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Bible Commentaries
Aggée 2

La Bible Annotée de NeuchâtelLa Bible Annotée de Neuchâtel

versets 1-23

Verset 1

Second discours (1-9)

Le prĂ©cĂ©dent discours avait censurĂ© la nĂ©gligence du peuple. Dans celui-ci, le prophĂšte l’⁠encourage Ă  persĂ©vĂ©rer dans l’⁠Ɠuvre commencĂ©e et lui fait contempler, dans un avenir plus ou moins Ă©loignĂ©, ce nouveau temple comme le centre de l’⁠adoration de tous les peuples. Ce second discours fut sans doute motivĂ© par les craintes qu’⁠exprimait le peuple de ne pouvoir arriver, dans l’⁠état actuel des choses, Ă  rebĂątir un temple digne de l’⁠ancien. DĂ©jĂ  lors de la pose des fondements, racontĂ©e Esdras 3.10 et suivants, les vieillards qui avaient vu le sanctuaire prĂ©cĂ©dent avaient pleurĂ© en songeant Ă  ce que serait celui dont on commençait la construction. La mĂȘme tristesse reparaissait sans doute aprĂšs la reprise des travaux. Ce nouveau discours Ă©tait donc destinĂ© Ă  donner au peuple l’⁠assurance que l’⁠Éternel se chargerait lui-mĂȘme de revĂȘtir sa nouvelle demeure de la splendeur qui lui convenait.

Le vingt-et-un du mois : c’⁠était (d’⁠aprĂšs LĂ©vitique 23.34-36) le septiĂšme jour de la fĂȘte des Tabernacles.

Verset 3

Qui reste-t-il parmi vous
 ? Cette parole s’⁠adresse d’⁠abord au petit nombre de ceux qui pouvaient encore avoir vu l’⁠ancien temple. Ce nombre devait ĂȘtre bien restreint ; car il s’⁠était Ă©coulĂ© depuis la destruction de celui-ci plus de soixante-sept ans, la ruine avant eu lieu en 588. Peut-ĂȘtre AggĂ©e, lui-mĂȘme Ă©tait-il un de ces survivants ; car il semble ici s’⁠adresser Ă  ses propres contemporains et rappeler un souvenir de leur enfance commune (voir l’⁠introduction).

Verset 5

L’⁠engagement que j’⁠ai pris
, littĂ©ralement, la parole que j’⁠ai traitĂ©e. La parole de l’⁠Éternel et son Esprit, voilĂ  en tout temps les deux grandes forces du peuple de Dieu (comparez Psaumes 33.6).

Verset 6

Ce passage est le plus connu de tout le livre, par les perspectives messianiques qu’⁠il renferme, ainsi que par la citation partielle et l’⁠application qu’⁠en fait l’⁠épĂźtre aux HĂ©breux (HĂ©breux 12.26).

Encore un temps : il ne s’⁠écoulera plus longtemps jusqu’⁠à ce que l’⁠Ɠuvre de restauration commencĂ©e si obscurĂ©ment avec le retour de l’⁠exil prenne sa place dans l’⁠histoire, en devienne le facteur dominant et y dĂ©ploie des effets qui se perpĂ©tueront jusqu’⁠à la fin des temps.

J’⁠ébranlerai
 Quelque modestes que soient les commencements actuels, il n’⁠en est pas moins vrai que ce rĂ©tablissement du peuple de Dieu finira par Ă©tendre son action sur le monde entier et par amener le renversement de tout son Ă©tat actuel, pour y en substituer un nouveau.

Les cieux et la terre : la commotion produite par la restauration de Juda transformera Ă  la longue tous les domaines du monde moral, cĂ©leste et terrestre et leurs relations mutuelles.

Verset 7

J’⁠ébranlerai toutes les nations. Comme l’⁠empire perse vient de renverser celui de Babylone, il sera renversĂ© lui-mĂȘme pour faire place Ă  d’⁠autres et il en sera ainsi jusqu’⁠à la destruction totale de la puissance terrestre elle-mĂȘme, qui fera enfin place au rĂšgne de Dieu. Cette petite colonie de Juifs, avec son temple rebĂąti, ce point en quelque sorte imperceptible, devient en revanche dans le plan de Dieu le centre de la rĂ©gĂ©nĂ©ration universelle.

Les trĂ©sors de toutes les nations : Ă  mesure qu’⁠elles se convertiront au rĂšgne de Dieu, dont l’⁠établissement partira de ce temple mĂȘme, elles consacreront leurs richesses Ă  l’⁠Éternel.

