction divine.
Verset 16
Devant lâÃternel. Plus tard, dâaprès les rabbins, la femme était conduite pour cette cérémonie à la porte de Nicanor, qui, dans le temple dâHérode, faisait communiquer le parvis des femmes avec celui des hommes.
Verset 17
Eau sainte. La version des LXX entend de lâeau de sourceâ¯; il sâagit plutôt de lâeau apportée dans le sanctuaire pour les usages sacrés, peut-être de lâeau de la cuve dâairain.
Vase de terreâ¯: vase de la nature la plus commune, à cause du caractère humiliant de cet acte pour celle quâil concernait.
De la poussière. Cette poussière nâest pas destinée à rendre lâeau malsaineâ¯; mais par le fait quâelle était prise du sol du sanctuaire, elle devait, avec lâeau sainte, devenir funeste à celui qui la boirait en état de culpabilité. Cet acte lui-même (avaler de la poussière) a aussi quelque chose dâhumiliant.
Verset 18
Il découvrira la têteâ¦â¯: en dénouant ses cheveux et non pas en les rasant. Il y avait chez les Juifs du déshonneur pour une femme à dénouer les bandelettes qui retenaient ses cheveux et à se montrer la chevelure éparse.
Sur les mainsâ¯: voir verset 15, note.
Les eaux amères de malédiction, littéralementâ¯: lâeau des amertumesâ¦. Cette eau est appelée ainsi à cause de lâeffet quâelle produira dans le sein de la femme coupable (verset 27).
Verset 21
Une malédiction. Pour maudire quelquâun, on le menacera de partager le sort de cette femme. Nous avons dans Genèse 48.20 lâexemple correspondant pour la bénédiction.
Verset 22
Gonfler ton ventre⦠Le châtiment est en rapport direct avec la faute commise. Il ne sâagit pas dâune maladie qui se développe lentement, dâun état dâhydropisieâ¯; lâeffet des eaux doit être assez rapide pour que lâaction divine soit manifeste.
Amenâ¯! Adverbe signifiant certainement, du verbe amanâ¯: appuyer, soutenir. Câest la première fois que cette locution se rencontre dans lâAncien Testament dâoù elle a passé dans la langue liturgique de tous les peuples. La répétition du mot en accentue lâénergie. En parlant ainsi tout en portant dans ses mains lâoblation destinée à provoquer lâintervention de Dieu, la femme déclare quâelle connaît la gravité de la situation et quâelle accepte les conséquences du jugement divin. Dâaprès les rabbins, si elle refusait de prononcer cette formule dâexécration, elle se reconnaissait coupableâ¯; elle nâétait cependant pas mise à mort, mais privée des avantages de son contrat et répudiée.
Verset 23
Mettra par écrit. Voir Exode 17.14, note. La formule écrite, probablement sur un morceau de peau et avec une matière colorée, était lavée dans lâeau sainte, et, par cet acte symbolique, sa vertu était censée passer dans le breuvage et lâimprégner de malédiction.
Verset 24
Il fera boire. Ces mots indiquent par anticipation (voir verset 26) le but en vue duquel ont lieu les préparatifs précédents.
Verset 25
Il balancera. Voir Lévitique 7.30, note.
Verset 26
Poignée. Voir Lévitique 2.2
Câest sous cette forme que sâaccomplira dans ce cas sur elle la sentence de mort prononcée sur les adultères.
Et demeurera féconde. Cette cérémonie ne lui nuira pointâ¯; il ne lui arrivera par ces eaux aucun des inconvénients signalés au verset 22.
Cette loi sur la jalousie est unique en son genre dans tout lâAncien Testament, en ce quâelle est la seule qui admette la procédure connue sous le nom dâordalie ou jugement de Dieuâ¯; tout au plus pourrait-on citer, comme analogie plus ou moins éloignée, le cas de la verge dâAaron qui fleurit dans le Tabernacle (Nombres 17). Le recours au jugement de Dieu était pratiqué chez plusieurs peuples de lâantiquitéâ¯; cette institution se développa surtout pendant le moyen-âge et le duel en est encore aujourdâhui un reste défiguré.
Toutefois la loi sur la jalousie diffère par deux traits essentiels du jugement de Dieu usité au moyen-âge. Celui-ci devait uniquement mettre en lumière lâinnocence ou la culpabilité de lâaccusé, après quoi câétait au juge humain de prononcer une peine, si le crime était constatéâ¯; puis lâépreuve était, de sa nature, dangereuse et lâintervention de Dieu consistait à préserver lâinnocent de ses conséquences funestes. Dans notre loi, câest Dieu qui frappe de la peine en même temps quâil prononce la sentence de culpabilité et les eaux amères, inoffensives en elles-mêmes, ne deviennent malsaines que pour la coupable.
Cette loi tout entière porte le cachet dâune haute antiquité. Un détail doit faire admettre quâelle a été, écrite avant la construction du templeâ¯: le temple était dallé et câest dans le Tabernacle seulement que lâon pouvait ramasser de la poussière du sol. Après lâexil, les Juifs cherchèrent à restreindre beaucoup le nombre des cas où cette loi était appliquée et ils finirent par lâabolir complètement, peu avant la ruine de Jérusalem.