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Saturday, July 19th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Zechariah 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/zechariah-8.html.
bibliography-text="Commentaire sur Zechariah 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-23
Chapitres 7 et 8
Le livre des oracles â Chapitres 7 Ã 14
Le «Livre des Visions» date de la deuxième année de Darius, celui qui va nous occuper, de la quatrième année du même roi. Nous lui donnons pour titre: Le livre des Oracles. Il se divise en trois sections distinctes. La première section comprend les chap. 7 et 8, la deuxième les chap. 9 à 11, la troisième les chap. 12 à 14.
Première section âChapitres 7 et 8 â La parole de lâÃternel des armées: Retour aux principes de la loi et bénédiction future de Jérusalem et de Juda
La scène par laquelle sâouvre le septième chapitre offre un frappant contraste avec celle du sixième, où trois témoins de lâÃternel étaient montés de Babylone à Jérusalem. Ici, deux chefs, Sharétser, Réguem-Mélec et ses hommes, sont envoyés de Béthel, «pour implorer lâÃternel, pour parler aux sacrificateurs qui étaient dans la maison de lâÃternel... et aux prophètes.» Le nom de ces chefs semblerait indiquer quâils revêtaient des charges à la cour du roi; il est en tout cas bien différent des noms de Tobija, de Jedahia et de Josias. Béthel les envoie pour sâinformer si le jeûne du cinquième mois doit continuer à être observé: «Pleurerai-je au cinquième mois, en me séparant comme jâai fait, voici tant dâannées?»
Quatre jeûnes avaient été institués par le peuple à la suite du désastre de Jérusalem. Le jeûne du dixième mois, lorsque Nebucadnetsar vint assiéger la ville (Jér. 52:4-5); celui du quatrième mois, quand elle fut prise (Jér. 52:6); celui du cinquième mois, lors de lâincendie du temple (2 Rois 25:8-9); enfin le jeûne du septième mois, lors du meurtre de Guedalia par Ismaël, et quand à la suite de cet événement, le peuple sâenfuit en Ãgypte (2 Rois 25:25-26). Le plus important de ces jeûnes semble avoir été celui qui commémorait lâincendie du temple. Voyant le nouveau temple près de se réédifier, la question de lâopportunité dâun jeûne, bien quâencore douteuse, pouvait être posée, car en la quatrième année du roi Darius le temple nâétait pas encore terminé (Esdras 6:15), ni sa dédicace célébrée, quoiquâil servît déjà de lieu de culte. Il semblait que ces jours de jeûne dussent être approuvés par lâÃternel, car, pourquoi nâaurait-on pas dû se lamenter sur les malheurs de Jérusalem? Mais des jours meilleurs se levaient; fallait-il cesser de jeûner? LâÃternel répond par le prophète:
«Et la parole de lâÃternel des armées vint à moi, disant:» Dieu prend ici le titre de «lâÃternel des armées», car il ne peut plus être le Dieu dâIsraël. Ce terme revient dix-sept fois dans ces deux chapitres. Câest comme si lâÃternel se réfugiait dans le ciel, pour y rester le Dieu des myriades dâanges, quand son peuple lâavait méprisé et avait mérité son courroux. Dieu avait dit: Ce nâest pas mon peuple; il ne lui sera pas fait miséricorde; il se proclame alors le Dieu des armées célestes. Mais lâinfidélité du peuple peut-elle modifier en quoi que ce soit le caractère de Dieu? Aucunement. Dieu accomplira ses desseins de grâce, en même temps quâil revendiquera les droits de son Fils à posséder la terre.
«Parle à tout le peuple du pays, et aux sacrificateurs, disant: Quand vous avez jeûné et que vous vous êtes lamentés au cinquième et au septième mois, et cela pendant soixante-dix ans, est-ce réellement pour moi, pour moi, que vous avez jeûné? Et quand vous avez mangé et bu, nâest-ce pas vous qui mangiez et qui buviez? Ne sont-ce pas là les paroles que lâÃternel a criées par les premiers prophètes, alors que Jérusalem était habitée et jouissait de la paix, ainsi que ses villes qui lâentouraient, et que le midi et le pays plat étaient habités?» (v. 4-7).
Au lieu de répondre à la demande de Béthel, la parole de lâÃternel sâadresse à la conscience de tous, peuple et sacrificateurs, en les interrogeant sur la cause de leurs jeûnes et de leurs lamentations. Avaient-ils jeûné pour lâÃternel ou pour eux-mêmes? Sâétaient-ils lamentés parce que le mal les avait atteints, ou parce que ce mal était la conséquence du déshonneur quâils avaient jeté sur Dieu? Les prophètes anciens leur avaient annoncé le jugement, dans un temps où ils jouissaient encore de la paix. Avaient-ils jeûné alors? Certes, câétait alors le moment de prendre le sac et la cendre pour détourner la colère de lâÃternel. Ninive, une ville des nations, avait, au temps de Juda, mieux agi quâIsraël, et lâÃternel avait détourné dâelle le mal quâil lui avait annoncé (Jonas 3:5, 10).
Non, ils avaient jeûné pour eux-mêmes et pleuré sur leurs malheurs au lieu de se repentir; ils sâapitoyaient sur leur sort au lieu de remonter à la cause de ses jugements et de mener deuil devant Dieu sur leur état. Sâaffliger de la ruine nâest pas sâen affliger pour Dieu. Le jeûne doit être pour lui: il doit exprimer lâhumiliation que nous éprouvons de lui avoir été infidèles au commencement, car une humiliation vraie nous fait toujours remonter au point où notre sentier sâest écarté du chemin de Dieu.
