Bible Commentaries
Jérémie 6

versets 1-30

Jérémie 6:1

L’invasion de la Judée. (1-8)
La justice des opérations divines. (9-17)
Toutes les méthodes utilisées par les hommes pour contrecarrer ces dernières, sont vaines. (18-30)

(1-8)

Quelles que soient les méthodes employées, il est vain de vouloir tenter de faire face aux jugements divins. Plus nous nous livrons aux vains plaisirs de cette vie, plus nous serons incapables de lutter contre l’épreuve qui pourrait nous surprendre.

L’armée chaldéenne était sur le point d’envahir la terre de Juda : en peu de temps elle allait « dévorer » tous ses habitants. Le jour arrive, où ceux qui se croient en toute sécurité, alors qu’ils pratiquent leur péché, seront rappelés à l’ordre. C’est de la folie de traiter à la légère la question de notre salut éternel et de tenter de repousser ceux qui essaient de favoriser l’obtention de ce dernier.

Les habitants de Jérusalem étaient désireux, non pas de voir s’accomplir les intentions divines, mais de satisfaire leurs propres convoitises ; malgré tout, Dieu a accompli Ses desseins.

Le cœur corrompu de l’homme, dans son état naturel, est toujours une source de mauvaises pensées, telle une fontaine qui produit inlassablement son eau : elle coule toujours, intarissable.

Le Dieu de Miséricorde est peu disposé à délaisser Son peuple, même si ce dernier Le provoque : Il tente toujours de le pousser à se réconcilier avec Lui, par le repentir et un changement de conduite, afin de tenter d’éviter l’utilisation de solutions dissuasives extrêmes.

Jérémie 6:9

(9-17)

Quand l’Éternel surgit pour exécuter Sa vengeance, aucun pécheur, quels que soient son âge, son rang, ou son sexe, ne peut en réchapper. « Le reste d’Israël » fut dispersé parmi les nations, attiré complètement par l’amour du monde.

Si nous cherchons dans la Parole de Dieu des exemples de ce type, nous trouvons des multitudes de cas semblables, en tous lieux, quel que soit le rang social de leurs auteurs. Ceux qui nous flattent et nous incitent à suivre la voie du péché, doivent être comptés comme nos pires ennemis dangereux.

Ah, si les hommes pouvaient avoir la sagesse, de se soucier de leur âme ! Il suffirait simplement d’observer les « bonnes voies » d’antan : la piété et la droiture ont toujours été celles que Dieu a bénies et ordonné de suivre. Demandez-Lui quels sont ces « anciens chemins », définis par Sa Parole ! Quand vous aurez repéré « la » bonne voie, suivez-la, vous trouverez la récompense promise à la fin de votre périple ici-bas.

Mais si les hommes n’obéissent pas à la Parole de Dieu et ne fuient pas vers le Refuge qu’Il propose, il apparaîtra clairement, au jour du jugement, qu’ils sont perdus, à cause de leur rejet de la loi divine.

Jérémie 6:18

(18-30)

Dans ce texte, nous voyons Dieu rejeter les actions du peuple, quant à son service religieux : il n’a aucune valeur, étant incapable de réconcilier les enfants d’Israël avec l’Éternel, à cause de leurs péchés. Les holocaustes et l’encens allaient en fait préparer la voie vers Christ, le Médiateur ; mais en continuant à pécher, après avoir offert ces sacrifices, ils provoquaient Dieu.

Les péchés commis par ceux qui confessent appartenir au Seigneur, font d’eux une proie facile, aux yeux de leurs ennemis : ils ne sont plus du tout crédibles. Les saints peuvent se réjouir dans l’espérance des miséricordes divines, ils ne les discernent cependant, que sous forme de promesse : les pécheurs, quant à eux, devraient se lamenter, face aux jugements divins qui les attendent, bien qu’ils ne puissent les distinguer que sous forme de menaces.

Ceux qui simulent une quelconque piété sont en fait malhonnêtes. Ils ne sont que des pécheurs, voire des tentateurs. On peut les comparer à du minerai, censé contenir un métal noble, mais ils ne sont que des scories. Rien ne pourra leur ôter leurs péchés. On peut les considérer comme de l’argent dépravé, inutile et sans valeur.

Quand les avertissements, les corrections, les réprimandes, et tous les moyens de la Grâce, ne parviennent pas à renouveler le cœur des hommes, ces derniers sont alors rejetés par Dieu, et connaissent la misère éternelle.

Prions, afin que, comme l’argent, nous puissions être « affinés » par le Seigneur !