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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Deuteronomy 17". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/deuteronomy-17.html.
bibliography-text="Commentaire sur Deuteronomy 17". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-20
Verset 1
Autre exemple dâun péché qui doit être réprimé avec sévérité. Si le sacrificateur découvre cette faute, elle doit être déférée au juge.
Voir pour les détails de la procédure criminelle Lévitique 22.20-24. Le juge ne doit donc tolérer ni que quelque chose soit adoré à côté de Dieu (Deutéronome 16.21-22), ni que Dieu lui-même soit servi dâune manière indigne de lui.
Verset 2
Tentative dâintroduire lâidolâtrie (2-7)
Ce cas, déjà supposé Deutéronome 13.6-11, est repris ici au point de vue de la procédure à suivre. Il est longuement développé, par la raison que la peine à appliquer est la mort.
Verset 3
Soleil⦠Comparez Deutéronome 4.19.
Verset 5
Ou cette femme. La faiblesse de son sexe ou sa position de dépendance ne doivent pas la soustraire au châtiment.
Verset 6
Deux ou trois témoins. Comparez Nombres 35.30.
Verset 7
Le témoin assume par sa déclaration une responsabilité quâil doit porter jusquâau bout en jetant lui-même la première pierre.
Tu ôteras le mal. Voir Deutéronome 13.5, note.
Il nâest pas parlé du nombre des juges, parce quâil devait sans doute varier dâaprès la grandeur des localités. Plus tard, Josèphe nous apprend que dans les localités ordinaires ils étaient au nombre de sept, auxquels étaient adjoints deux Lévites comme experts.
Verset 8
Tribunal supérieur (8-13)
Le tribunal dont il est ici question nâest pas une cour dâappel à laquelle aurait pu recourir lâaccusé. Câest un conseil suprême, qualifié pour fixer la jurisprudence dans des cas douteux et auquel sâadressent, non les parties, mais le tribunal inférieur lui-même, pour réclamer une direction. Câest ainsi que déjà au désert ces causes là étaient soumises à Moïse (Exode 28.22), à Moïse et Aaron (Nombres 15.33) et plus tard à Moïse et Eléazar (Nombres 27.2)â¯; de même quâAaron représentait alors le sacerdoce siégeant à côté de Moïse le juge, de même le tribunal supérieur à établir devra se composer de sacrificateurs auxquels seront adjoints les hommes qui seront établis comme juges du peuple entier (verset 9).
Un cas de meurtre⦠Nous rendons ainsi lâexpression hébraïque obscureâ¯: entre meurtre et meurtreâ¦, entre blessure et blessure. On pourrait cependant expliquer cette forme en lâappliquant à la distinction à faire entre les différentes espèces de meurtres (Exode 21.13) et de blessures. Dans les trois expressionsâ¯: meurtre, contestation et blessure, on retrouve les trois domaines criminel, civil et correctionnel.
Sujets de désaccord. Cette expression nâest pas une apposition des trois termes précédentsâ¯; elle exprime plutôt lâidée du désaccord qui sâest produit, au sujet de quelquâun des cas indiqués, dans le sein du tribunal localâ¯: dans tes portes.
Tu monteras. Dâaprès le Talmud, les membres du tribunal inférieur sâadressaient dâabord à un tribunal siégeant à la porte du templeâ¯; si celui-ci ne pouvait donner de réponse, ils allaient à un second, dâordre plus élevé, siégeant à la porte du parvisâ¯; et si celui-ci déclarait à son tour son insuffisance, ils arrivaient au tribunal suprême, siégeant dans la fameuse salle en pierres de taille (Lischekath haggazzith), dans le parvis mêmeâ¯; cette cour suprême était présidée par le souverain sacrificateur.
Josèphe (Antiquités Judaïques, IV 8.14) paraphrase ainsi la parole de Moïseâ¯: Si les juges inférieurs ne savent pas prononcer, quâils portent la cause intacte à la ville sainte et le grand sacrificateur, le prophète et le Conseil se réunissant, prononceront ce qui leur paraîtra juste.
