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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Malachi 4". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/malachi-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Malachi 4". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-6
Plan du commentaire biblique de Malachie 4
La prophétie suprême sur le jour de lâÃternel au point de vue du triage quâil amènera au sein dâIsraël lui-même.
Il exercera à la fois une action destructive (verset 1) et vivifiante (verset 2). Le verset 3 réunit ces deux actes.
Verset 1
Sous le premier rapport, câest une fournaise qui consume. Comparez Malachie 3.2-3.
Tous les impiesâ¦, tous ceux qui⦠Le prophète reprend les termes dont se sont servis les Juifs Malachie 3.15 en y ajoutant le mot tous, qui marque que Dieu frappera les coupables quels quâils soient, païens ou Juifs, en particulier les contempteurs de sa justice.
Du chaume. Jean-Baptiste employait une image analogue en annonçant ce jour de la justice, Matthieu 3.10â¯: Il brûlera la balle, etc.
Ni racine, ni rameau. Une destruction complète et définitive. Comparez Ãsaïe 1.31.
Un soleil de justice. Ce jour sera pour les justes comme le magnifique lever dâun soleil, dont la chaleur sera uniquement bienfaisante et restaurante. Ce sera la personne de celui que Jérémie appelait le Seigneur notre justice, Jérémie 23.6. Parfaitement juste lui-même, il fera enfin régner sur la terre la parfaite justice.
Dans ses rayons. Littéralementâ¯: dans ses ailes. Les rayons du soleil levant ressemblent à des ailes attachées au disque de lâastre. Ceux sur qui ces rayons tombent sont aussitôt pénétrés dâune puissance de vie qui produit en eux la santé parfaite. Par cette image, le prophète désigne lâÃternel dans son apparition messianique, et cela, sans distinguer la première de la seconde venue du Seigneur.
Comme les veaux quâon engraisseâ¯: les veaux bien entretenus, pleins de santé et de force, qui bondissent aussitôt quâon leur ouvre les portes de lâétable.
Verset 3
Les justes glorifiés prendront part au jugement des impies. Comparez 1 Corinthiens 6.2â¯; Apocalypse 20.4. Le prophète décrit ici la préparation à ce grand jour.
Verset 4
Souvenez-vous de la loi de Moïse. Câest sous la sauvegarde de la loi du Sinaï que Moïse avait dès lâabord placé le peupleâ¯; Israël lâavait violée et avait subi les conséquences de cette révolteâ¯; maintenant Malachie le replace sous la protection de cette loi jusquâà la venue du Messie. Ce sera par sa fidélité ou son infidélité envers elle quâil décidera de la question de savoir si cette venue sera pour lui une fournaise ou un soleil.
Tout Israël. En opposition à la division et à la dispersion actuelles. Lâobservation fidèle de la loi lâaurait maintenu réuni. Le prophète semble faire espérer sur cette voie la réunion future du peuple.
Verset 5
Mais cet avertissement ne suffit pas à la sollicitude de lâÃternelâ¯; il prendra, avant que le moment arrive, une mesure plus énergique. Comme il avait autrefois suscité Ãlie en Israël pour restaurer le règne de la loi, il enverra un nouveau prophète semblable à lui pour opérer une Åuvre analogue dans le temps qui précédera le jour de lâÃternel. Il est impossible de douter que ce personnage ne soit le même que celui dont Malachie a parlé Malachie 3.1. Lâexplication quâil donne de son ministère dans le verset suivant ne permet pas davantage de douter que cette prophétie, ne se soit réalisée en la personne de Jean-Baptiste. Comparez Luc 1.16-17â¯; Matthieu 11.10â¯; Matthieu 17.10-13.
Grand et redoutableâ¯: allusion menaçante au désir charnel de la venue de ce jour (Malachie 3.1).
