Bible Commentaries
Deutéronome 11

versets 1-32

Deutéronome 11:1

Les grandes choses que l’Éternel a faites pour Israël. (1-7)
Les promesses divines et les châtiments. (8-17)
Il est demandé au peuple, d’étudier soigneusement les commandements divins. (18-25)
Bénédictions et afflictions. (26-32)
(1-7)

Remarquez l’association de ces deux directives : la première, « tu aimeras ton Dieu », et la deuxième, « tu observeras toujours Ses préceptes, Ses lois, Ses ordonnances et Ses commandements ».

L’amour s’exerce conjointement à l’obéissance, cette dernière provenant naturellement de ce premier sentiment, 1 Jean 5:3. Moïse rappelle aux enfants d’Israël, les grandes choses que l’Éternel a accomplies en leur faveur.

Certains Israélites les virent d’ailleurs de leurs propres yeux, pendant leur traversée du désert, alors que les autres étaient déjà morts. Ce que nos yeux ont pu voir tout au long de notre vie, surtout quand nous étions jeunes, devrait nous faire réfléchir et nous inciter à cheminer vers la sanctification !

Deutéronome 11:8

(8-17)

Moïse dicte aux enfants d’Israël, la conduite qu’ils doivent tenir à l’avenir : ils doivent choisir entre la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction, selon leur vœu d’obéissance aux commandements divins. Le péché tend à écourter la vie de chaque être humain et à dégrader la prospérité des peuples. Dieu était prêt à bénir abondamment la nation d’Israël, si toutefois cette dernière Lui portait tout son amour et consentait à Le servir.

L’impie ne peut compter que sur les vaines promesses du temps présent, mais le Seigneur, quant à Lui, inonde le cœur des croyants de Sa plénitude, bien plus que ne pourraient le faire les richesses de ce monde. Ceux qui se révoltent contre Dieu, pour se tourner vers les idoles, courent certainement à leur ruine.

Veillez donc particulièrement à ne pas gâcher votre vie. Tous ceux qui abandonnent Dieu, pour porter leur inclination vers les créatures, courent à leur anéantissement. Le côté le plus dramatique de cette situation, consiste principalement en cet abandon divin.

Deutéronome 11:18

(18-25)

Nous devrions nous soumettre aux trois règles énoncées ci-dessous :
- Que notre cœur soit rempli de la Parole de Dieu. Nous pouvons en effet, avoir une vie paraissant tout à fait saine, sans avoir dans le cœur, de bonnes pensées, de bonnes affections et de bons principes.
- Que nos yeux soient rivés sur les ordonnances divines : nous devons avoir constamment le regard porté sur elles, elles doivent être notre guide et notre règle de conduite, Psaumes 119:30.
- Que notre langue soit soumise aux préceptes de la Parole.

Rien ne pourra alors mieux nous conduire vers la prospérité, tout en préservant une bonne piété au sein de la nation où nous vivons. Nos enfants recevront alors une excellente éducation.

Deutéronome 11:26

(26-32)

Moïse résume ici l’obéissance en deux mots : la bénédiction et la malédiction. Le patriarche plaçait le peuple devant ce choix, tout en faisant une déclaration publique et solennelle : il proclamait que les deux montagnes, de Garizim et d’Ébal, représentaient, de manière imagée cette bénédiction et cette malédiction. Pécheurs par nature, nous avons désobéi aux commandements de la loi originelle, et nous ne pouvons échapper à la malédiction que cela entraîne. Aujourd’hui, au temps de la grâce, l’évangile nous place encore face à ce choix : être bénis ou maudits.

La bénédiction, si nous répondons à l’appel de la repentance, par la foi en Christ, ayant en Lui, le cœur et la vie renouvelés, mais aussi, la malédiction, si nous négligeons l’opportunité d’un si grand salut.

Acceptons donc cette merveilleuse nouvelle de l’évangile, ce qui sera pour nous un sujet de grande joie ! N’endurcissons pas nos cœurs, mais écoutons plutôt la voix de Dieu, qui dans Sa Grâce, nous appelle encore aujourd’hui. Ayons la sagesse de répondre à cet appel, pour le salut de notre âme !