Verset 9
Il résulte de ce verset comparé avec le verset 12 que ce Conseil ou tribunal supérieur devait renfermer et des sacrificateurs comme connaisseurs et gardiens de la loi et des juges laïques (le juge) comme connaisseurs en matière civile.
Verset 12
Le sacrificateur. Ce mot est pris au sens collectif, comme le juge, verset 9 et plus loin dans ce verset même. Ou peut-être désigne-t-il spécialement le souverain sacrificateur comme président du tribunal. Il ne saurait être ici question, comme on lâa pensé, dâaprès lâexemple dâÃli (1 Samuel 4.18), des personnages appelés les Juges, qui ont gouverné tantôt une partie du peuple, tantôt une autre, entre Josué et les Roisâ¯; les fonctions de ces hommes étaient autant politiques et militaires que judiciaires et ils nâhabitaient pas toujours au lieu du sanctuaire.
Tu ôteras le mal. Voir, verset 7 et Deutéronome 13.6. Tolérer cette révolte, ce serait, de la part du peuple, sâen rendre complice, comme pour lâidolâtrie.
Verset 13
Comparez Deutéronome 13.12.
Ces prescriptions sur lâorganisation judiciaire sont très élémentaires et réservent à lâavenir et à lâexpérience la solution de bien des points secondaires. On se demande par exemple quel était le rapport entre les Anciens déjà mentionnés plusieurs fois et les juges dont parle ce chapitre. Il nous paraît, dâaprès les cas où est mentionnée lâintervention des Anciens (Deutéronome 21.9â¯; Deutéronome 22.15â¯; Deutéronome 25.8), quâils avaient plutôt à diriger les affaires de la commune et à régler les cas de la vie domestique quâà prononcer des sentences judiciaires.
Verset 14
La Royauté (14-20)
Dâaprès le vrai point de vue théocratique, lâÃternel nâest pas seulement le Dieu, il est aussi te Roi dâIsraëlâ¯; câest lui qui le gouverne par les exécuteurs de sa volonté quâil suscite dans son sein, ainsi que par sa loi et par son Esprit qui doivent régler la vie de la communauté tout entière. Câest là lâétat idéal du peuple de Dieu. Pour accomplir la grande Åuvre de la sortie dâÃgypte et de la conduite du peuple en Canaan, Dieu avait appelé un serviteur extraordinaire qui, à bien des égards, avait exercé une autorité vraiment royale. Celui-ci, au moment où il était sur le point dâêtre retiré, au peuple, pouvait prévoir aisément que, même après lâétablissement dans la Terre promise, le peuple ne pourrait se passer longtemps dâun chef unique, semblable à lui. Pour quâun tel besoin ne se fit pas sentir, il eût fallu un Israël rempli du sentiment de la présence de Dieu et dont tous les membres, bientôt dispersés, restassent étroitement unis dans cette dépendance commune. Moïse connaissait trop bien son peuple pour ne pas savoir tout ce qui lui manquait sous ce rapport et pour ne pas comprendre quâun représentant visible du Roi divin pourrait seul maintenir lâordre et lâunité entre les tribus.
Lâinstitution terrestre de la royauté était donc une nécessité, mais une nécessité relative, destinée à combler un déficit spirituel. Voilà pourquoi cette institution, sans être ordonnée, est cependant prévue et acceptée par Dieu. Aussi verra-t-on que lorsque le fait se réalisera, il sera envisagé à ce double point de vueâ¯: dâun côté, comme une déchéance de lâétat normal, dont sâattristera celui qui sera appelé à sanctionner de la part de Dieu ce nouvel état de chosesâ¯; de lâautre côté, comme un bien relatif, une institution dont Dieu a dessein de tirer parti pour le bien de son peuple et quâil compte employer au salut de lâhumanité. Nous comprenons ainsi la tenue plus sévère quâencourageante de lâordonnance du Deutéronome qui va nous occuper. Elle tend à prévenir Israël des dangers de cette institution plutôt quâà lui en vanter les bienfaits.
