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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Isaiah 36". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/isaiah-36.html.
bibliography-text="Commentaire sur Isaiah 36". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-22
Plan du commentaire biblique de Esaïe 36
Partie historique (chapitres 36 Ã 39)
Les chapitres 36 à 39 ont pour but dâéclairer par lâhistoire les prophéties qui précèdent et celles qui suivent. Ils se composent de deux parties. La première (chapitres 36 et 37) renferme le récit de lâinvasion et de la défaite de Sanchérib et présente ainsi lâéclatante confirmation des prophéties précédentes et particulièrement de celles des chapitres 29 à 33. La seconde (chapitres 38 et 39) aboutit à la prédiction de la déportation à Babylone. Cette menace, provoquée par le péché auquel lâorgueil induisit Ãzéchias après sa délivrance miraculeuse dâune grave maladie, sert de point de départ historique à la partie suivante (chapitres 40 à 66), qui repose tout entière sur le fait accompli ou prévu de la captivité.
Le second livre des Rois (chapitres 18 à 20) présente les mêmes faits dans un récit presque identique à celui dâÃsaïeâ¯; la principale différence est lâabsence du cantique dâÃzéchias, dans le livre des Rois. On trouve dans les Chroniques un extrait plus abrégé encore de cette même histoire (2 Chroniques chapitre 32). Ces trois récits ont probablement pour source commune lâhistoire du règne dâÃzéchias, quâÃsaïe avait lui-même composée et qui est mentionnée 2 Chroniques 32.32â¯; comparez 2 Chroniques 26.22. On verra plus loin les raisons qui nous empêchent dâadmettre que le texte actuel de nos chapitres 36 à 39 soit sorti directement de la plume dâÃsaïe.
Versets 36.1 à 37.8 â Ãzéchias et Sanchérib
Nous possédons, dans les inscriptions de Ninive, le récit détaillé de lâexpédition de Sanchérib en Palestine, donné par le conquérant lui-même. Ce récit est lâune des pièces les plus importantes qui aient été trouvées dans les ruines de Niniveâ¯; il confirme de la manière la plus remarquable le récit biblique sur tous les points essentiels, même parfois jusque dans les plus petits détails et le complète à plusieurs égards. Il convient, pour lâintelligence des chapitres 36 et 37, de résumer ici lâhistoire de lâexpédition assyrienne, telle quâelle résulte des récits bibliques et des documents profanes que nous avons maintenant entre les mains.
Le véritable but de lâexpédition fut la conquête de lâÃgypte, depuis longtemps objet de la convoitise des monarques assyriens (Hérodote, II, 141). La révolte de quelques petits Ãtats de Palestine, vassaux de lâAssyrie, appela Sanchérib en Occident et lui fournit lâoccasion de tenter cette grande entreprise. Au nombre des rebelles se trouvait Ãzéchias, qui, après avoir refusé le tribut annuel que Juda payait à lâAssyrie depuis le temps dâAchaz, sâétait hâté de conclure une alliance avec la puissante Ãgypte (2 Rois 18.7â¯; Ãsaïe 30.1 à Ãsaïe 31.9â¯; Ãsaïe 36.6). En envahissant la Palestine, le conquérant assyrien se proposait donc à la fois de faire rentrer dans lâobéissance ses vassaux infidèles et de sâassurer une base dâopérations contre lâÃgypte.
