Lectionary Calendar
Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
the Fourth Week of Advent
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!
Click here to learn more!
Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 15". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://www.studylight.org/commentaries/fre/neu/1-kings-15.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 15". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://www.studylight.org/
Whole Bible (5)
versets 1-34
Verset 1
Abijam et Asa en Juda, Nadab, Baésa, Ela, Zimri et Omri en Israël (15.1 à 16.28)
Versets 1 à 8 — Abijam, en Juda (957-955)
Comparez 2 Chroniques 13.1-21.
Verset 2
Maaca, fille d’Abisalom. Le mot fille signifie ici petite-fille, de même que le mot : son père, à la fin du verset 3, signifie son aïeul. Comme Absalom n’avait pas de fils (2 Samuel 14.27), Maaca devait être la fille de Thamar, fille d’Absalom, dont le mari se nommait Uriel (2 Chroniques 13.2). D’après 2 Chroniques 11.20, Abijam était le fils aîné de Maaca, la femme préférée de Roboam, circonstance qui lui valut d’être le successeur de son père.
Verset 3
Son cœur ne fut pas tout entier… Il était lui-même un adorateur de l’Éternel, mais tout en permettant la pratique de l’idolâtrie autour de lui, ce que n’avait pas fait David et même en y prenant une certaine part.
Verset 4
Car pour l’amour… En effet, par cette conduite, il aurait mérité d’être destitué, comme les nombreuses familles qui régnèrent les unes après les autres sur les dix tribus ; sa famille dut uniquement à la promesse faite à David de ne s’être pas éteinte, comme celles du royaume voisin.
Verset 5
La grande chute de David, dont l’auteur reconnaît le caractère criminel, n’avait pourtant pas été, comme l’idolâtrie, la rupture de l’alliance avec l’Éternel.
Verset 6
Il semble qu’il devrait y avoir Abijam au lieu de Roboam, mais le texte primitif était probablement : Comme il y avait eu guerre entre… il y eut guerre entre… (verset 7). Nous ne savons ce qui a occasionné le déplacement de ces derniers mots, séparés dans le texte actuel du verset 6 par le début de 7. D’autres pensent que Roboam (verset 6) est mis ici pour la maison de Roboam.
Verset 7
Annales ; voir 1 Rois 11.41, note.
Verset 9
Asa, en Juda (955 à 914) ; comparez 2 Chroniques chapitres 14 à 16.
La vingtième année, Abijam étant monté sur le trône la dix-huitième année de Jéroboam (verset 1) et ayant cessé de régner la vingtième, il faut admettre que la première et la troisième année de son règne n’ont été que des années incomplètes.
Verset 10
Maaca ; sa grand-mère, d’après le verset 2. Peut-être sa mère était-elle déjà morte au moment de son avènement, de sorte que sa grand-mère aurait occupé le rang de reine-mère, jusqu’au moment où son petit-fils la destitua (verset 13).
Verset 12
Réformation opérée par Asa.
Verset 14
La différence essentielle avec l’idolâtrie éphraïmite, dont le caractère paraît au premier coup d’œil moins grave (puisque les veaux d’or étaient censés représenter l’Éternel), consiste en ce que l’idolâtrie en Israël était le culte officiel, tandis qu’en Juda elle se pratiquait privément, à côté du culte de l’Éternel qui était toujours celui du temple de Jérusalem. Les hauts-lieux dont il s’agit ici étaient sans doute des lieux consacrés, d’après l’ancien usage, au culte de Jéhova. Mais ils n’auraient plus dû subsister à côté du culte du temple ; car ils ouvraient la porte à l’idolâtrie.
Verset 15
Et il fit porter…. Il commença à reconstituer le trésor du temple, pillé sous Roboam par les Égyptiens. Les choses consacrées provenaient sans doute du butin de ses expéditions militaires et de celles de son père (2 Chroniques 13.19 ; 2 Chroniques 14.14 ; 2 Chroniques 15.18).