Si tu dis⦠Ce nâest point ici un ordre, comme celui de Deutéronome 16.18, relatif aux jugesâ¯; câest une permission accordée.
Un roiâ¯: non pas un chef temporaire, comme Moïse, Josué et les Juges qui suivirent, mais un souverain réunissant tous les pouvoirs administratifs et militaires et ayant le droit de les transmettre à ses descendants.
Comme toutes les nationsâ¯: comme lâÃgypte, dâoù Israël sortait, comme Ãdom et Moab, près desquels il venait de passer, comme Sihon et Og, quâil venait de détrôner, comme tous les peuples cananéens quâil allait déposséder.
Verset 15
Prescription relative au choix du roi
Tu ne manqueras pas dâétablir⦠Ce terme dâétablir ne désigne pas le choix, mais la reconnaissance et la, proclamation par le peuple du personnage choisi de Dieu, ainsi que lâengagement de fidélité. Voir pour Saül 1 Samuel 10.24â¯; 1 Samuel 11.15â¯; pour David 2 Samuel 5.4 et suivants.
Celui que lâÃternel aura choisi. Ce peut être par la voix dâun prophète, ou par le sort. Le second mode sâest réalisé dans le cas de Saül, le premier dans celui de David.
Lâun de tes frèresâ¯: jamais un autre quâun Israélite, lors même que quelques signes apparents de la volonté divine ou des victoires extraordinaires ou même la voix dâun prétendu prophète, pourraient le signaler à la faveur populaire.
Verset 16
La conduite du roi, Et dâabord ce quâil ne doit pas faire (16-20)
Nous avons ici trois défenses, qui tendent toutes trois à établir une ligne de démarcation profonde entre la royauté israélite et celle des nations étrangères.
Premièrementâ¯: Le roi ne doit pas vouloir briller par la puissance de ses armées. Et comme câétaient la cavalerie et les chariots qui faisaient alors, comme aujourdâhui lâartillerie, la grande force des armées, le roi israélite ne devra pas chercher à se procurer ce moyen de force, qui ne convient quâaux nations conquérantes. Les chevaux sont souvent désignés comme emblèmes de la puissance humaine en opposition au secours qui vient directement de Dieu (Psaumes 20.7â¯; Psaumes 33.17â¯; Osée 14.3).
Quâil ne ramène pas le peuple en Ãgypte. Ces mots sont rattachés à la première défense, câest pourquoi lâon nây a vu quâune défense intimée au futur roi de renouer des relations habituelles avec lâÃgypte en allant se fournir de chevaux dans ce pays où ils abondaient. Câest à ce sens que semblent conduire les mots suivantsâ¯: pour avoir beaucoup de chevaux. Lâexpressionâ¯: ramener le peuple, serait prise dans un sens analogue à celui des motsâ¯: descendre en Ãgypte, dans les passages Ãsaïe 30.2 et Deutéronome 31.1â¯: Malheur à ceux qui descendent en Ãgypte, câest-à -dire qui cherchent à faire alliance avec lâÃgypte pour se mettre sous la protection de ses armées. Seulement il sâagirait dans le Deutéronome, non dâambassadeurs envoyés pour traiter une alliance politique, mais dâacheteurs de chevaux fournissant les écuries du roi dans les haras égyptiens. Mais est-il possible dâexpliquer les motsâ¯: ramener le peuple en Ãgypte, dans un sens aussi spécial et aussi restreintâ¯? Cette expression, surtout si elle est sortie de la bouche de Moïse, pouvait-elle signifier autre chose que faire refaire au peuple de Dieu le chemin quâil venait de