Je remplirai cette maison de gloire. Cet Ă©difice que les Juifs commencent Ă  Ă©lever, ce rien Ă  leurs yeux, en devenant le foyer de l’⁠Ɠuvre divine qui va s’⁠accomplir, se trouvera ĂȘtre plus glorieux que le temple extĂ©rieurement magnifique qu’⁠ils regrettent. Dans cette perspective de gloire spirituelle se rĂ©unissent : la venue du Messie, la rĂ©conciliation en lui des cieux et de la terre, la fondation et l’⁠extension de l’⁠Église, l’⁠établissement du royaume de Dieu chez tous les peuples par la prĂ©dication de l’⁠Évangile, la rĂ©novation morale et physique de l’⁠univers.

Verset 8

À moi est l’⁠argent : quelque misĂ©rable que soit en ce moment le peuple de Dieu, l’⁠Éternel saura bien lui procurer les moyens de mener Ă  bonne fin la construction commencĂ©e et d’⁠accomplir sa mission auprĂšs du monde entier.

Verset 9

En ce lieu-ci je mettrai la paix : la paix de la rĂ©conciliation entre les hommes et Dieu et par lĂ  la paix des hommes entre eux sur toute la terre. MichĂ©e avait dĂ©jĂ  fait comprendre que ce serait lĂ  le fruit de l’⁠envoi du Messie (MichĂ©e 6.1).

Verset 10

TroisiĂšme discours (10-19)

Ce discours dĂ©bute par deux questions adressĂ©es par le prophĂšte aux sacrificateurs. L’⁠une des attributions de ces derniers Ă©tait d’⁠instruire le peuple (DeutĂ©ronome 33.8-10).

De la viande consacrĂ©e. La viande des victimes offertes dans certains sacrifices Ă©tait mangĂ©e en partie par les IsraĂ©lites eux-mĂȘmes ; pour cela, ils devaient l’⁠emporter Ă  un endroit fixĂ© du parvis. Le vĂȘtement dans lequel Ă©tait transportĂ©e cette viande recevait de ce contact avec une chose sainte un caractĂšre de consĂ©cration (LĂ©vitique 6.20). Mais lĂ  s’⁠arrĂȘtait cette communication. La saintetĂ© de la viande consacrĂ©e ne se transmettait nullement aux autres aliments dont usait l’⁠IsraĂ©lite dans son repas.

Verset 13

SouillĂ© par un mort : c’⁠était une souillure d’⁠entre les plus graves (LĂ©vitique 22.4). On restait impur pendant sept jours et il fallait une purification deux fois rĂ©pĂ©tĂ©e pour redevenir net. La personne ainsi souillĂ©e communiquait son impuretĂ© Ă  tout ce qu’⁠elle touchait (Nombres 19.22).

AprĂšs les deux rĂ©ponses exactes faites par les sacrificateurs, AggĂ©e en indique l’⁠application pratique au peuple. La voici : Ce qui est saint ne peut que dans de bien Ă©troites limites sanctifier ce qui ne l’⁠est pas. Mais la rĂ©ciproque n’⁠est pas vraie, puisque ce qui est souillĂ© souille tout ce qui ne l’⁠est point. Ainsi, un fruit sain ne peut assainir ceux qui l’⁠entourent, tandis qu’⁠un fruit gĂątĂ© corrompt ceux qui sont en contact avec lui. Le sens ressort des versets suivants : Les actes du culte, tels que les sacrifices qu’⁠offraient sur l’⁠autel des holocaustes dĂ©jĂ  dressĂ© les IsraĂ©lites revenus de Babylone, ne pouvaient sanctifier les actes de leur vie ordinaire et amener la bĂ©nĂ©diction sur leur travail terrestre aussi longtemps que cette vie et ce travail Ă©taient souillĂ©s par l’⁠indiffĂ©rence envers Dieu, comme cela ressortait de la cessation des travaux pour la construction du temple, tandis que le pĂ©chĂ©, la mort spirituelle dans laquelle ils restaient plongĂ©s, avaient pour effet de souiller mĂȘme leurs actes de culte et leurs sacrifices et, par lĂ , d’⁠éloigner la bĂ©nĂ©diction divine de leur personne et de leur vie terrestre.

LĂ , c’⁠est-Ă -dire, sur l’⁠autel des holocaustes qui avait Ă©tĂ© rebĂąti lors de la premiĂšre entreprise de reconstruction du temple, en 536 (Esdras 3.2).

Verset 15

Ces versets reprennent la description de l’⁠état de dĂ©tresse dont il a Ă©tĂ© question AggĂ©e 1.6. Le prophĂšte montre Ă  ses auditeurs dans les annĂ©es de sĂ©cheresse et de disette qu’⁠ils viennent de traverser le rĂ©sultat de leur conduite vis-Ă -vis de Dieu.

En arriĂšre : littĂ©ralement, en remontant.

Avant qu’⁠on n’⁠eut encore mis : jusqu’⁠au moment oĂč l’⁠on n’⁠avait pas encore recommencĂ© la construction du temple, c’⁠est-Ă -dire jusqu’⁠au temps qui a prĂ©cĂ©dĂ© le premier discours d’⁠AggĂ©e.