Verset 6
Il ramènera le cÅur des pères⦠On a parfois appliqué ces mots à lâapaisement des divisions dans le sein des familles israélites, comme si le rétablissement de la paix domestique était la préparation à la réception du Messie. Mais il serait bien étrange quâun fait si spécial fût lâobjet de la dernière sommation de Dieu à son peuple, en vue du moment où il va paraîtreâ¯; et rien absolument, dans le ministère de Jean-Baptiste, ne justifie une pareille application. Ce qui séparait Israël de son Dieu, câétait le formalisme, le culte purement extérieur et lâorgueil national dont ce culte était lâalimentâ¯; et câétait en cela que consistait essentiellement la différence avec le sentiment qui avait animé les pères du peuple, les patriarches, dont le cÅur était rempli dâune vraie crainte et dâun sincère amour de Dieu. Un abîme séparait ainsi les pères dâavec les descendants, à tel point que les premiers rougissaient à la vue de ces derniers. Comparez Ãsaïe 29.22â¯; Ãsaïe 53.6. Cet abîme, le précurseur du Messie doit chercher à le combler en ramenant le cÅur des fils à la sincère piété des pères et en faisant ainsi que le regard des pères puisse de nouveau reposer avec satisfaction sur leurs fils. Par ce retour du peuple à ses commencements, il le préparera à une glorieuse fin.
De peur que je ne vienne. Cette expression signifie iciâ¯: comme vous ne voudriez pas que je vinsse.
Et que je ne frappe la terre à la façon de lâinterdit. Câétait ainsi que lâÃternel était venu contre les Cananéens, en les détruisant à la façon de lâinterdit, par la main dâIsraël lui-même. En exécutant ce châtiment, Israël avait prononcé sa propre sentence, sâil profanait à son tour la terre de Canaan. La première promesse de Dieu envers lui avait été de lui donner ce paysâ¯; la dernière menace est celle de le lui enleverâ¯; et câest avec cette menace, la plus terrible de toutes, que le Dieu de lâalliance prend congé de son ancien peuple et le laisse désormais marcher à la clarté des révélations quâil a reçues.
Conclusion sur Malachie
Malachie, le dernier prophète de lâAncien Testament, se rapproche aussi le plus du Nouveau par les traits suivantsâ¯:
Conclusion sur les prophètes
Toute la révélation prophétique nous paraît dominée par les trois intuitions suivantesâ¯:
Ces trois intuitions. étroitement liées, ne sont pas exposées systématiquement et dâaprès une marche suivie, dans les enseignements et les visions prophétiques. Chaque prophète en a contemplé une ou quelques faces, appropriées aux besoins de son temps et à ses propres prédispositions personnelles, sans quâil soit possible dâétablir entre ces révélations successives une gradation bien marquée. Il y a dans lâinspiration prophétique trop de spontanéité, pour que nous puissions en mesurer rationnellement le cours. Ce que nous pouvons constater, câest le caractère complet et pleinement suffisant de cette révélation préparatoire.
Mais on doit se demander par quelle raison ce jet si puissant, après avoir jailli dâune manière continue et abondante depuis le neuvième jusquâau cinquième siècle avant notre ère, a tout à coup tari avec Malachie et nâa recommencé à jaillir que quatre siècles plus tard, à lâapparition de Jean-Baptiste. Cette cessation subite et tranchée avait déjà frappé les Juifs. Leur principal historien, Josèphe, déclare queâ¯: la succession des prophètes a pris fin avec le règne dâArtaxerces-Longue-Main.
Plusieurs fois, il est fait allusion dans les livres des Maccabées au manque total de prophètes. Lâon renvoie la solution de certaines questions au moment où sâélèvera de nouveau un prophète de lâÃternel.
Faudrait-il chercher la cause de ce phénomène dans lâaffaiblissement de lâesprit théocratique et dans le déclin du zèle pour la cause de Jéhovaâ¯? Mais à aucune autre époque de son histoire le peuple israélite nâa montré un élan monothéiste plus ardent, un enthousiasme national plus victorieux quâà lâépoque des Maccabées. Ou bien lâhistoire du peuple avait-elle perdu quelque chose de son mouvement et lâactivité nationale ne trouvait-elle plus dâobjet capable dâexciter vivement son intérêtâ¯? Mais câétait au contraire le moment où tombait la barrière qui avait jusque-là comme emprisonné ce peuple. à la suite des conquêtes du peuple grec, Israël envoyait ses colonies commerciales dans le monde entier et commençait à exercer sa suprématie religieuse sur tous les peuples du monde civilisé.
