Lectionary Calendar
Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Deuteronomy 27". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/deuteronomy-27.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Deuteronomy 27". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-26
Deutéronome 27:1
La loi écrite sur des pierres, en terre promise. (1-10)
Les malédictions prononcées sur le mont Ébal. (11-26)
(1-10)
Aussitôt que les Israélites entrèrent en Canaan, ils érigèrent un monument sur lequel devait être inscrit les commandements de la loi. Ils construisirent également en cet endroit, un autel. La Parole et la prière vont de pair. Alors qu’ils pouvaient voir les commandements divins au dessus de leur tête, inscrits sur ces pierres, les Hébreux construisirent cet autel, en plus du tabernacle ; ils pouvaient y offrir des sacrifices, lors des occasions spéciales. Cet autel devait être fabriqué avec des pierres non taillées, telles qu’elles pouvaient être trouvées, à même le sol.
Christ, notre « Autel », est une pierre de la montagne, tombée sans le secours d’aucune main, Daniel 2:34*, rejetée par ceux qui bâtissaient, Psaumes 118:22*, n’ayant aucune forme ni éclat, Ésa 53.2*, mais acceptée du Père et devenue la « principale de l’angle ».
Les dix commandements sont écrits dans l’ancien Testament, ainsi que les malédictions inhérentes à la désobéissance ; nous aurions de quoi être désespérés, si nous n’avions pas, dans le nouveau Testament, un « Autel » spirituel, capable de nous apporter la consolation.
Béni soit Dieu, la Parole vivante parmi nous, qui nous affranchit de la nécessité de recourir aux méthodes employées par Israël, lors de son arrivée en Canaan ! La Parole déclare clairement que nous sommes à la fin des temps, à la fin du ministère de l’évangile et de sa prédication.
Bien que le Saint-Esprit agisse selon la Puissance divine, nous ferions bien de nous inquiéter de notre salut ! Pour qu’Il agisse en nous, prions donc journellement, avec zèle !
* Référence biblique ajoutée par le traducteur, pour faciliter la compréhension du texte.
Deutéronome 27:11
(11-26)
Les six tribus sélectionnées pour bénir le peuple, représentaient les enfants de la « femme libre », à qui ces promesses sont dédiées, Galates 4:31. Lévi faisait partie de ce groupe.
Les serviteurs de Dieu doivent subir eux-mêmes, au même titre que les autres, les bénédictions et les malédictions qu’ils annoncent, et, par la foi, s’y soumettre par un « Amen » personnel. Ils ne doivent pas seulement conduire le peuple vers des promesses merveilleuses, mais aussi, l’avertir de la menace des fléaux envoyés du ciel, en déclarant que ces derniers surprennent ceux qui n’obéissent pas aux commandements divins.
À chaque malédiction annoncée, le peuple devait répondre : « Amen ». Cette profession de foi des Hébreux, liée aux paroles annoncées par Moïse, manifestait bien la colère divine, à l’égard de l’impiété et de l’impureté du cœur humain : toutes ces directives devaient être observées soigneusement. On peut remarquer à quel point ces malédictions étaient légitimes.
Ceux qui pratiquent l’iniquité, méritent de tomber sous les coups du châtiment divin. De peur que d’autres personnes, coupables de péchés non mentionnés dans ce passage, se croient épargnées, le dernier verset complète la ligne de conduite générale qui devait être tenue. Étaient compris dans ce groupe, non seulement les fautifs ayant commis des actes interdits par la loi, mais aussi tous ceux qui n’avaient pas pratiqué le bien qu’ils auraient été en mesure d’accomplir.
Sans l’expiation du sang de Christ, les pécheurs ne peuvent entrer en communion avec le Dieu trois fois Saint et ne peuvent même pas prétendre Lui offrir quoi que ce soit d’acceptable ; le contenu de ce passage condamne tous ceux qui, à un certain moment de leur vie, ont transgressé la loi, de quelque manière que ce soit. Nous sommes tous, au départ, des transgresseurs des commandements divins, méritant d’être sanctionnés, jusqu’à ce que la Rédemption offerte par Christ, en inondant notre cœur, nous sauve. Quand donc la Grâce divine apporte le salut, le croyant reçoit l’enseignement d’éviter toute forme d’impiété et de convoitise, en vue de vivre sobrement, avec droiture, en communion avec Dieu, en se délectant de Sa Parole, la seule qui soit capable de régénérer l’homme intérieur. Dans cette marche vers la sainteté, le chrétien connaîtra alors la paix et la plénitude !