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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 4". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/exodus-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 4". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-31
Verset 2
Un bâton. Tout Arabe du désert porte en main un bâton recourbé.
Verset 3
Cette double métamorphose du bâton en serpent et du serpent en bâton a quelque chose de particulièrement étrange et diffère des plaies dâÃgypte qui sont toutes en relation avec quelque fait naturel. Mais lâétrangeté même de ce miracle a ici son importance. De même que le buisson ardent, il se rapporte au nom que Dieu vient de révéler à Moïse (Exode 3.14). Dieu seul est ce quâil est, dâune manière absolueâ¯; les autres êtres nâont pas dâessence propre et ne sont que ce que Dieu veut quâils soient. Câest aussi le sens de la main de Moïse tour à tour saine et lépreuse.
Mais, comme les miracles en général, ceux-ci ne sont pas de simples démonstrations arbitraires de puissanceâ¯: ce sont des signes ayant une signification en rapport avec la situation donnée. Par le premier signe Dieu ditâ¯: Je puis en un clin dâÅil transformer lâarme sur laquelle tu crois pouvoir tâappuyer pour ta défense et celle de ton peuple, en un moyen de destruction dans la main de lâennemi qui sâen servira pour te faire périr toi et ton peupleâ¯; comme aussi je puis en un clin dâÅil transformer la puissance de ton ennemi en moyen de délivrance pour toi et ton peuple.
Verset 6
Par ce second signe, Dieu veut dire sans douteâ¯: De cet Israël arrivé en Ãgypte comme une famille riche, libre, prospère, il mâa plu de faire un peuple opprimé, méprisé, déchu, que les Ãgyptiens traitent comme un peuple souillé. De ce même Israël je puis en un instant faire par ton moyen un peuple restauré, puissant, vainqueur, sortant dâÃgypte chargé de butin.
Il y a trois points à remarquerâ¯:
Verset 9
Le troisième signe. Ce miracle formera la première des plaies dâÃgypte, plaie qui peut servir à résumer toutes les autresâ¯: ce qui a fait la prospérité de lâÃgypte causera maintenant son malheur.
Verset 10
La langue pesanteâ¯: Avoir la langue pesante se dit en hébreu de ceux qui ne parlent pas correctement leur langue maternelle (Ãzéchiel 3.5, hébreu). Mais ici ce que lâÃternel dit à Moïse, verset 11, montre quâil sâagit dâune difficulté dâorgane.
Verset 13
Moïse nâest point idéalisé dans ce récit. Après avoir essayé de justifier sonâ¯: Je ne puis pas, il arrive à direâ¯: Envoie qui tu voudras, ce qui équivaut, non pas tout à fait à â¯: Je ne veux pas, mais à â¯: Je ne mâen soucie pas. Ce nâest pas un refus positif, câest la résistance instinctive de la chair. Aussi Dieu, tout en sâirritant de cette faiblesse, condescend.
Verset 14
Le Lévite. Aaron ne peut être appelé le Lévite que comme étant le chef de la tribu de Lévi. Il devait sans doute cette haute position à sa double qualité de chef, par droit de naissance, de la seconde branche des Lévites, celle de Kéhath et de mari dâÃlisabeth, la sÅur de Nahason, prince de la tribu de Juda.
Verset 16
Comme Dieu instruit les prophètes qui transmettent ses paroles au peuple, ainsi Moïse instruira Aaron de ce quâil devra dire pour quâil le transmette soit à Pharaon, soit au peuple.
Verset 18
Retour de Moïse en Ãgypte (18-31)
Pour voir sâils sont⦠Après une si longue oppression ils auraient pu être anéantis ou dispersés.
Verset 19
Cette parole, tout en confirmant lâordre précédent, ajoute un nouveau trait propre à dissiper les inquiétudes qui pouvaient encore arrêter Moïse.
Tous les hommes qui en voulaient à ta vieâ¯: non seulement Pharaon, mais aussi les parents de lâÃgyptien tué par Moïseâ¯; car, dâaprès les coutumes de lâOrient et de lâantiquité, câétait à eux à requérir contre le meurtrier.
Verset 20
Sur lââne, ou sur des ânes. En hébreu le mot peut être pris au sens collectif. Lâauteur veut dire simplement que Moïse les fit monter à âne.
Verset 21
Jâendurcirai son cÅur⦠Lâhébreu, pour exprimer cette idée, emploie indistinctement trois termes, dont lâun signifieâ¯: rendre dur (insensible), le second rendre ferme (capable de tenir bon, de résister), le troisième rendre pesant (inintelligent). Nous avons dû employer le mot endurcir pour rendre les deux premiers termes.
Mais il semble quâen attribuant à Dieu lâendurcissement de Pharaon, lâExode fasse de Dieu lâauteur du mal. En étudiant le récit de plus près, on verra quâil nâen est pas ainsi. En effet, si lâExode dit dix fois que lâÃternel raidit, appesantit ou endurcit le cÅur de Pharaon (Exode 4.21â¯; Exode 7.3â¯; Exode 9.12â¯; Exode 10.1-20 et 27â¯; Exode 11.10â¯; Exode 14.4â¯; Exode 14.8â¯; Exode 14.17), dix autres fois ce même livre dit aussi que Pharaon endurcit son cÅur ou que son cÅur sâendurcit ou sâappesantit (Exode 7.13-14 et 22â¯; Exode 8.15 et 19 et 32â¯; Exode 9.7 et 34-35â¯; Exode 13.15).
