Bible Commentaries
1 Chroniques 16

versets 1-43

1 Chroniques 16:1

* La solennité du service de l’arche. (1-6)
Le psaume de louange de David. (7-36)
Institution du service pour l’adoration divine. (37-43)
(1-6)

Malgré le fait que la Parole et les Ordonnances divines peuvent se trouver occultées et éclipsées pour un temps, elles finissent tôt ou tard par « émerger » de l’obscurité.

L’arche demeurait sous une humble tente, mais c’est pourtant dans ce tabernacle, que David, rédigeant ses psaumes, s’exprima souvent, avec une affection toute particulière, envers l’Éternel. Ayant constaté que ce Dernier l’avait béni par Sa Grâce, le roi, en retour, se montra généreux envers ses sujets. Ceux qui ont le cœur rempli d’une sainte joie, devraient le témoigner par leur générosité !

1 Chroniques 16:7

(7-36)

Sachons vraiment rendre gloire à Dieu, exprimons-Lui nos louanges ! Que notre entourage puisse être amené à louer le Seigneur, à la vue du zèle que nous déployons à L’adorer ! Sachons déborder d’allégresse et de confiance envers Dieu ! Ceux qui rendent gloire au Nom de Dieu ont une totale liberté de s’exprimer. Que Ses Promesses éternelles puissent être le principal sujet de notre joie et de nos louanges. Nous devons garder en mémoire les Engagements divins. Que les Miséricordes divines accordées à nos ancêtres, puissent être présentes en notre esprit, afin que nous remerciions le Seigneur. Annoncez qu’aujourd’hui est encore « jour du salut », le salut promis par Christ. Nous devons célébrer cette pensée quotidiennement : nous bénéficions en effet chaque jour de Ses bénédictions, et il s’agit d’un sujet inépuisable ! Quand nous louons le Seigneur, n’oublions pas de prier pour les serviteurs de Dieu, en détresse.

1 Chroniques 16:37

(37-43)

L’adoration divine doit faire partie de nos exercices quotidiens. C’est ce que fit David. À Jérusalem, là où se trouvait l’arche, Asaph et ses frères s’occupaient du service religieux en permanence, ils chantaient des hymnes de louange. Aucun sacrifice n’était jusqu’à présent offert en ce lieu, ni d’encens brûlé, parce que les sacrificateurs ne disposaient pas d’autel ; mais les prières de David étaient un véritable « encens » et ses mains élevées vers le ciel représentaient les « sacrifices » envers l’Éternel. Déjà à cette époque, le culte spirituel donnait lieu à des cérémonies. Cette adoration, instituée par Dieu, ne devait nullement être omise : elle était accomplie par les sacrificateurs, à Gabaon, le « haut-lieu » de cette région ; leur « travail » consistait à offrir des holocaustes et à brûler l’encens ; ils accomplissaient cela continuellement, matin et soir, selon la loi de Moïse.

Ces cérémonies étaient une image de l’intercession de Christ en notre faveur, et le respect de leur exécution était lourd de conséquence. La vigilance des sacrificateurs, dans la conformité de leur service religieux, était selon les ordonnances divines, et ne pouvait qu’encourager la fidélité du peuple.