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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 4". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/1-corinthians-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 4". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-21
Plan du commentaire biblique de 1 Corinthiens 4
Gardez-vous des jugements quâinspire lâorgueil !
Tout serviteur de Christ est un simple administrateur, dont il nâest requis quâune chose, la fidélité (1, 2).
Qui en sera juge ? Non les hommes dont les jugements ont peu dâimportance ; non pas même chaque homme sur sa propre fidélité ; mais le Seigneur seul. Que nul donc ne sâarroge le jugement avant la venue du Seigneur, car câest lui qui mettra tout en lumière et rendra à chacun ce qui lui est dû (3-5).
Dâoù vient cet esprit de jugement ? De lâorgueil qui va au delà de ce qui est écrit, qui sâenfle en faveur de lâun contre lâautre, qui se glorifie des dons de Dieu comme sâil ne les avait pas gratuitement reçus (6, 7).
Contraste humiliant ! Déjà vous possédez toutes choses, même le règne promis à lâÃglise ; ah ! Sâil en était ainsi, nous régnerions avec vous, tandis que nous sommes les derniers de tous, dévoués à la mort, en spectacle au monde (8, 9).
Bien plusâ¯: vous êtes prudents, forts, honorés et nous, fous, faibles, méprisés, soumis aux privations, aux outrages, aux travaux, aux injures, aux persécutions, aux calomnies, balayures du monde, rebut de tous (10-13) !
Verset 1
Gardez-vous des jugements quâinspire lâorgueilâ¯! (1-13)
La relation avec 1 Corinthiens 3, est, dâaprès M. Godet, la suivanteâ¯: «â¯Après avoir expliqué ce que les prédicateurs ne sont pas, afin dâen conclure quâil ne faut pas se rendre dépendant dâeux, lâapôtre montre ce quâils sont, afin de les soustraire aux jugements téméraires des membres de lâÃglise. Il le fait dâabord en continuant à parler de lui et dâApollos (nousâ¯; comparez verset 6), puis il parle uniquement de lui-mêmeâ¯Â» (moi, verset 3).
Dans lâantiquité, lâadministrateur dâun bien était le plus souvent un esclave, que son maître établissait sur les autres esclaves pour diriger leur travail et leur distribuer leur nourriture (Luc 12.42)â¯; entièrement dépendant de son propriétaire, il nâavait ni intérêt personnel dans ses affaires, ni aucune puissance qui ne vint de luiâ¯; telle est la position que prend lâapôtre dans lâadministration des dons de Dieuâ¯; ceux à qui il les communique auront affaire à son Maître et non à lui, raison de plus pour le reconnaître dans sa charge.
Les biens administrés par les serviteurs de Christ sont les mystères de Dieu, câest-à -dire ses conseils pour la rédemption de son peuple, arrêtés et cachés dès avant la fondation du monde et révélés en Christ. Ces serviteurs doivent, selon la sagesse que Dieu leur donne, les administrer à chacun selon sa portée et ses besoins.
Verset 2
Comparer Matthieu 25.14 et suivantsâ¯; Luc 12.42.
Lâadministrateur ne peut rien donner qui lui soit propreâ¯; les dons, la sphère dâactivité dâun serviteur de Christ ne sont pas de lui, mais du Maître.
La seule chose qui soit requise de lui, câest la fidélité et le Seigneur seul en est juge. Pour autant que les hommes sont appelés à juger, ils doivent le faire dâaprès cette règle et non selon certains dons brillants du talent et de la science. Ãtre trouvé fidèle, reporte toute la pensée sur le grand jour du jugement, qui seul manifestera cette fidélité ou elle existe véritablement (verset 5).
Verset 3
Grecâ¯: «â¯Par aucun jour humainâ¯Â».
Le jour assigné pour un jugement se prend, dans les langues anciennes, pour le jugement lui-mêmeâ¯; de là cette expression si fréquente dans les Ãcrituresâ¯: «â¯le jour du Seigneurâ¯Â».
Or, ici lâapôtre oppose à ce jour du Seigneur, qui sera la révélation de toute sa gloire et la manifestation définitive et sans appel des secrets des cÅurs, un jour humain, qui nâest que le jugement faillible et souvent très faux des hommes sujets à lâerreur. Soit quâils approuvent ou quâils blâment, ce ne peut être là la grande affaire du serviteur de Christâ¯; et, bien quâil doive tenir, comme le faisait lâapôtre lui-même (2 Corinthiens 4.2), à lâestime et à la confiance de ses frères, son regard se reporte au-delà , sur le jour de son Maître.