Il commença par conquérir la Phénicieâ¯; le roi de Sidon, Eluléus, ayant pris la fuite, il le remplaça par Ithobaal. Puis il poursuivit sa route vers le sud, en suivant la côte de la Méditerranéeâ¯; il arriva ainsi en Philistieâ¯; la plupart des rois de ce pays, ainsi que ceux de Moab, dâÃdom et dâAmmon, vinrent lui rendre hommage et lui offrir des présents. Le roi dâAscalon, qui résistait encore, fut chassé et son territoire conquis. Sanchérib sâavança ensuite jusques devant Lakis, forteresse appartenant à Juda et située près de la frontière des Philistins. Il ne paraît pas pour le moment sâêtre avancé plus au sud, ne voulant pas sans doute laisser derrière lui des places aussi importantes que Ãkron et Jérusalem. En effet, les habitants dâÃkron sâétaient associés au soulèvement contre Sanchérib et avaient livré leur roi Padi, demeuré fidèle aux Assyriens, à Ãzéchias, qui le retenait prisonnier à Jérusalem. Cependant le roi dâÃgypte (le Séthon dâHérodote, qui régnait dans la Basse-Ãgypte) et le roi dâÃthiopie, Tirbaka (maître de tout le reste de lâÃgypte), sâavançaient au secours de leurs alliés, les Juifs et les Ãkronites. Sanchérib jugea sans doute prudent de se retirer pour concentrer ses forces plus au nord et il attendit lâennemi à Al-Taku (El-Théké, dans la tribu de Dan, non loin dâÃkron, Josué 19.14). La bataille qui se livra en cet endroit ne paraît pas avoir eu de résultat décisif. Sanchérir sâattribue la victoire et parle de princes égyptiens faits prisonniers. Cependant il nâindique pas dâautres avantages quâil aurait obtenus. Les habitants dâÃkron furent punis et Padi, que dans lâintervalle Ãzéchias avait dû rendre, rétabli sur son trône.
En même temps quâil occupait la Phénicie et conquérait la Philistie, Sanchérib avait détaché contre Juda un corps dâarmée. Toutes les villes de ce royaume, à lâexception de la capitale, tombèrent successivement au pouvoir des Assyriens et le pays entier fut ravagé par eux. Câest ce qui ressort aussi bien du récit biblique (verset 1â¯; 2 Rois 18.13) que des inscriptions de Sanchérib lui-même. Voici les propres termes quâemploie ce dernierâ¯:
Câest pendant que le grand roi était devant Lakis, quâÃzéchias fit sa soumission et relâcha le roi dâÃkron. Il désespérait sans doute de voir arriver les Ãgyptiens, qui lui avaient promis leur appui. Le livre des Rois (2 Rois 18.13-16) indique la somme quâÃzéchias dut payer, en parfaite concordance avec les données du récit assyrien, si lâon tient compte de la différence entre le talent palestinien et le talent babylonien employé en Assyrie (voir pour les détails au livre des Rois). Sanchérib ne se tint point pour satisfait, continua à ravager le pays et réclama la reddition pure et simple de Jérusalem, quâil lui importait beaucoup dâavoir en sa possession avant lâarrivée des Ãgyptiens. Les députés quâÃzéchias lui avait envoyés pour payer le tribut et conclure la paix, apportèrent les premiers à Jérusalem ces tristes nouvelles (Ãsaïe 33.7-8). Ils ne tardèrent pas à être suivis par une armée assyrienne qui vint sous les murs mêmes de Jérusalem appuyer les prétentions du conquérant. Câest à ce moment que nous transportent les premiers versets du chapitre 36.
Verset 1
Première tentative de Sanchérib pour obtenir la reddition de Jérusalem (1-7)
La quatorzième année du règne dâÃzéchias. Câest certainement à cette année-là quâil faut rapporter les faits racontés dans le morceau suivant, chapitres 38 et 39 (maladie dâÃzéchias et ambassade de Mérodac-Baladan)â¯; car, dâaprès Ãsaïe 38.5, Ãzéchias a vécu encore 15 années après ces événementsâ¯; et nous savons quâil a régné en tout 29 ans. Mais une difficulté sâélève en ce que la date indiquée ici est appliquée dans notre verset aux événements racontés dans les chapitres 36 et 37 (invasion et défaite de Sanchérib). En effet, le texte même dâÃsaïe, analysé de près, ne permet guère dâadmettre, comme on est porté à le croire au premier coup dâÅil, que lâinvasion de Sanchérib soit arrivée avant la maladie dâÃzéchias et lâambassade babylonienne dont parlent les chapitres 38 et 39. Carâ¯:
Ce sont là des indices certains que les événements racontés dans les chapitres 36 à 39 ne sont pas placés dans leur ordre chronologique véritableâ¯: la maladie dâÃzéchias et les faits qui sây rattachent doivent avoir précédé, et non suivi, lâexpédition de Sanchérib.