Verset 16
Guerre entre Asa et Baésa ; voir 2 Chroniques 16.1-13. D’après le verset 33, Baésa devint roi la troisième année d’Asa et régna vingt-quatre ans. Cette guerre avec Baésa ne peut donc avoir duré que jusqu’à la vingt-septième année d’Asa. Or il est dit dans 2 Chroniques 16.1 qu’elle commença la trente-sixième année d’Asa. Il y a certainement ici une erreur de chiffre ; voir à ce passage des Chroniques.
Verset 17
Rama : Rama de Benjamin (Josué 18.25 ; Juges 19.13), à 8 km au nord de Jérusalem ; aujourd’hui Er-Râm. Baésa avait donc repris les villes que Jéroboam avait perdues (2 Chroniques 13.19) ; la frontière de son royaume s’était ainsi rapprochée de Jérusalem. Le but de Baésa, en faisant cette construction, était de fermer la route qui conduisait du royaume d’Asa dans le sien propre.
Verset 18
Ce recours d’Asa à l’alliance du roi de Syrie est le résultat d’un affaiblissement de sa foi, comme le prophète Hanani le lui fait sévèrement sentir (2 Chroniques 16.7 et suivants). Au commencement de son règne, Asa avait montré une grande confiance en l’Éternel, à l’occasion d’une redoutable invasion éthiopienne. Mais dans sa vieillesse, il paraît y avoir eu chez lui un déclin spirituel qui se manifesta également dans la maladie dont il mourut (2 Chroniques 16.12).
Prit tout l’argent et l’or qui restait… Peut-être Asa avait-il déjà puisé lui-même dans le trésor qu’il avait précédemment reconstitué. Ce qui restait fut envoyé à Ben-Hadad.
Ben-Hadad, fils de Hadad (Hadad probablement le dieu du soleil chez les Syriens). C’est le premier des trois rois de ce nom qui ont régné à Damas.
Tabrimmon, Rimmon est bon. Rimmon, dont le nom paraît dans les inscriptions cunéiformes sous la forme Ramanu, était le dieu de l’air et du tonnerre.
Hézion, peut-être le même que Rézon, 1 Rois 11.23.
Verset 20
Ijjon, aujourd’hui Ajûn, contrée fertile où l’on arrive quand on entre en Galilée depuis le nord en venant de Damas.
Dan ; voir Juges 18.7.
Abel-Beth-Maaca ; voir 2 Samuel 20.14-15 ; probablement aujourd’hui Abil-el-Kamh.
Tout Kinnéroth : toute la contrée qui s’étend depuis les Eaux de Mérom jusqu’au lac de Génézareth (Nombres 34.11 ; Josué 19.35).
Verset 21
Et il habita à Thirtsa : la résidence des rois d’Israël à ce moment-là . Ce fut à la suite de cette invasion et des menaces de Ben-Hadad que Baésa abandonna la construction de Rama et la partie du royaume de Juda qu’il avait envahie.
Verset 22
Voir 2 Chroniques 16.6.
Verset 25
Nadab, en Israël (953-952).
Le récit revient en arrière, car le court règne de Nadab avait précédé celui de Baésa. En comparant les chiffres, versets 28 et 33, on voit que Nadab ne régna qu’un an et demi au plus.
Verset 27
Ahija, non le prophète du même nom, qui était d’Éphraïm (verset 29).
Guibbéthon ; ville de la tribu de Dan, sur la frontière des Philistins, qui l’avaient reprise après la conquête sous Josué et que les Israélites voulaient reconquérir. Baésa, qui occupait sans doute une place élevée dans l’armée, se débarrassa du jeune roi par une conjuration militaire et s’empara de la royauté.
Verset 29
Personne ; ni hommes, ni femmes.
Selon la parole : non pas selon l’ordre, mais conformément à la menace prononcée par le prophète (1 Rois 14.10).
Verset 32
Ce verset, qui paraît faire double emploi avec verset 16, est placé ici en rapport avec le règne de Baésa d’après la partie des Annales qui concerne les rois d’Israël, tandis que, plus haut, il se rapportait au règne d’Asa et était tiré de la partie qui renferme les Annales des rois de Juda.