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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezekiel 18". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/ezekiel-18.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ezekiel 18". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-32
Plan du commentaire biblique de Ezéchiel 18
La justice des rétributions divines
Les reproches et les menaces du prophète, contenus dans les discours précédents, pouvaient aisément provoquer de la part dâune génération impénitente, comme lâétaient les contemporains dâÃzéchiel, cette objectionâ¯: Nous souffrons pour les fautes de nos pères et si nous sommes nous-mêmes dans une mauvaise voie, ce sont eux qui nous y ont mis. Est-il juste de faire peser sur nous une dette dont la plus grosse part nâa point été contractée par nousâ¯? Dâautres objections contre la justice du gouvernement divin se joignaient à celle-là . On voit des pécheurs qui changent de conduite et qui périssent par suite de leurs fautes passéesâ¯; il est donc inutile de se convertirâ¯! Puis on voit des justes qui se livrent au vice, sans cesser pour cela de jouir du fruit de leurs justices passées. On peut donc se convertir inutilement et se pervertir impunément. Où est la justice de Dieuâ¯? Il faut reconnaître que lâamertume de la situation présente pouvait parfois provoquer, et cela, précisément dans la meilleure partie du peuple, en particulier chez ceux qui avaient été emmenés en captivité, de pareilles pensées, de pareilles plaintes.
Dans la première partie du chapitre (versets 1 à 20), le prophète examine lâobjection tirée du rapport entre la conduite des pères et les châtiments dont souffrent les enfants. Dans la seconde (versets 21 à 29), il résout lâautre difficulté, lâinutilité dâun changement en bien ou lâimpunité dâun changement en mal dans la vie du même individu. Solidarité dans la vie de la race, solidarité en dedans de lâexistence individuelle, voilà donc les questions traitées dans ce chapitre. Le prophète termine par une exhortation pressante à la conversion (versets 30 à 32).
Verset 2
Le sens de ce dicton populaire est celui-ciâ¯: Les pères pèchentâ¯; les enfants pâtissent. Cet adage, qui renferme une accusation contre la providence, était déjà usité en Palestine, comme le montre Jérémie 31.29â¯; les captifs lâavaient apporté de là avec eux. Mais il y a cette légère différence entre Jérémie et Ãzéchiel, que celui-ci ne dit pasâ¯: Les pères ont mangé maisâ¯: Les pères mangent. Cette dernière forme est mieux appropriée à une maxime générale, à un proverbe, comme dit Ãzéchiel.
On a supposé à tort que les deux prophètes se proposaient ici de corriger le décalogue (Exode 20.5)â¯: le Dieu fort qui punit lâiniquité des pères sur les enfants. Mais Moïse lui-même, en ajoutant dans le commandement les motsâ¯: de ceux qui me haïssent, avait déjà fait comprendre que, si les châtiments des pères doivent sâaccumuler sur la tête des enfants, ce nâest quâautant que ceux-ci persévéreront dans la voie de révolte frayée par les pères. Or, la menace du décalogue ainsi comprise est dâacord avec cette thèse dâÃzéchielâ¯: que si le fils du père injuste rompt avec la tradition paternelle et revient au bien, il ne portera point la punition du péché de son père. Le second commandement déclare seulement en outre cette vérité, que lâexpérience confirmeâ¯: que si les fils persistent dans la mauvaise voie des pères, ils porteront avec leur propre peine celle des générations précédentes accumulés sur leurs têtesâ¯; comparez Luc 11.47-51. La direction donnée aux juges, Deutéronome 24.16 part aussi du point de vue de la responsabilité personnelle qui a inspiré le passage dâÃzéchiel. Or Dieu ne saurait, avoir deux justices opposées.
Verset 3
Je suis vivant⦠Ce serment divin montre à quel point le cÅur de Dieu est affligé par le démenti que ce proverbe donne à sa justice. Il mettra hors de cours en Israël ce dicton impie, en glorifiant tellement dans les temps qui vont suivre et sa justice et sa grâce, quâaucune pensée de ce genre ne germera plus dans lâesprit des membres de son peuple.