Verset 4
En disant quâil ne se juge pas lui-même, lâapôtre ne se met pas en contradiction avec ses propres paroles (1 Corinthiens 11.31), où il recommande à tout chrétien de se jugerâ¯; mais il réserve, en dernière instance, le jugement du Seigneur, seul infaillible.
Ainsi, dans le cas actuel dont il parle, la fidélité dans son ministère, bien quâil ne se sente coupable dâaucune faute spéciale (grecâ¯: «â¯je ne suis conscient de rienâ¯Â», je nâai rien sur la conscience), il remet pourtant à son Maître la décision suprême, se souvenant que le regard de Celui qui sonde les cÅurs pénètre plus avant que le sien propre et que la loi sainte, dâaprès laquelle nous serons jugés, est bien plus spirituelle, bien plus étendue que ne le pense lâhomme, dont la vue est souvent obscurcie par le péché.
Paul, qui enseigne si clairement à chaque page de ses écrits que lâhomme est sauvé par grâce, nâentend nullement ici par ce mot, être justifié, une condition quelconque de son salut, mais, comme le prouvent versets 6 et 7, la mesure de louange et de blâme que le Seigneur aura à dispenser à chacun de ses serviteurs.
La conclusion quâil tire (verset 5) est donc celle-ciâ¯: ne louez et ne blâmez aucun serviteur avant le temps, car, au grand jour, bien des choses paraîtront fort différentes de ce que nous aurons attendu. Admirable sagesseâ¯! sérieux avertissementâ¯! motif profond de réserve et dâhumilitéâ¯!
Verset 5
Ce que le juste Juge mettra en lumière, câest tout ce qui est caché encore dans les ténèbres du monde moral et spécialement les desseins des cÅurs, leurs pensées, leurs volontés, les motifs secrets des actions, sur lesquels les hommes se trompent si souvent dans leurs jugements, soit quâil sâagisse dâeux-mêmes ou des autres.
Lâapôtre, avec une grande délicatesse, propre à faire réfléchir ses lecteurs, ne veut prévoir quâun des résultats de ce jugement définitif, la louange, dont les Corinthiens étaient si prodigues pour certains chefs de partiâ¯: attendez que le Seigneur la donne à chacun et que nul nâoublie le blâme possibleâ¯!
Verset 6
Grecâ¯: «â¯Jâai transformé ces choses envers moi-même et Apollosâ¯Â», câest-à -dire, jâai présenté ces instructions de manière à nous les appliquer, sans pour cela perdre de vue tout homme que vous voudriez élever au milieu de vous comme chef de parti (1 Corinthiens 3.4 et suivants).
à cause de vous, pour votre bien.
Ostervald traduit, ou plutôt commente ainsiâ¯: «â¯Au delà de ce que je viens de vous écrireâ¯!â¯Â» Il sâagit plutôt de toute lâÃcriture, en général, surtout peut-être des passages cités plus haut (1 Corinthiens 3.18-20), ou de déclarations telles que Jérémie 9.23 et suivants.
Câest par la Parole de Dieu que tous doivent apprendre lâhumiliante leçon que lâapôtre donne ici (versets 6 et 7). Dâoù procèdent, en effet, les jugements humains que lâapôtre vient de combattreâ¯? De lâorgueil, soit dans le troupeau, soit dans les docteursâ¯: «â¯Que vous ne vous enfliez point lâun en faveur de lâun contre lâautreâ¯Â» (traduction littérale)â¯:
Verset 7
Ces trois questions doivent fermer la bouche à quiconque est enflé dâorgueilâ¯: il est possible que tu sois distingué par divers donsâ¯; mais tu les as tous reçusâ¯; si donc tu tâen glorifies, tu offenses Dieu, le souverain Donateur.
Verset 8
Y a-t-il là une ironieâ¯? Les uns disent oui, les autres non. Si elle nâest pas dans les paroles, elle est certainement dans les choses (versets 9 et 10). Paul ne veut pas, à la vérité, dire le contraire de ce quâil paraît dire, comme on le fait par lâironie.
Les chrétiens de Corinthe avaient réellement été rassasiés, enrichis de biens, spirituels, rendus assez forts par lâÃvangile pour régner sur le monde et le péché (1 Corinthiens 1.4-7).
Il faut remarquer la progression de ces trois termesâ¯: rassasiés, enrichis, régné.