Verset 16

Un monceau de vingt mesures : un tas de gerbes qui devait fournir vingt mesures de grain et qui, en rĂ©alitĂ©, n’⁠en donnait que dix, tant les Ă©pis Ă©taient maigres. Le mot mesures, omis dans l’⁠hĂ©breu, a Ă©tĂ© suppléé dans la traduction.

Verset 17

La rouille et la nielle : deux maladies des cĂ©rĂ©ales souvent nommĂ©es dans l’⁠Ancien Testament (1 Rois 8.37 ; Amos 4.9). La premiĂšre provient d’⁠un excĂšs d’⁠humiditĂ©, la seconde de trop de chaleur.

Verset 18

Ce verset reproduit sous une forme un peu diffĂ©rente l’⁠exhortation du verset 15.

Depuis le vingt-quatriĂšme jour : ce jour est celui-mĂȘme oĂč AggĂ©e prononce ces paroles (aujourd’⁠hui).

Jusqu’⁠à partir du jour
 Cette locution complexe signifie : en remontant jusqu’⁠au jour oĂč
 et en examinant les choses depuis ce moment-lĂ .

OĂč fut fondĂ© le temple : ces mots se rapportent Ă  la fondation du temple immĂ©diatement aprĂšs le retour, sous le rĂšgne de Cyrus. AggĂ©e veut dire : Embrassez d’⁠un coup d’⁠Ɠil l’⁠espace qui s’⁠est Ă©coulĂ© Ă  la suite de la fondation du temple, qui a Ă©tĂ© bientĂŽt suivie d’⁠une complĂšte nĂ©gligence de ce travail (verset 18) et mĂȘme (verset 15) en y comprenant les trois mois qui se sont Ă©coulĂ©s depuis la reprise des travaux : durant tout ce temps le peuple a Ă©tĂ© manifestement privĂ© de la bĂ©nĂ©diction divine ; cela s’⁠applique mĂȘme aux trois derniers mois, parce que les rĂ©coltes faites Ă  cette Ă©poque subissent encore les consĂ©quences fĂącheuses de l’⁠annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Les suites douloureuses des pĂ©chĂ©s anciens se prolongent bien souvent au-delĂ  du moment oĂč il y a eu repentance et conversion.

Par la traduction de ce verset, adoptĂ©e ici, on Ă©vite deux inconvĂ©nients, dont l’⁠un consistait Ă  donner au mot maĂ«la, employĂ© aux verset 15 et 18, un sens entiĂšrement opposĂ© dans les deux cas (au verset 15 en arriĂšre ; au verset 18 en avant, chose difficile Ă  admettre de la part du mĂȘme auteur ; et dont l’⁠autre rĂ©sidait dans le fait qu’⁠en traduisant par en avant au verset 18, on Ă©tait forcĂ© de voir dans les mots : jusqu’⁠à partir du jour oĂč fut fondĂ© le temple de l’⁠Éternel, l’⁠indication de la reprise des travaux sous AggĂ©e, ce qui n’⁠était pas possible non plus. Fonder n’⁠est pas recommencer Ă  bĂątir.

Verset 19

DĂšs ce jour : Mais dĂšs ce jour tout changera. C’⁠est ici le moment dĂ©cisif oĂč vont commencer Ă  se faire sentir efficacement les effets de la reprise des travaux.

Verset 20

QuatriĂšme discours (20-23)

Ce mĂȘme jour, AggĂ©e reçoit une nouvelle rĂ©vĂ©lation ayant avant tout pour objet le gouverneur Zorobabel. Celui-ci, en sa qualitĂ© de rejeton et de reprĂ©sentant officiel de la race de David, obtient l’⁠assurance que Dieu le protĂ©gera et le glorifiera et que son Ɠuvre subsistera Ă  travers les temps difficiles qui surviendront pour les nations. Les versets 21 et 22 rappellent les versets 6 et 7.

Verset 22

Le trĂŽne des royaumes. Ce terme : le trĂŽne, au singulier, indique que les royaumes de la terre sont envisagĂ©s ici comme formant un tout unique, une seule puissance hostile Ă  Dieu (comparez Daniel chapitre 2).

Verset 23

Je te prendrai
, non pas sous ma protection, comme on l’⁠explique parfois. Ce mot est en rapport avec l’⁠image du cachet.

