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the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Bible Commentaries
Deutéronome 24

La Bible Annotée de NeuchâtelLa Bible Annotée de Neuchâtel

versets 1-22

Verset 1

La vie domestique (chapitres 24 et 25)

Versets 1 à 4 — Ordonnance relative au divorce

Les versets 1 à 3 forment une seule proposition conditionnelle, aboutissant au verset 4, qui contient la principale. Le but de cette loi n’est pas d’instituer le divorce, qui est bien plutôt traité comme une coutume admise dès les temps anciens, mais de rendre la séparation conjugale définitive une fois qu’elle a été suivie pour la femme d’un second mariage.

Quelque chose de repoussant. Les rabbins ont entendu cette expression dans un sens plus ou moins grave ; les uns y voyant une circonstance simplement déplaisante (Lévitique 15.25), les autres quelque chose de déshonnête. Les Pharisiens (Matthieu 19.3) paraissent l’avoir entendue dans le premier sens.

Une lettre de divorce. C’était là une garantie pour la femme, en ce sens que, le mari étant obligé d’articuler ses griefs, le renvoi ne pouvait pas être de sa part absolument arbitraire.

Verset 4

Elle s’est laissé souiller. Cette expression porte sur le second mariage qui a eu lieu pendant que vivait encore le premier mari. Malgré la lettre de divorce une seconde union dans ces circonstances est envisagée comme une souillure par la loi elle-même, bien qu’elle la tolère. Cette déclaration remarquable est parfaitement d’accord avec la réponse de Jésus aux Pharisiens (Matthieu 19.8), où il déclare que c’est uniquement à cause de la dureté de leur cœur que le divorce a été permis par Moïse et qu’un nouveau mariage pendant la vie du premier mari serait un adultère.

Ce serait une abomination. Après une union qui n’était elle-même que tolérée, le retour à l’union primitive a quelque chose de plus repoussant encore que le second mariage.

Tu ne chargeras pas de péché le pays. Le pays lui-même participe à la souillure (Deutéronome 21.23 ; Nombres 35.34 ; Lévitique 18.25).

Verset 5

Prescriptions humanitaires (5-22)

Protection du lien conjugal. Prescription pleine de la plus touchante humanité et qui semble avoir pour but la jeune femme encore plus que le mari.

Verset 6

Les deux meules : voir Jérémie 25.10, note.

Prendre en gage… Voir Deutéronome 20.19 : l’arbre c’est l’homme.

Verset 7

Comparez Exode 21.16, note.

Verset 8

Cette prescription suppose une loi détaillée sur la lèpre, telle que nous la trouvons Lévitique 13 et 14. Il n’y a, remarque Dillmann, aucune raison de douter que cette loi ne fût déjà écrite, puisqu’autrement on n’eùt pu exiger que tous les sacrificateurs agissent conformément à ce qui y était prescrit. L’exemple de Marie est cité pour exclure, dans l’application de cette loi, toute acception de personnes.

Verset 10

La maison même du pauvre débiteur est inviolable pour le créancier et de plus c’est au débiteur à choisir lui-même le gage qu’il veut donner.

Verset 12

Voir Exode 22.26-27.

Verset 13

Une justice pour toi : un acte pour lequel Dieu t’approuvera.

Verset 14

Voir Lévitique 19.13.

Ou d’entre les étrangers, littéralement : tes étrangers ; voir Exode 23.6, note ; mais ce passage ne parlait pas encore du mercenaire étranger. Pour les égards dûs aux étrangers en général, voir Exode 22.21 ; Exode 23.9 ; Deutéronome 10.19 et dans notre chapitre les versets 14 et 18.

Verset 16

Équité dans l’application de la justice criminelle (16-18)

Il s’agit ici d’une peine applicable par l’homme. Les cas d’Acan et de Dathan et d’Abiram, où des enfants périssent avec un père coupable, sont des châtiments divins que motivaient peut-être la participation des enfants à la faute des parents et la nécessité d’extirper en Israël le mal jusqu’à sa racine (Exode 20.1, note). Le principe d’humanité posé par notre passage était méconnu par les lois en vigueur chez plusieurs nations de l’antiquité (Perses, Macédoniens, etc.). Voir dans 2 Rois 14.6 une application et une citation textuelle de cette loi.

Verset 17

Voir Exode 22.21-22 ; Exode 23.6-9 ; Lévitique 19.33.

D’une veuve. Pour une veuve il n’est pas même question de prendre momentanément en gage sa couverture ; comparez verset 13.

Verset 19

Non seulement le pauvre ne doit pas être molesté, mais à propos de toutes ses récoltes le propriétaire doit se souvenir de lui. Les trois cas indiqués ici ne sont d’ailleurs que des exemples destinés à tracer à l’Israélite sa ligne de conduite.

Si tu oublies. D’après Lévitique 19.9, une certaine portion du champ doit être abandonnée à dessein aux pauvres ; en outre il est défendu ici au propriétaire de glaner et cette défense demeure lors même que de fortes poignées d’épis auraient été oubliées (Ruth 2.15-16).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Deuteronomy 24". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://www.studylight.org/commentaries/fre/neu/deuteronomy-24.html.
 
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