Ce résultat exégétique est confirmé de la manière la plus positive par les monuments assyriens. Dâaprès ceux-ci, Sanchérib monta sur le trône en 705 avant Jésus-Christâ¯; il ne régnait pas encore en lâan 714, qui correspond à la 14e, année dâÃzéchias. Son expédition en Palestine fut sa troisième campagne et eut lieu en 701-700â¯; elle tombe sur la 27e année dâÃzéchias tandis que la maladie de celui-ci eut lieu dans la 14e. La date du verset 1 est donc tout à fait exacte par rapport au contenu des chapitres 38 et 39, mais inexacte par rapport à celui des chapitres 36 et 37. Comment sâexpliquer la place quâoccupe cette indication chronologique en tête des événements de ces quatre chapitres, aussi bien que dans le récit 2 Rois 18.13â¯? Il faut admettre, selon nous, que le collecteur des prophéties dâÃsaïe, qui a inséré ici ces récits, afin de les mettre en rapport dâune part avec la partie précédente, chapitres 28 à 35 et de lâautre avec la partie suivante, chapitres 40 à 66, a interverti lâordre dans lequel ils se trouvaient dans sa source, la biographie dâÃzéchias par Ãsaïe (où devait certainement être observé lâordre chronologique)â¯;, et cela, dans le but de rapprocher les faits racontés ici des prophéties sur lesquelles ils devaient jeter du jour. En faisant cette transposition, le collecteur conserva la date générale placée en tête du récit, qui devint ainsi incorrecte, puisque, au lieu de sâappliquer, comme dans lâécrit dâÃsaïe, à la maladie dâÃzéchias, elle porta sur lâinvasion de Sanchérib, qui nâavait eu lieu que plus tard. Le rédacteur du livre des Rois suivit ensuite, dans lâordre de ses récits, la haute autorité du livre prophétique.
Il ressort de ce qui vient dâêtre dit quâon ne saurait attribuer à Ãsaïe lui-même la rédaction du morceau historique chapitres 36 à 39. Et le fait que la mort de Sanchérib est mentionnée Ãsaïe 37.38, confirme ce résultatâ¯; car cette mort nâeut lieu quâen 681â¯; or lâon peut difficilement admettre quâÃsaïe ait survécu de 17 ans à Ãzéchias (mort en 698â¯; comparez avec lâintroduction).
Le nom de Sanchérib, en assyrien Sin-akhi-erib ou Sin-ah-irib, signifieâ¯: Sin (le dieu de la lune) multiplie les frères. Sargon, son père, mourut assassiné en 705. Sanchérib monta sur le trône le 12 ab (juillet) de la même année. Le règne de ce prince nous est parfaitement connu par les nombreuses inscriptions trouvées dans les ruines de son palais, situées au bord du Tigre, vis-à -vis de Mossoul, dans le tumulus de Koyoundjik. Ses deux premières campagnes furent dirigées vers lâOrientâ¯; la troisième fut celle dâÃgypte. Voir, pour lâhistoire de son règne, les nombreuses notes qui sây rapportent dans ce chapitre et dans le suivant.
Verset 2
Rabsaké, de même que Tharthan (Ãsaïe 20.1), nâest pas un nom propre. On peut lâexpliquer soit dâaprès lâhébreuâ¯: grand-échanson, soit dâaprès lâassyrienâ¯: officier supérieur (nous dirions aujourdâhuiâ¯: officier dâétat-major). Rabsaké est seul nommé ici, parce que câétait lui qui portait la parole. Comparez 2 Rois 18.17.