Dans le commencement du récit (après le premier signe et après chacune des cinq premières plaies) lâendurcissement est toujours attribué à Pharaon lui-même. Ce nâest quâaprès la sixième plaie, lorsque les magiciens eux-mêmes ont été frappés et que Pharaon ne vient pas à résipiscence, ce nâest quâalors que cet endurcissement est attribué à la volonté de Dieu. Mais il faut remarquer quâà ce moment-là , la condamnation de Pharaon est déjà prononcée (Exode 9.15) et que Dieu nâa plus dâautre but dans sa conduite envers lui que de manifester sa puissance (Exode 9.16). Deux fois encore après la septième plaie il est dit que Pharaon endurcit son cÅur (Exode 9.34â¯; Exode 9.35â¯; comparez Exode 10.1 où en parlant du même fait il est dit que Dieu lâendurcit).
Le libre arbitre nâest point un capital mort que lâon reçoive une fois pour toutes et qui ne puisse ni sâaccroître ni décroître ou se perdre entièrement. Celui qui fait le péché volontairement ne le fera pas toujours volontairementâ¯; il devient esclave du péché (Jean 8.34). Lâhomme est libre de refuser la grâce que Dieu lui offreâ¯; mais il nâest pas libre dâempêcher Dieu de le faire servir en lâaveuglant au salut dâautrui. Il nâest que juste que lâhomme qui refuse dâêtre but, soit dégradé au rang de moyenâ¯; comparez ce qui est dit, Romains 9â¯; Jean 12, des Juifs eux-mêmes.
Verset 22
Israël est mon fils, mon premier-né. Israël est le premier peuple dont Dieu ait fait son peuple par une alliance contractée avec lui. Il est évident que cette expression même exclut le particularisme et suppose que les autres peuples deviendront aussi des fils de Dieu.
Ce passage est également le premier dans lâÃcriture où Dieu soit, présenté comme Père.
Verset 25
Séphora paraît voir (non sans raison) dans le danger où se trouvait son mari, une punition de ce quâil nâa pas encore circoncis son dernier fils. Câétait elle peut-être qui lâen avait détourné, soit que les Madianites eussent perdu lâusage de la circoncision, soit que, comme les Ismaélites et de nos jours les musulmans, ils ne la fissent subir aux enfants quâà lââge de treize ans et non pas, comme les Israélites, huit jours après leur naissance. Quoi quâil en soit, elle se hâte de circoncire son fils (la maladie de Moïse lâempêchant sans doute de le faire lui-même) et elle emploie pour cette opération, non pas un couteau de métal, mais une pierre tranchante, conformément à lâusage, ou parce quâelle nâa pas à lâinstant dâautre instrument sous la main. Puis elle touche de ce lambeau de chair les pieds de son mari (non pas elle le jeta à ses pieds, comme on traduit ordinairement sans que les mots y autorisent), comme pour obtenir sa guérison par ce signe de son obéissanceâ¯; mais elle semble en même temps protester contre la nécessité où elle sâest trouvée de soumettre un enfant à une loi qui lui paraît si cruelleâ¯: Tu es pour moi un époux de sang, dit-elle à Moïse, câest-à -direâ¯: Il a fallu le sang de mon fils pour racheter de la mort mon époux.
On pourrait trouver que ce récit donne une importance excessive au rite de la circoncisionâ¯; mais il faut se rappeler que câétait une loi capitale, ou plutôt encore unique. Câétait la seule chose qui eût été demandée à Abraham dans lâalliance faite avec luiâ¯; câétait cette alliance même, dâaprès lâexpression de Genèse 17.10â¯; et une sanction redoutable avait été donnée à cette loi.
Avant de devenir le porteur dâune nouvelle alliance, il était de toute nécessité que Moïse commençât par se mettre en règle avec celle qui existait déjà .
Verset 26
Il le laissa. Ceci ne peut se rapporter quâà Dieu qui laisse Moïse, une fois que celui-ci a accompli son obligation légale.
Câest alors quâelle dit. Il semble que le narrateur fasse allusion à un dicton populaire auquel avait donné lieu la parole de Séphora, dicton en usage chez les peuplades arabes rapprochées dâIsraël et par lequel elles stigmatisaient la circoncision en appelant les Israélites des époux de sang, câest-à -dire des hommes avec lesquels il ne faut pas sâunir si lâon ne veut se condamner à verser le sang de ses enfants. Ce récit indiquerait lâorigine de cette locution injurieuse.
En parlant des circoncisions, littéralementâ¯: Par rapport aux circoncisions. Ces mots élargissent le sens de la parole de Séphora en lâappliquant non pas seulement à cette circoncision particulière, mais à la circoncision en général. La difficulté que Séphora paraissait éprouver à se soumettre aux coutumes des Israélites engagea probablement Moïse à ne pas lâamener alors au milieu dâeux. Nous voyons en effet que plus tard Jéthro la ramena à Moïse (Exode 18.2-6), ce qui parait prouver que celui-ci lâavait renvoyée avant de rentrer en Ãgypte.
Verset 30
Aaron dit. Aaron seulâ¯; non, comme plus loin, Aaron et Moïse, car Moïse est encore inconnu à son peuple, tandis quâAaron est bien connu de lui, comme chef de tribu.
Verset 31
Et le peuple crut. Quels quâaient été plus tard les manques de foi des Israélites, câest par la foi quâils commencent. Ce premier acte de foi est un fait capital dans leur histoire comme dans celle de tous les hommes de Dieu. Abraham, Pierre, les autres apôtres ont souvent faibli et doutéâ¯; mais leur point de départ était un acte de foiâ¯: Nous avons tout quitté et nous tâavons suivi.