Bible Commentaries
Psaumes 56

versets 1-13

Psaumes 56:1

* David recherche la miséricorde divine et reconnaît la fausseté de ses ennemis. (1-7)
Il se repose sur les promesses de Dieu et reconnaît la nécessité de pratiquer la prière. (8-13)
(1-7)

Aie pitié de moi, ô Dieu ! Cette requête inclut toutes les bontés qui nous sont promises lorsque nous nous approchons du trône de la Grâce. Si nous obtenons miséricorde, rien alors ne nous manquera pour rendre notre bonheur complet. Cela n’implique pas nos mérites, mais la Grâce divine et la Miséricorde gratuite. Quand nous sommes environnés par les dangers et les difficultés nous devons nous diriger alors vers cette Miséricorde.

Les ennemis de David auraient été trop forts pour Lui si Dieu ne l’avait pas aidé. Le psalmiste avait résolu, par la prière, de s’appuyer sur Ses promesses ; c’est ce qui devrait d’ailleurs nous inciter à faire de même. De même que nous ne devons faire aucune confiance en la délivrance possible par la force charnelle, de même ne soyons pas effrayés par cette même force lorsqu’elle se manifeste contre nous. Les pécheurs ne seront jamais en sécurité tant qu’ils resteront dans leurs fautes. Qui connaît la puissance de la colère divine ? Jusqu’où peut-elle aller, quelle est la limite sa force ?

Psaumes 56:8

(8-13)

Le poids des épreuves incessantes par lesquelles le peuple de Dieu est passé devrait nous enseigner sur la manière d’endurer nos légères afflictions. Nous sommes souvent tentés de murmurer dès que nous sommes sous l’effet des moindres afflictions. C’est alors que nous devrions nous contrôler.

David, dans sa détresse et ses craintes, se réconforte à la pensée que Dieu connaît tous ses griefs et toutes ses doléances. Dieu possède un vase contenant les larmes de Son peuple, celles du péché comme celles de l’affliction et Il consigne tout cela dans Son livre. Il les observe et les prend bien en considération. Chaque véritable croyant peut réellement affirmer : « le Seigneur est mon aide et je ne craindrai pas ce que l’homme pourrait me faire » ; en effet, ce dernier ne possède aucune puissance, sinon celle qui lui est accordée par le ciel.

Tes Promesses, Seigneur, m’environnent sans cesse : elles ne sont pas contraignantes car je sais que Tu connais Ton serviteur ; elles sont comme une bride qui me retient dans les faux pas et qui me dirige sur le chemin du devoir.

Ces promesses doivent faire l’objet de notre reconnaissance, dans la prière. Si Dieu nous délivre du péché, par Sa Miséricorde et Son Pardon, Il est tout à fait capable de sauver notre âme de la mort, le gage du péché.

Là où le Seigneur a commencé une œuvre pleine de bonté, Il est capable de la continuer et de la mener à la perfection.

David espère que Dieu va le garder, même dans toute « approche » du péché.

Nous devrions orienter nos pensées vers une délivrance, celle du péché comme celle de l’épreuve, afin de pouvoir nous consacrer à un meilleur service pour le Seigneur, service dénué de toute crainte. Si la Grâce a délivré notre âme de la mort du péché, le Seigneur nous conduira vers les cieux, pour marcher éternellement avec Lui, dans la lumière.