Lakisâ¯: aujourdâhui Um-Lâkhis, sur la route de Jérusalem à Gaza. Sanchérib était alors occupé au siège de cette ville. Un bas-relief de Ninive représente le roi assis sur son trône et porte cette inscriptionâ¯:
Près de lâaqueduc de lâétang supérieur. Voir Ãsaïe 7.3, note. Cette localité est située à lâouest de la villeâ¯; les Assyriens arrivaient du sud-ouest. Câest donc dans lâendroit même où Achaz avait préféré au secours de Dieu celui de lâAssyrie (chapitre 7), que les Assyriens prennent position pour faire sentir à Juda tout le poids de leur puissanceâ¯! Comparez la description de leur arrivée Ãsaïe 22.7 et les menaces Ãsaïe 7.17-25â¯; Ãsaïe 8.7-8, maintenant accomplies.
Verset 3
Ãzéchias envoie en parlementaires trois hauts fonctionnaires. Sur Eliakim, successeur de Sebna comme premier-ministre, voyez Ãsaïe 22.20 et suivants.
Sebna lui-même occupait maintenant un poste subordonné, quoiquâencore élevéâ¯; il fonctionne ici comme drogman ou secrétaire de lâambassadeâ¯; il comprenait le syriaque, étant lui-même Syrien dâorigine (Ãsaïe 22.16, note).
Joah, personnage dâailleurs inconnu. On retrouve plus tard un historiographe du même nom sous Josias (2 Chroniques 34.8). Lâhistoriographe était lâarchiviste du royaume, nous dirions aujourdâhui le chancelierâ¯; il était chargé de consigner tous les actes et tous les événements du règne.
Verset 4
Le grand roiâ¯: titre ordinaire des monarques assyriens, babyloniens, perses, parce quâils avaient des rois pour vassaux (comparez Ãsaïe 10.8).
Verset 5
Sanchérib veut direâ¯: Je nâavais pas pris tes préparatifs au sérieux. Mais il faut bien que je croie à une telle folie, si tu persistes à ne pas te rendre.
Pour tâêtre révolté. Cette révolte comprend le refus du tribut (2 Rois 18.7) et la résistance actuelle dâÃzéchias. Il nâeût osé ni lâun ni lâautre de ces actes sans lâespoir quâil avait dâêtre secouru par lâÃgypte.
Verset 6
Ce roseau casséâ¯: qui, tout solide quâil paraisse, nâen est pas moins brisé et manque sous la main à la moindre pression. Image appropriée au pays du Nil, ce fleuve dont les bords sont couverts de roseaux (comparez Ãzéchiel 29.6-7).
Tel est Pharaon⦠Samarie en avait fait lâexpérience (2 Rois 17.4). Ãsaïe dit la même chose en dâautres termes Ãsaïe 33.3, 5-7; Ãsaïe 31.3.
Verset 7
Si tu me dis⦠Comparez les paroles dâÃzéchias au peuple, prononcées avant lâarrivée de Rabsaké, 2 Chroniques 32.7-8â¯: Ne craignez pas le roi des Assyriensâ¦. car il y a beaucoup plus avec nous quâavec lui. Le bras de la chair est avec luiâ¯; mais lâÃternel, notre Dieu, est avec nous pour nous aider et pour conduire nos combats.
Nâest-ce pas lui dontâ¦â¯? Ãzéchias ne doit pas plus compter sur son Dieu que sur lâÃgypteâ¯; car il a détruit ses autels. Allusion à la réforme opérée par Ãzéchias au commencement de son règne et qui avait fait disparaître les hauts-lieux, même ceux qui étaient consacrés au vrai Dieu, en sorte que le culte fût, selon la loi, célébré exclusivement à Jérusalem (2 Rois 18.4). Il est remarquable que cette réforme ait fait sensation au point dâêtre connue des Assyriens. Comparez verset 10. Rabsaké voit dans la suppression des autels une diminution des honneurs rendus au dieu national, qui ne protège dès lors plus le roi du pays.
