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Bible Commentaries
Ésaïe 10

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-34

Ésaïe 10:1

Les malheurs devant arriver aux oppresseurs arrogants. (1-4)
Le roi d’Assyrie n’est qu’un « instrument » dans la main de Dieu, en vue de punir Son peuple. (5-19)
La délivrance de l’Éternel. (20-34)

(1-4)

Ces versets ne sont en fait, que la suite du chapitre précédent. Malheur aux nations puissantes qui promulguent des décrets impies ! Malheur aussi aux dirigeants qui les rédigent et les prescrivent !

Que peuvent faire les pécheurs, chargés de leur iniquité ? Où pourront-ils s’enfuir, loin de la face de l’Éternel ?

Ésaïe 10:5

(5-19)

Remarquez les changements que peut opérer le péché ! Le roi d’Assyrie, dans son orgueil, était persuadé d’agir selon sa propre volonté. Les tyrans de ce monde sont en fait des « outils » utilisés par la Providence divine. Dieu désirait corriger Son peuple de son hypocrisie, Il voulait qu’il se rapproche de Lui ; était-ce le vœu de Sennachérib ? Bien sûr que non ! Il ne cherchait en fait qu’à satisfaire sa propre convoitise et son ambition. Ce roi d’Assyrie, par sa politique et sa puissance, se vantait de ses projets réalisés parmi les nations environnantes. Il ne savait pas, qu’en fait, Dieu l’avait placé sur ce trône, en lui donnant tous les sujets de sa cour. Le roi accomplit tous les actes décrits dans ce passage, sans problème, personne ne chercha à s’opposer à lui. Une fois Samarie conquise, il pensait que Jérusalem tomberait rapidement. Il était lamentable de constater que Jérusalem possédait encore des images taillées, et que sans aucun doute, elle se trouvait tout à fait semblable au monde païen environnant.

N’en est-il pas de même pour les Chrétiens qui tentent d’imiter les personnes du monde, dans leurs vanités, au lieu de se consacrer aux choses qui les honorent vraiment, par leur piété ? Il n’y avait pas de pire défi de la part de Sennachérib, que de se vanter, ou de se rebeller contre le Créateur, Jéhovah en personne ! Quand Dieu met Son peuple à l’épreuve, c’est dans le but de lui faire constater son péché et de l’humilier, afin de lui rappeler son devoir et qu’il cesse de commettre toute iniquité.

Quand l’affliction divine est à son comble, elle se transforme ensuite en Miséricorde. Cette atteinte contre Sion et Jérusalem pouvait réduire ces villes à néant. Dieu est en effet un feu dévorant, capable de consumer ceux qui pratiquent l’iniquité. Une telle désolation est un peu le prélude d’une ruine prochaine, et ceux qui persistent dans leur péché ne peuvent que courir vers une confusion totale.

Qui peut se tenir devant ce Dieu et Seigneur, trois fois Saint ?

Ésaïe 10:20

(20-34)

Par nos afflictions, nous pouvons apprendre à ne pas placer notre confiance en la nature humaine. Seuls ceux qui s’approchent de Dieu de tout cœur, pourront bénéficier de Son appui. Dieu poussera à la débilité tout peuple qui Le provoquera, mais dans Sa Grâce, toujours dans une juste mesure.

Le fait de voir Son peuple succomber à la crainte de ses ennemis, était contraire à l’Esprit et à la volonté divine, quelles que soient les circonstances. La colère de Dieu contre Israël, n’était que passagère. Quand cette dernière s’éloigne de nous, nous n’avons rien à craindre de la fureur des hommes.

La Verge avec laquelle l’Éternel corrige les Siens, sera plus tard, non seulement mise de côté, mais de plus, jetée au feu. Pour encourager le peuple de Dieu, le prophète rappelle ce que ce Dernier a fait autrefois, contre ses différents ennemis. Les enfants d’Israël allaient finalement être délivrés des Assyriens. Certains pensaient qu’il s’agissait en fait d’une future délivrance du peuple juif, après leur captivité, et même, à plus longue échéance encore, du rachat des croyants, de la tyrannie du péché et de Satan. Les enfants d’Israël représentaient le « peuple élu » ; il en est ainsi de même pour les croyants, qui reçoivent l’onction de la Grâce divine, et pour le Messie, qui est « l’Oint » de Dieu.

Nous trouvons, dans les versets 28 à 34, une description prophétique de la marche de Sennachérib sur Jérusalem, et sa menace de détruire cette ville. Mais Dieu, en qui Ézéchias avait placé sa confiance, réduisit son armée en pièces.

Mettons en pratique ce qui est écrit dans ce texte, sachons appliquer à notre époque, à l’église de Christ, les sujets ici mentionnés. En raison de l’onction divine de notre grand Rédempteur, le joug de l’antéchrist sera chassé loin de Son Église : si notre âme bénéficie de l’onction du Saint-Esprit, notre délivrance sera alors complète et éternelle !

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Isaiah 10". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/isaiah-10.html. 1706.
 
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