Verset 4
On entend ordinairement ce verset dans ce sensâ¯: quâétant le maître absolu de toutes les vies, Dieu ne sera pas dans le cas de frapper le fils innocent pour se dédommager de nâavoir pu atteindre le père coupable. Mais cette supposition est peu naturelle et nâavait pas besoin dâêtre réfutée. Le sens est plutôtâ¯: Lââme du fils mâest aussi chère que celle du pèreâ¯; pourquoi donc, envelopperais-je cette vie innocente dans le châtiment dont je suis obligé de frapper le père coupableâ¯?
Lââme qui pèche sera celle⦠On se demande comment ce principe est compatible avec des faits tels que la destruction de familles entières pour le péché de leurs pèresâ¯; comparez Nombres 16.32-33â¯; Josué 7.24. Nous devons renvoyer le lecteur à lâexplication de ces passages.
Qui mourra. Le terme de mort renferme ici lâensemble des châtiments terrestres et éternels prononcés par la loi contre ses violateurs (Proverbes 8.36â¯; Proverbes 11.19).
Verset 5
Le prophète fait maintenant une série de suppositionsâ¯:
Et au moyen de lâexemple de ce père, de ce fils et de ce petit-fils il met en lumière, le vrai principe du gouvernement divin.
Le père juste (5-10)
Le droitâ¯: ce que Dieu a déclaré juste dans le codeâ¯; ce que nul ne peut omettre sans se constituer criminel. Le terme de justice nous semble exprimer quelque chose de plus large et de plus spirituel. Il renferme en général tout ce que dicte à lâhomme un sentiment naturel dâéquité et dâhumanité.
Verset 6
Ãzéchiel mentionne deux formes de participation à lâidolâtrieâ¯: lâune extérieure et publique, la fréquentation des banquets qui accompagnaient les sacrifices païens sur les hauts lieux (Exode 32.6â¯; Juges 9.27)â¯; lâautre de nature moins grossière, le regard dâadoration qui se porte sur les idoles.
Suit lâimpureté, aussi sous deux formesâ¯: lâune plus criminelle, lâadultère (Exode 20.14â¯; Lévitique 20.10)â¯; lâautre qui, comme violation des règles de lâhonnêteté naturelle, était également interdite par la loi (Lévitique 18.19â¯; Lévitique 20.18). Ces péchés sont des offenses directes à la majesté de Dieu et à la dignité de lâhomme.
Verset 7
Les suivants sont des offenses à la personne du prochain.
Sâil nâopprime personneâ¯: comme on le ferait, par exemple, en profitant de la nécessité de celui qui vend ou achète pour élever ou abaisser outre mesure le prix de lâobjet.
Son gageâ¯: Dieu avait interdit aux créancier de lever des gages sur son débiteur dâune manière contraire à lâhumanitéâ¯; par exemple, il ne devait pas lui prendre la meule nécessaire pour faire son pain, et, sâil sâemparait de son vêtement de dessus, il devait le lui rendre pour la nuit (Exode 22.26-27â¯; Deutéronome 24.6â¯; Deutéronome 24.10-13). Ce nâétaient là que des exemples donnés par la loi et que lâIsraélite fidèle devait retenir et appliquer dans leur esprit.
De rapinesâ¯: comparez Exode 22.5 (faire le dégât dans un champ)â¯; Deutéronome 19.14â¯; Proverbes 22.28 (déplacer les bornes).
Verset 8
Le devoir de la bienfaisance ressortait déjà du précepte dâaimer son prochain comme soi-même (Lévitique 19.18)â¯; il était en outre formulé expressément Lévitique 25.35 et Deutéronome 15.11 (ouvrir sa main à lâaffligé)â¯; comparez Lévitique 19.9-10â¯; Ãsaïe 58.6-7.
Point dâintérêtâ¯: comparez Exode 22.25â¯; Lévitique 25.36. Le Deutéronome permet seulement de prendre un intérêt de lâétranger (Deutéronome 23.20). Cette défense supposait un genre de vie extrêmement simple et primitif, un état social essentiellement agricole, où le négoce ne tenait presque aucune place, où par conséquent le prêt nâétait nullement affaire de spéculation ou de placement, mais uniquement un acte de bienveillance, une assistance temporaire quâil eût été indigne de faire payer. Ãzéchiel répète simplement une loi qui devait remonter aux premiers temps de lâexistence du peuple.