Cet autel-ciâ¯: dans le temple de Jérusalem.
Verset 8
Ãzéchias nâavait que peu ou point de cavalerie (Ãsaïe 31.1, note). Je tâen ferai une, lui dit Sanchérib, qui en est admirablement pourvu (Ãsaïe 5.28â¯; Ãsaïe 22.7). Gageonsâ¯! Je te donnerai 2000 chevaux, si tu as 2000 cavaliers pour les monterâ¯!
Verset 10
Les Assyriens avaient-ils entendu parler, par des déserteurs ou des prisonniers juifs, des prophéties qui avaient annoncé leur invasion comme un châtiment de Dieu (Ãsaïe 7.17 et suivantsâ¯; Ãsaïe 10.5 et suivants)â¯? Ou Sanchérib prend-il les inspirations de son cÅur pour les ordres dâun de ses dieux quâil identifie avec Jéhovaâ¯? En tout cas il semble dire que les Juifs sont tenus par leur foi même de se soumettre à lui.
Verset 11
Il nây avait rien dâétonnant à ce que Rabsaké parlât en langue judaïque, câest-à -dire en hébreu. Lâhébreu et lâassyrien étaient deux langues extrêmement voisines et les hauts fonctionnaires assyriens pouvaient dâautant mieux connaître la première, que depuis vingt ans le royaume des dix-tribus était une province assyrienne. Quant au syriaque, câétait la langue parlée par toutes les populations entre la Palestine et lâAssyrieâ¯; elle paraît avoir servi en quelque sorte de langue internationale (voyez Esdras 4.7).
Verset 12
Qui bientôt en seront à ⦠câest-à -dire qui, sâils persistent à soutenir Ãzéchias, vont avoir à subir toutes les horreurs dâun siège et les extrémités de la famine. Le but de Rabsaké est de provoquer une révolte des habitants qui force Ãzéchias (ou qui amène le peuple lui-même) à rendre la ville.
Verset 16
La proposition de Rabsaké eût été maladroite, sâil y eût eu pour Jérusalem la moindre chance de salut. Mais sa chute, à vues humaines, était certaine. Il offre donc aux Juifs de les laisser tranquilles jusquâà ce que Sanchérib en ait fini avec les Ãgyptiens. Après quoi ils seront transportés en masse, comme les habitants des dix tribus, dans un pays fertile. Cette proposition était encore une grande faveur, en comparaison dâune prise dâassaut et dâun pillage inévitables.
Il faut remarquer le rapport entre la promesse du verset 16 et la menace du verset 12.
Verset 18
Comparez Ãsaïe 10.9-11.
Verset 19
Sur Hamath et Arpad, villes de Syrie, voir Ãsaïe 10.9, note.
Sépharvaïmâ¯: le Sipar des inscriptions, appelé par les Grecs Sippara, ville de la Mésopotamie méridionale, sur la rive gauche de lâEuphrate. Sargon avait transporté en Samarie des habitants de Hamath et de Sepharvaïm (2 Rois 17.24). Rabsaké choisit ses exemples non parmi les villes prises par Sanchérib lui-même, mais parmi celles dont le sort plus ancien devait être bien connu des Juifs.
Samarie est citée en dernier lieu, comme lâexemple à la fois le plus rapproché et le plus décisif aux yeux des Israélites.
Verset 21
Le roi avait donné cet ordre⦠Ils nâavaient pas de pleins-pouvoirsâ¯; ils devaient simplement écouter et référer.
Verset 22
Les vêtements déchirésâ¯: en signe de la douleur que leur causent leur propre malheur et surtout les blasphèmes proférés contre leur Dieu (Matthieu 26.65).