Je ferai de toi comme un cachet. Chez les Orientaux, un cachet est un objet de valeur ; il est le signe de l’⁠identitĂ© de son possesseur. C’⁠est le moyen par lequel celui-ci certifie ses volontĂ©s et parfois les scelle pour qu’⁠elles ne soient connues que de celui Ă  qui il veut les communiquer. Dans ce but, on le portait toujours sur soi, ou au doigt, sous la forme d’⁠un anneau (JĂ©rĂ©mie 22.21), ou suspendu au cou (GenĂšse 38.18). En comparant Zorobabel Ă  un cachet, l’⁠Éternel le dĂ©clare donc l’⁠instrument prĂ©cieux de sa volontĂ©, l’⁠agent de ses dĂ©crets envers son peuple et envers le monde ; il s’⁠approprie comme son Ɠuvre privilĂ©giĂ©e et bĂ©nie Ă  jamais le travail de son serviteur. Cette race royale qu’⁠il reprĂ©sente, ce temple qu’⁠il relĂšve, cette JĂ©rusalem qu’⁠il rebĂątit, ce peuple Ă  la restauration duquel il prĂ©side, tout cela, Dieu en fait sa propriĂ©tĂ© Ă  toujours. L’⁠histoire qu’⁠il recommence aprĂšs l’⁠interruption de l’⁠exil et dont Zorobabel est la vivante personnification, ne subira plus d’⁠interruption : elle aboutira Ă  l’⁠établissement du rĂšgne de Dieu. La rentrĂ©e en grĂące d’⁠IsraĂ«l, le maintien de ce petit État restaurĂ© au milieu des catastrophes prochaines des empires terrestres, la propagation de ce peuple dans le monde entier pour y rĂ©pandre la connaissance du vrai Dieu et pour y prĂ©parer ainsi, inconsciemment, les voies Ă  la prĂ©dication du salut, la naissance du Messie dans son sein, l’⁠édification sur la terre du sanctuaire spirituel et universel dont le temple reconstruit par Zorobabel n’⁠est que le symbole : tous ces biens, prĂ©parĂ©s dans le plan de Dieu, mais qui avaient paru anĂ©antis par la captivitĂ©, surgissent de nouveau dans la personne de Zorobabel et ils marcheront dĂ©sormais sans interruption Ă  leur parfaite rĂ©alisation. Les siĂšcles ont magnifiquement ratifiĂ© ce dernier mot sur l’⁠importance du rĂŽle attribuĂ© Ă  Zorobabel comme restaurateur de l’⁠État juif.

Conclusion

Entre Sophonie et AggĂ©e, on sent bien vite qu’⁠un espace de temps considĂ©rable s’⁠est Ă©coulĂ©. Le livre du premier est adressĂ© Ă  une nation qui est prĂšs de disparaĂźtre. Chez le second, on se trouve en prĂ©sence d’⁠un peuple qui revit et reprend conscience de lui-mĂȘme. Aussi l’⁠horizon des deux serviteurs de Dieu est-il singuliĂšrement diffĂ©rent. Sophonie contemple, avec le jugement de son peuple, celui de tous les peuples, et, avec le rĂ©tablissement de Juda, celui de l’⁠humanitĂ© tout entiĂšre. Son horizon embrasse l’⁠univers. L’⁠attention d’⁠AggĂ©e est plus concentrĂ©e sur le peuple de Juda nouvellement rĂ©tabli. C’⁠est Ă  sa restauration religieuse qu’⁠il voue ses efforts, mais il n’⁠oublie pas la position centrale de ce peuple ; il fait de sa restauration le point de dĂ©part de la transformation du monde et l’⁠on voit l’⁠espĂ©rance messianique qui semblait voilĂ©e aux regards de Sophonie poindre avec Ă©clat dans quelques passages (AggĂ©e 2.6 ; AggĂ©e 2.23). Ce temple qui, aux yeux de la chair, n’⁠est qu’⁠un rien, deviendra le rendez-vous de tous les peuples, le lieu oĂč de toute la terre ils apporteront leurs offrandes. Ce Zorobabel, le moindre des satrapes de l’⁠empire perse, en lui se personnifie le plan de Dieu pour le salut de l’⁠univers.

Aucun prophĂšte n’⁠indique avec une pareille prĂ©cision la date de chacun des jours oĂč les rĂ©vĂ©lations lui furent accordĂ©es. Ses communications avec Dieu ont donc eu lieu en certains moments parfaitement dĂ©terminĂ©s ; et cependant, nulle trace d’⁠extase, d’⁠imagination surexcitĂ©e. Si Habakuk est le plus lyrique des prophĂštes, AggĂ©e en est le plus prosaĂŻque. Calme, sobre, pratique, il pousse Ă  l’⁠action. Sa conscience, sa raison, sa volontĂ© vibrent Ă  l’⁠unisson de son cƓur. AggĂ©e nous offre l’⁠exemple du prophĂšte chez qui la rĂ©vĂ©lation s’⁠unit Ă  la plus calme et Ă  la plus parfaite possession de soi-mĂȘme.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Haggai 2". "La Bible Annotïżœe de Neuchïżœtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/haggai-2.html.
 
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