Lectionary Calendar
Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Job 27". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://www.studylight.org/commentaries/fre/neu/job-27.html.
bibliography-text="Commentaire sur Job 27". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://www.studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-23
Plan du commentaire biblique de Job 27
Derniers discours de Job (chapitres 27 à 31)
Déjà Bildad n’avait prononcé que quelques paroles, comme par acquit de conscience (chapitre 25). Après la réplique de Job (chapitre 26), Tsophar, le troisième ami, renonce à la parole, avouant ainsi son impuissance. Les amis sont donc battus. Job constate sa victoire dans le discours chapitres 27 et 28, puis il passe une dernière fois en revue son passé si heureux (chapitre 29), fait un tableau émouvant du triste état où il se trouve (chapitre 30) et affirme enfin, une fois de plus, avec solennité son innocence (chapitre 31).
Dans ces cinq chapitres le ton change ; l’âpreté de la lutte disparaît. Job, resté, seul sur le terrain, expose, raconte et rappelle plutôt qu’il ne discute.
Chapitres 27 et 28
Comme premier résultat des entretiens qui viennent de prendre fin, Job se déclare aussi certain que jamais de son innocence (Job 27.1-10) ; seulement il cherche à rectifier les idées qu’on se fait du bonheur : en toute vie il faut considérer la fin (Job 27.11-13). C’est là un point délicat, un secret qu’il n’est pas donné à chacun de connaître (Psaumes 73.17). La vraie sagesse est rare (chapitre 28).
Verset 1
Job affirme solennellement et maintient son innocence (1-10)
Discours sentencieux. Non plus réponses, mais sentences, discours instructif, exposé de principes.
Verset 2
Job déclare d’abord avec serment qu’il dit la vérité et comme témoin il invoque ce Dieu qui pour le moment lui fait tort et l’afflige.
Verset 6
Il n’a rien à se reprocher, rien du moins de ce dont on l’accuse. On se rappelle la restriction Job 13.26.
Verset 7
Ce sont plutôt ses adversaires (ses amis), qui seront reconnus comme étant dans leur tort. Job 42.7 montrera que telle est, en effet, la pensée de Dieu.
Verset 8
Quand Dieu tranche… Voilà le moment auquel il faut penser.
Verset 10
En tout temps ? Non ! Pas au dernier moment.
Verset 11
Ses amis font fausse route (11-23)
Job veut les instruire et n’a pas d’enseignement à recevoir de leur part. Cette instruction portera sur le sort définitif des méchants.
On s’est étonné de trouver les versets qui suivent dans la bouche de Job ; il semble donner raison, sans s’en douter, à ses interlocuteurs qui ont constamment affirmé cette thèse : Le sort des méchants, c’est la ruine. On a même supposé ici une transposition du texte et l’on a enlevé ce morceau de sa place pour le mettre dans la bouche d’un des amis, peut-être de Tsophar. Mais à tort, selon nous. Attendons la fin, dit Job à ses amis. La victoire qu’il a remportée sur eux fait naître le calme dans son âme et fortifie son espérance. Dieu finira par le justifier.
Versets 11 et 12 — Grande bienveillance
Au fond, nous sommes d’accord ; seulement, vous ne tirez pas de ce que vous entrevoyez les conséquences vraies.
Verset 15
À peine décédés, littéralement : dans leur mort. Ils meurent d’une peste qui oblige à emporter les cadavres immédiatement.
Ses veuves : la sienne et celles de ses enfants. Il n’y a pas de cortège, vu la hâte avec laquelle on enterre.
Verset 16
Qu’il entasse des habits, pour lui et des robes de rechange pour ses hôtes (Jacques 5.2).
Verset 18
Sa maison aura aussi peu de consistance que celle qu’une teigne se tisse dans l’étoffe où elle s’établit.
Verset 19
Riche : quoique riche.
Il ouvre les yeux… s’il se réveille pendant sa maladie, c’est pour expirer aussitôt.
Verset 20
Les angoisses, les affres de la mort.
La nuit : celle même qui suit le jour où il est tombé malade.
Verset 21
Le vent d’Orient, auquel on donne aussi le nom de Simoun : vent empoisonné. La mort terrible et subite du méchant est comparée à celle dont on est frappé quand on a le malheur d’être atteint par ses redoutables rafales. L’effet du simoun, dit Niebuhr, Voyage en Arabie, II, page 340, est d’étouffer toute créature vivante qui se trouve dans la sphère de son action et de corrompre en peu de temps les cadavres des morts. L’unique moyen de se préserver de ses funestes effets, c’est de se jeter le visage en terre et de laisser passer ce tourbillon d’exhalaisons mortelles, qui se tient toujours à une certaine hauteur dans l’atmosphère.
Verset 23
La mort du méchant est un heureux événement pour tous ses voisins.
On bat des mains : Nahum 3.19 ; Lamentations 2.15.
De sa demeure, dont on s’est déjà emparé.
On siffle : en signe de moquerie et de joie (Sophonie 2.15 ; Jérémie 49.17).