parcourir, dâÃgypte en Canaanâ¯? Ce sens seul naturel nâest-il pas confirmé par les mots suivantsâ¯: LâÃternel vous a ditâ¯: Vous ne retournerez pas par ce chemin-là , qui rappellent tout le voyage à travers le désertâ¯? Il ne faut pas oublier les mots explicatifs, de cette défenseâ¯: Car lâÃternel vous a dit. Si cette défense ne se trouve pas littéralement dans lâExode et dans les Nombres, elle ressort de toute la manière dâagir de Dieu depuis la sortie dâÃgypte. Combien de fois Israël nâavait-il pas voulu retourner en arrièreâ¯? Comparez Exode 13.17â¯; Nombres 11.4â¯; Nombres 11.18â¯; Nombres 11.20â¯: Vous avez pleuré devant lâÃternel, disantâ¯: Pourquoi donc sommes-nous sortis dâÃgypteâ¯? Deutéronome 14.3â¯: Nommons un chef et retournons en Ãgypteâ¯! Dieu sây était opposé à chaque fois. Comparez aussi la parole Deutéronome 28.68, où Dieu menace le peuple de lui faire refaire un jour, comme châtiment, le voyage quâil vient de faire en sens inverse comme délivrance. Lâexpressionâ¯: retourner en Ãgypte, a donc un sens beaucoup plus complet que celui qui a été indiqué en premier lieu. Elle sâapplique à la velléité dâun souverain israélite qui, pour échapper à son état de faiblesse et dâisolement en Canaan et, pour se mettre sous la protection de lâÃgypte, tout en se formant à lui-même une armée puissante, retournerait occuper en Ãgypte ce nome de Gossen que le peuple avait abandonné sous la conduite de Moïse. Si câest là le sens de cette expression, ce passage ne peut, en aucune manière, dater du temps de Salomon ou de celui dâun de ses successeurs, car une fois Israël définitivement établi en Canaan, comme il lâétait sous les Rois, une supposition comme celle-là est impossible. Elle nâa pu être faite quâà lâépoque où le peuple, encore en état de transition, témoignait, au moindre obstacle qui surgissait, de sa préférence pour son état précédent et où le lien à peine rompu pouvait plus aisément se renouer.
Verset 17
Deuxièmementâ¯: Quâil nâait pas non plus un, grand nombre de femmes. Ce nâest point ici, comme on lâa cru, une interdiction absolue de la polygamie, interdiction qui ne se trouve nulle part dans lâAncien Testament, si ce nâest implicitement dans la parole citée par Jésus (Genèse 2.23-24). Câest une limite apportée à lâusage des harems royaux contenant une multitude de femmesâ¯: tels quâils existaient et existent encore dans les monarchies orientales.
De peur que son cÅur ne se détourneâ¯: non seulement par suite dâune vie de sensualité, mais aussi à cause de lâorigine étrangère et païenne de plusieurs de ces femmes, qui amèneraient avec elles leurs rites idolâtres.
Troisèmementâ¯: Amas dâargent et dâor. Ce trait dâimmenses trésors amassés et du luxe qui en résulte, achève le tableau, tiré de lâétat de choses existant partout à cette époque en dehors dâIsraël.
Verset 18
La conduite que le roi devra tenir (18-20)
Et quand il sera assis⦠Son premier acte royal sera ainsi un hommage de dépendance envers le vrai Roi dâIsraël.
Il écriraâ¯: de sa propre main, de manière à se lâinlculquer profondément. On pourrait entendre aussiâ¯: Il fera écrire, sans doute par les sacrificateurs, gardiens de lâoriginal. Mais ce sens nous paraît moins naturel.