Verset 9
Sa justice personnelle devient le fondement inébranlable de son salut personnel. Le mot il vivra désigne ici la somme de toutes les bénédictions terrestres et éternelles promises par la loi, le salut. Cette promesse nâest point contraire à lâÃvangile, qui affirme lâinsuffisance de toute justice humaine pour justifier lâhomme devant Dieu. Câest dans la communion de Jéhova fidèlement adoré, aimé et servi, que lâisraélite est censé avoir réalisé la justice, ici décrite et non par ses propres forcesâ¯; et ce nâest point comme lui constituant un mérite suffisant pour le salut quâelle est acceptée de Dieu, mais comme un témoignage de sa foi et de sa reconnaissance sincères, quoique toujours défectueusesâ¯; quant aux imperfections de cette foi et de cette reconnaissance elles-mêmes, elles devaient être couvertes par les sacrifices institués dans ce but par la loi même.
Verset 10
Le fils injuste que la justice de son père ne sauve point (10-13)
Verset 11
Mais lui-même ne les a pas faites.
Cette parenthèse a été diversement comprise. Nous lâappliquons au père, dont la justice, décrite ci-dessus, est expressément rappelée pour bien faire ressortir ce faitâ¯: que câest ici un genre de vie absolument nouveau que le fils introduit dans la famille.
Verset 12
Commet une abomination. Cette expression renferme le trait spécial mentionné dans le premier tableau, au verset 6 et omis dans celui-ci.
Verset 13
Son péché personnel entraîne sa ruine personnelle, sans que la justice paternelle le couvre en aucune façon.
Verset 14
La contre-partie de lâexemple précédentâ¯: le petit-fils juste que lâinjustice de son père ne perd point (14-18)
Lâhistoire des rois de Juda offre des exemples de ces oppositions tranchées entre des générations qui se succèdent et peut-être le prophète a-t-il ces faits frappants devant les yeux. Lâimpie Achaz, fils du pieux Jotham fut père de lâun des meilleurs rois de Juda, Ãzéchias. Celui-ci eut pour fils lâimpie et cruel Manassé, qui eut pour fils Amon, aussi mauvais que son père, mais pour petit-fils Josias, lâun des plus excellents rois de Juda.
Verset 17
Ãzéchiel varie à dessein les expressions employées précédemment pour éviter une trop grande uniformité. Il nây a pas de raison pour changer le texte.
Verset 19
Ces versets forment la clôture du morceau (19-20)
Et vous ditesâ¯: les objectants retournent maintenant leurs batteries. Ils veulent quâÃzéchiel justifie le principe énoncé, dans le deuxième commandement quâil leur semble renverser en contestant leur proverbe. Ãzéchiel se contente dâaffirmer de nouveau le principe de la responsabilité personnelle, tel quâil se légitime à la conscience. Lâaccord avec le deuxième commandement résultait des exemples précédents, qui prouvent que Dieu se réserve le droit de ne pas appliquer la menace du commandement aux enfants qui rompent ouvertement avec la manière dâagir de leurs pères. Ãzéchiel pouvait dâautant mieux terminer la discussion par cette simple déclaration, que le principe de la responsabilité individuelle avait déjà passé dans texte de la loi (Deutéronome 24.16) et de là dans la pratique du droit israélite (2 Rois 14.6, la conduite dâAmatsia envers les fils des meurtriers de son père).
Verset 21
Restaient les cas où le changement moral a lieu non dans la vie de la race, dâune génération à lâautre, mais dans le même individu, à différents moments de son existence. Comment la justice divine agira-t-elle envers cet homme-là â¯? Ici encore Ãzéchiel avait devant les yeux des exemples très frappants, celui de la punition dâÃzéchias pour une faute commise à la fin de sa vie et du pardon accordé à Manassé lorsquâil fut rentré en lui-même. Comparez Ãsaïe 39.1-8 et 2 Chroniques 33.12-13.
Versets 21 à 23 â Le cas du méchant qui revient à la justice
Versets 21 et 22 â Il sera infailliblement gracié
Verset 23
Le motif pour lequel la grâce lâemportera dans ce casâ¯: ce nâest jamais quâà contre-cÅur que Dieu fait périr. Quand donc il trouve dans le retour du pécheur un motif de lui faire grâce il le saisit avec empressement. Le plus grand pécheur peut revenir à lui avec la certitude dâêtre reçu en raison de ce retour même (Luc 15.18-20).