Mais tout rassasiement, toute richesse de la grâce, qui ne réveille pas dans lââme des besoins plus profonds, qui nâentretient pas en elle la faim, la soif, le sentiment de sa faiblesse, sâécoule, se dessèche et se tourne en véritable pauvreté. Câest ce qui était arrivé à plusieurs membres de lâÃglise de Corinthe, par une fausse confiance dans les dons éminents quâils avaient reçus.
De là les sérieux enseignements partout répandus dans lâÃcritureâ¯: Matthieu 9.12â¯; Luc 6.24â¯; Luc 6.25â¯; Jean 9.41â¯; Apocalypse 3.17.
De là aussi ce vÅu que lâapôtre exprime dâun cÅur émuâ¯: Vous voulez régner sans nous, jouir, tandis que nous sommes dans les renoncements et les épreuves (versets 9-13)â¯; plût à Dieu que votre royauté fût la vraie, celle qui est promise à tout enfant de Dieu (Romains 8.17â¯; 2 Timothée 2.12â¯; Apocalypse 1.6), le triomphe final de lâÃglise sur tous ses ennemisâ¯! Alors, nous aussi, délivrés de nos combats et de nos souffrances, nous régnerions avec vousâ¯!
Au lieu de cela lâapôtre se sent près de succomber sous la croixâ¯; quelle humiliation pour ceux à qui il sâadresseâ¯!
Verset 9
La particule car motive le vÅu qui précède et amène le contraste qui suit. Quant à la traduction de ce verset, il fallait rectifier celle dâOstervald qui ditâ¯: «â¯nous qui sommes les derniers des apôtresâ¯Â», pensant sans doute, comme Calvin, à Paul et Apollos et à leur tardive vocation à lâapostolat. Non, il sâagit ici de tous les apôtres et de leurs souffrances, par opposition aux Corinthiens qui voulaient régner.
Tout le mépris que le monde eut toujours pour lâÃvangile, tout lâopprobre de la croix retombe en premier lieu sur les apôtres (verset 13). Paul va jusquâà comparer cette position à celle de criminels voués à la mort et qui peuvent la rencontrer, en effet, partout où ils vont, ce qui était littéralement vrai au milieu de tant de dangers. Quel contraste avec la vie glorieuse et douce que sâétaient faite les Corinthiensâ¯!
Câest-à -dire, à tout lâuniversâ¯; semblables à ces condamnés dont on faisait un spectacle pour le peuple, soit par leur supplice, soit en les livrant aux bêtes féroces dans une arène, ou en les forçant dây combattre jusquâà la mort.
Verset 10
Ici encore lâironie est dans le contraste des choses, sinon dans les paroles.
Les apôtres avaient franchement et complètement accepté devant tous la folie (1 Corinthiens 1.18 et suivants), lâapparente faiblesse et les mépris de la croixâ¯; les Corinthiens, au contraire, pour la plupart exempts de souffrances, voulaient unir à lâÃvangile la gloire dâune sagesse et dâune position brillante au sein du règne de Dieu.
Or, Paul veut les humilier par ce contraste et leur faire sentir combien ils devaient être moralement inférieurs à ces témoins qui avaient été purifiés au feu de telles épreuves, qui avaient ainsi une ressemblance de plus avec leur Maître et qui le suivaient dans la voie des douleurs (versets 11 et 13).
Une lâche peur de la souffrance et du sacrifice, la recherche du bien-être et de ce qui est grand aux yeux des hommes, seront toujours incompatibles avec lâesprit de lâÃvangile. Combien est répandue, aujourdâhui encore, cette erreur des chrétiens de Corintheâ¯!
Plusieurs, laissant la souffrance et les renoncements aux premiers âges de lâÃglise, pensent sâélever par un christianisme commode au niveau dâun siècle cultivé, posséder la considération des hommes, «â¯jouir du monde et se servir de Dieuâ¯Â», uti Deo et frui mundo. Aug.
Verset 13
Ou nous exhortons, voulant sauver ceux-là mêmes qui nous calomnient et nous maltraitent. Accomplissement du précepte du Sauveur, impossible à lâhomme naturel, Matthieu 5.44.
Voir un tableau plus complet encore des souffrances de lâapôtre, 2 Corinthiens 11.23 et suivantsâ¯; et sur le travail de ses mains 1 Corinthiens 9.6 et suivantsâ¯; 1 Thessaloniciens 2.9â¯; Actes 20.33-35.
La première de ces énergiques expressions a bien, en grec, le sens que nous laissons ici dans la versionâ¯; mais lâusage lui avait donné une signification pire encoreâ¯:
Plus tard, lors des grandes persécutions, à chaque calamité survenant dans lâempire romain, le peuple, qui en attribuait la cause aux disciples du Galiléen, sâécriait aussitôtâ¯: Les chrétiens aux bêtesâ¯!