Pourquoi donc plus dâenvoyé direct de Dieu, soit pour appuyer le peuple dans sa grande lutte nationale en faveur de la croyance et du culte monothéistes contre le pouvoir politique païen qui avait juré sa ruine, soit pour diriger ce grand mouvement dâextension géographique et de conquête spirituelle qui ouvrait à Israël un tout nouvel avenirâ¯?
Si le prophétisme nâétait quâun phénomène naturel de conscience morale ou dâenthousiasme politique, cette grande question dâhistoire religieuse resterait sans réponse.
Il y a un temps pour parler et un temps pour se taire a dit lâEcclésiaste. Cela est vrai, non pas seulement pour les hommes, mais aussi pour Dieu. Pendant quatre à cinq siècles, lâÃternel avait semé la parole prophétique dans le cÅur de son peuple, se levant matin et se couchant tard, selon la belle expression dâun prophète. Lâheure était venue où la récolte devait répondre à ces abondantes semailles. Après avoir reçu un riche talent de la main de son Maître, le serviteur était maintenant appelé à le faire valoir.
La tâche qui à cette époque commençait pour Israël, était doubleâ¯: câétait, en premier lieu, de sâapproprier la révélation reçue et consignée dans les écrits destinés à en perpétuer la connaissance et de faire pénétrer cette lumière divine dans sa vie individuelle et collective, Câétait, ensuite, de communiquer cette révélation au monde entier, en rendant témoignage devant tous les peuples au Dieu unique et saint et en répandant lâattente de Celui qui devait apporter au monde, avec la révélation définitive, le salut divin.
Câest ainsi que lâarbre, planté, cultivé, arrosé, émondé par les mains de Dieu, devait fructifier pour lui-même et pour le monde. Il nâavait, pour le moment du moins, plus rien à recevoir de nouveauâ¯; il ne lui restait quâà laisser sâépanouir richement son don.
Cette tâche. Israël lâa-t-il remplieâ¯? Oui et non.
Oui, puisquâil sâassimila si bien le monothéisme, ce principe de sa vie nationale, que la persécution la plus violente ne parvint pas à lâen détacher. Oui encore, puisque, en se répandant chez tous les peuples, il devint leur apôtre et rassembla partout autour de lui ces groupes de prosélytes croyants qui ouvrirent bientôt la porte du monde des Gentils aux prédicateurs du Christ.
Mais, dâautre part, non, puisque cette double activité à lâintérieur et à lâextérieur fut pour Israël lui-même frappée de stérilité par lâorgueil pharisaïque et par le littéralisme rabbinique qui lâaltéra et lâentrava. La tâche providentielle sâaccomplit, mais comme en dépit de lâinstrument choisi pour lâexécuterâ¯; et lorsque cet agent alla même jusquâà se constituer en adversaire et que le moyen devint obstacle, il dut subir le rejet tragique, le chérem terrible, dont lâavait menacé le dernier prophète, dans sa dernière révélation (Malachie 4.6). Le porteur de la parole et de lâÅuvre divines est tombéâ¯; mais la parole et lâÅuvre sont demeurées.
Ainsi sâexpliquent et la période prophétique et la période dénuée de prophètes et le réveil enfin de la nouvelle période prophétique. Lâhistoire de la révélation chrétienne nous présente une marche analogueâ¯: dâabord le Christ avec la révélation apostoliqueâ¯; puis lâÃglise laissée à elle-même sous la direction de lâEsprit, avec la mission de conquérir le mondeâ¯; enfin le retour du Christ.
Ici, comme là , le Maître commence par venir et donnerâ¯; puis il sâen va pour éprouver, enfin il revient et juge.