Verset 24
Le cas du juste qui vient à se corrompre. Ses justices passées se perdent dans sa corruption finale. Car Dieu juge un homme non dâaprès ce quâil a pu faire, mais dâaprès ce quâil est.
Verset 25
Lâobjection nâest pas développée. Voici probablement en quoi elle consistaitâ¯: il nâest pas complétement juste dâoublier ainsi le passé pour le présent, en ne tenant pas compte, soit à celui qui revient au bien, de ses fautes passées, soit à celui qui se corrompt, de ses justices premières. Dieu réaffirme ici (versets 26 et 27) le principe de conduite énoncé versets 21 à 24 et qui se justifie de lui-même à tout cÅur droitâ¯: ce ne sont pas les Åuvres isolées qui pèsent dans la balance divine, câest la disposition intérieure qui les produit. Voilà pourquoi lâhomme est jugé dâaprès lâétat moral dans lequel il est trouvé. Dans ce quâest lâhomme au moment suprême, se concentre le résultat moral de sa vie entière.
Ne sont-ce pas vos voiesâ¦â¯? Lâinintelligence de cette vérité, si claire pour le cÅur droit, prouvait bien que les auditeurs du prophète étaient eux-mêmes entraînés dans une fausse direction. Autrement il y aurait harmonie entre leur marche et celle de Dieu.
Verset 28
Sâil voit. Sous-entendezâ¯: où il en estâ¯; comparez Luc 15.17
Verset 29
Les interlocuteurs sâopiniâtrent dans leur propre pensée et prouvent ainsi quâen effet leur voie, leur manière de penser et dâagir nâest pas droite. Câest pourquoi Ãzéchiel ne peut que confirmer le jugement quâil vient de porter sur leur état moral.
Verset 30
Câest ici lâapplication des principes qui viennent dâêtre posésâ¯: une énergique invitation à revenir à Dieu (30-32)
Cette invitation est fondée avant tout sur la certitude du jugement divinâ¯: Je vous jugerai.
Câest pourquoiâ¯: parce que vos voies ne sont pas droites (verset 29).
Chacunâ¯: ce mot fait ressortir encore lâidée de la responsabilité, individuelle qui a fait le fond de tout cet enseignement.
Détournez-vous⦠et⦠Cette promesse est lâapplication des cas décrits versets 14 à 17 et versets 21 à 23.
Verset 31
Nâest-ce pas là demander au peuple des choses que lâhomme ne saurait faireâ¯? Assurément, si cette parole ne sâadressait pas à des membres de lâalliance qui nâont quâà se placer sous lâinfluence du Dieu qui leur parle, pour recevoir de lui la force dâaccomplir ce quâil leur commandeâ¯: Commande ce que tu veux et donne ce que tu commandes. Ainsi parle à son Dieu le cÅur pieux en présence de pareils ordres du Seigneurâ¯; et il éprouve alors la vérité du mot de lâapôtre, Philippiens 2.13. Du reste les promesses du même prophète (Ãzéchiel 1.18-19â¯; Ãzéchiel 36.26) montrent bien dans quel sens il entendait cet impératifâ¯: faites-vousâ¯: Ouvrez votre cÅur à Dieu de telle sorte quâil puisse lui-même faire cela en vous. Faire, pour lâhomme, câest demander et consentir à recevoir.
Un cÅur nouveauâ¯: une nouvelle manière de sentirâ¯; un esprit nouveauâ¯: une nouvelle manière de penserâ¯; de là la nouvelle direction de la volonté, qui détermine une conduite nouvelle.
Quoi de plus tendre, de plus paternel que cet appelâ¯: Et pourquoi mourriez-vousâ¯? après tant de paroles sévèresâ¯! Il semble que les compassions divines, longtemps contenues, se fassent jour enfin et éclatent.
Verset 32
Rien nâest plus propre à convertir lâhomme que cette assuranceâ¯: Dieu désire mon salut encore plus que je ne saurais le désirer moi-même.