Une copie de cette loi. Lâexpressionâ¯: cette loi, peut se rapporter au Deutéronome lui-même qui, sa rédaction une fois achevée, sera déposé entre les mains des sacrificateurs. Dâautre part, il a été parlé (Exode 24.7) dâun Livre de lâalliance dans lequel Moïse avait rédigé les ordonnances quâil avait reçues pour le peuple sur Sinaï et il est parlé dans le Deutéronome lui-même à plusieurs reprises des ordonnances et des statuts donnés par lâÃternel soit à Sinaï (Deutéronome 4.1), soit plus tard (Deutéronome 4.1â¯; Deutéronome 4.5â¯; Deutéronome 4.8â¯; Deutéronome 4.44â¯; Deutéronome 6.1â¯; Deutéronome 12.1). Il est difficile de croire que tout cet ensemble de prescriptions nâexistât pas par écrit, dans une extension et sous une forme que nous ne saurions déterminer et il est ainsi possible que ce soit là la loi dont il est ici question et que lâexpressionâ¯: cette loi, sâapplique à cet ensemble déjà connu du peuple comme la norme de la vie israélite.
Verset 19
Il y lira tous les joursâ¯: renouvelant ainsi chaque jour lâacte initial de son règne.
Verset 20
Que son cÅur ne sâélève pas. Ce qui distingue le roi dâIsraël des despotes de lâOrient, câest quâau-dessus de sa volonté et de ses caprices, il y a une loi supérieure qui est la même pour le moindre Israélite que pour lui (ses frères).
Lui et ses fils. Ces mots établissent lâhérédité comme règle, mais sans exclure un changement de dynastie en cas dâinfidélité, comme cela a eu lieu par la substitution de la famille de David à celle de Saül.
Appendice sur le passage relatif à la royauté
Nous croyons avoir montré que Moïse a pu et dû se préoccuper déjà lui-même non seulement de la question de la royauté à établir un jour en Israël, mais aussi des dangers auxquels serait exposée cette institution. Lors même que ces dangers se sont réalisés au plus haut point dans le règne de Salomon, il nâest nul besoin de faire intervenir ce règne pour expliquer les termes employés dans notre passage, puisque la manière de vivre ici défendue était et est encore celle de tous les monarques orientaux. Mais on sâest demandé si lâexistence de ce passage est compatible avec le refus quâopposa Gédéon à ceux qui lâinvitaient à se faire roi (Juges 8.22 et suivants), puis dans quelle relation a pu être avec cette prescription du Deutéronome ce droit de la royauté quâécrivit, Samuel après que le sort eut désigné Saül comme roi. La réponse de Gédéon indique clairement sa pensée. Il croyait devoir sâen tenir pour lui-même au point de vue théocratique normal, tel que nous lâavons exposé plus haut, dâaprès lequel Dieu est lâunique roi de son peuple. Par lâexpérience personnelle quâil avait faite de la grandeur et de lâassistance de ce pouvoir suprême, il avait pu comprendre ce vrai point de vue mieux que ne le faisait la masse de ses compatriotes.
Le droit de la royauté rédigé par Samuel a été identifié par plusieurs avec notre passage lui-même, soit quâon ait supposé que ce document avait été inséré ensuite dans le Deutéronome, soit que lâon ait admis que Samuel nâavait fait que tirer lui-même copie de notre passage en lâintitulant le droit de la royauté. Mais si dans ce passage certaines défenses sont faites au roi, suivies de certaines recommandations morales, il nâest pourtant nullement question des relations officielles entre le peuple et le roi et de leurs obligations respectivesâ¯; et câest plutôt là ce que lâon sâattend à trouver dans un document intitulé droit de la royauté. Il nous paraît donc quâil sâagit dâun document différent, dans lequel Samuel chercha à régler en traits généraux les rapports entre Israël et son roi.
On sâest encore demandé comment, si une loi, comme celle du Deutéronome, existait au temps de Salomon, le souverain a pu la violer si ouvertement et sans quâaucun prophète la lui ait rappelée. Mais il serait faux de croire quâil nâait pas été repris et le sévère avertissement 1 Rois 11.11 doit sans doute être placé dans la bouche dâun prophète. Comparez encore versets 30 et suivants.