Verset 14
Mon but nâest point de vous couvrir de confusion, vous qui êtes mes enfants bien-aimés, que jâai engendrés à Christ par lâÃvangile ; imitez-moi dans cette charité (14-16).
Câest dans ce sentiment que je vous ai envoyé mon bien-aimé Timothée, en attendant que jâaille moi-même vers vous et que je connaisse la puissance de ceux qui sâenflent dâorgueil et non seulement leurs paroles selon le principe du royaume de Dieu, qui est une force divine. Irai-je vers vous avec la sévérité de mon apostolat, ou avec la douceur de la charité ? (17-21).
Ces répréhensions procèdent dâun ardent amour
Si Paul avait cru devoir humilier les Corinthiens par le frappant contraste entre leur vie et celle des apôtres, cette honte nâétait pas son dernier butâ¯; il ne voulait pas les abaisser, les accabler de sa supériorité morale, mais, comme un père tendre qui travaille à lâéducation de ses enfants, il voulait les porter à la repentance et leur faire sentir combien était fausse la voie où les avaient engagés des maximes relâchées sur la vie chrétienne. Câest cette relation toute paternelle qui explique les paroles suivantes.
Verset 15
Câétaient ces autres maîtres (grecâ¯: «â¯pédagoguesâ¯Â», mot significatif Galates 3.24â¯; Galates 4.2) qui avaient induit les Corinthiens dans lâerreur que combat ici lâapôtre.
Or, en leur rappelant que câétait lui qui les avait amenés, par lâÃvangile, à la régénération et à la vie (1 Pierre 1.23â¯; comparez, sur cette paternité spirituelle, Matthieu 23.9, note)â¯; en les exhortant à lâimiter, câest-à -dire à le suivre dans les voies du renoncement et de la croix, il ne prétend point sâélever au-dessus de ce quâest un simple instrument dans la main de Dieuâ¯: il ne contredit point ses humbles paroles (1 Corinthiens 3.7â¯; 1 Corinthiens 3.22), mais il veut, en sâadressant à leur cÅur avec tendresse, ramener à la vérité, à lâhumilité, ceux qui sâen étaient écartés.
Câest par la même raison quâil leur envoie son cher compagnon dâÅuvre, Timothée (verset 17).
Verset 17
Les termes si tendres dans lesquels Paul parle de son disciple bien-aimé devaient recommander ce dernier auprès de lâÃglise.
Et comme il était trop jeune pour enseigner ou exhorter formellement, lâapôtre annonce délicatement quâil fera ressouvenir quels ont été la conduite et les enseignements de Paul à Corinthe, comme dans toutes les Ãglises.
Verset 18
Les adversaires de lâapôtre, à Corinthe les chefs de partis (1 Corinthiens 1.12), répandaient le bruit quâil craignait de paraître en personne au sein de cette Ãgliseâ¯: il est fort de loin, par ses lettresâ¯; mais présent, il a conscience de sa faiblesse (2 Corinthiens 10.10 et suivants).
Verset 20
Lâapôtre connaîtra, recherchera, à sa venue, si cette puissance se trouve dans la vie des meneurs, ou sâil nây a en eux que des paroles.
Le règne de Dieu est lui-même cette puissance ou cette force spirituelle, agissant dans une âme convertie du monde à Dieu et entrée, par la régénération, dans la communion des enfants de Dieu.
Le signe auquel tout homme qui a le discernement des esprits reconnaît si un autre homme est réellement dans cet état, ce nâest pas la facilité quâil peut avoir de prononcer de beaux discours, ni ses prétentions à une sagesse profonde, ni la considération dont il jouitâ¯; mais bien le renouvellement du cÅur, la sainteté de la vieâ¯: «â¯Vous les reconnaîtrez à leurs fruitsâ¯Â».
Verset 21
Le Seigneur avait conféré à ses apôtres, fondateurs de son Ãglise, lâautorité dây admettre ou dâen exclure, selon le discernement que leur donnait lâEsprit.
Aller avec la verge à Corinthe, câétait, de la part de Paul, y paraître en juge sévère, qui pouvait excommunier les membres indignes du troupeau, quoiquâil ne désirât rien plus que dây venir avec amour et dans un esprit de douceur.
Ceci le conduit à parler de lâaffaire de lâincestueux (1 Corinthiens 6), dans laquelle, quoique absent, il exerce réellement son autorité par lâexcommunication.