La parole de lâÃternel vint pour la seconde fois à Zacharie (v. 8-14), pour rappeler au peuple ce quâIl leur avait demandé par les premiers prophètes. Câétait la loi sans doute, mais combien lâÃternel en avait adouci les exigences, afin que le cÅur du peuple, sâil lui était possible dâobéir, ne les trouvât ni trop hautes ni trop sévères. Ãtait-ce beaucoup exiger dâeux quand Il leur demandait de «prononcer des jugements de vérité, dâuser de bonté et de miséricorde lâun envers lâautre, de ne pas opprimer la veuve et lâorphelin, lâétranger et lâaffligé, de ne pas méditer le mal dans leur cÅur, lâun contre lâautre?» En un mot les prophètes leur avaient prêché la droiture et lâamour du prochain. Dieu qui les aimait, ne leur avait pas même demandé, dans ces temps de ruine et de révolte, de lâaimer en retour. Il leur proposait de dépouiller leur égoïsme et leur propre volonté, pour penser aux autres et faire la volonté de Dieu. Au chap. 8:17, lâÃternel ajoute une seconde exigence légitime de la loi, considérée sous son aspect le moins sévère: «Ne pas aimer le faux serment», câest-à -dire ne pas prendre le nom de Dieu pour affirmer le mensonge. Nous avons vu, au chap. 5:3, que la malédiction atteignit le peuple, précisément parce quâil avait violé ces principes élémentaires de justice pratique. Il en est toujours ainsi quand lâhomme se trouve placé sous les exigences, même les plus douces, de la loi. La loi ne peut conduire quâà la malédiction, mais un jour viendra, celui de la nouvelle alliance, où la loi sera écrite dans le cÅur du peuple, parce que lâÃternel aura effacé toutes leurs iniquités et leur aura donné un cÅur nouveau. Alors ils seront placés sous «la loi de la liberté», où le nouvel homme trouve ses délices à faire la volonté de Dieu.
Au chap. 8, la parole de lâÃternel est adressée pour la troisième fois au prophète. Sâils avaient rendu «désolé le pays désirable» (7:14), â car câétaient eux qui avaient été la cause de cette ruine â les conseils de grâce de Dieu nâavaient pas changé. «Ainsi dit lâÃternel des armées: Je suis jaloux pour Sion dâune grande jalousie, et je suis jaloux pour elle dâune grande fureur. Ainsi dit lâÃternel: Je suis revenu à Sion, et jâhabiterai au milieu de Jérusalem; et Jérusalem sera appelée la ville de vérité, et la montagne de lâÃternel des armées, la montagne sainte» (v. 2, 3). Le jour devait venir où Dieu prendrait en main la cause de Jérusalem, car câest de Jérusalem et de Juda, non du peuple comme ensemble que le prophète Zacharie nous entretient. Leur désobéissance nâarrêterait en rien lâaccomplissement des desseins de grâce de lâÃternel. Jérusalem serait appelée la ville de vérité, la montagne de lâÃternel des armées, la montagne sainte. Il y aurait encore des vieillards et des femmes ayant atteint les dernières limites de lââge, dans les rues de Jérusalem; les jeunes garçons et les jeunes filles rempliraient les places de leurs jeux. «Si câest», ajoute lâÃternel, «une chose difficile aux yeux du reste de ce peuple, en ces jours-là , serait-ce difficile aussi à mes yeux?» (v. 6). La grâce seule peut accomplir ces choses, la grâce jointe à la puissance. Et nous, chrétiens, si, comme le reste de ce peuple, nous regardons aux ruines que, tout comme eux, nous avons causées, nous dirons aussi: De telles bénédictions sont impossibles, mais si nous regardons à Dieu, nous savons que rien ne lui est difficile.
Dans les v. 9 à 17, lâÃternel revient au temps dâalors, au jour des petits commencements. Il rassure le peuple, au moment où «le fondement de la maison de lâÃternel des armées a été posé pour bâtir le temple». Il leur répète, car ils sont toujours sous le régime de la loi, les mêmes choses quâil leur avait recommandées par les premiers prophètes (v. 16-17. Cf. 7:9-10). Câest ainsi quâils retrouveront la force. Ils seront le vrai Résidu sâils reviennent aux quelques prescriptions morales de la loi, et comme ils avaient été une malédiction parmi les nations, ils deviendront «une bénédiction», selon la promesse faite jadis à Abraham (v. 13. Cf. Gen. 12:2).
Cher lecteur chrétien, appliquez-vous ces promesses. Elles sont dâautant plus faciles à obtenir, que nous ne sommes pas placés, comme le peuple dâIsraël, sous le régime de la loi, et par conséquent incapables de répondre aux exigences divines. Nous possédons une vie nouvelle et nous avons le Saint Esprit, puissance de cette vie. Câest à nous en particulier, que le Seigneur peut dire: «Ne craignez point: que vos mains soient fortes.» Nous connaissons lâamour de Celui qui a laissé sa vie pour nous, et nous, nous devons laisser nos vies pour nos frères (1 Jean 3:16). Câest bien plus que de «ne pas méditer de mal contre son prochain». Hélas! nous avons été infidèles à notre mission, tout comme lâancien peuple dâIsraël; mais ce que les restes de la transportation ne pouvaient faire â car, débris du naufrage de lâhomme selon la chair, ils se retrouvaient avec la même nature devant les mêmes exigences de Dieu â nous le pouvons, ne fussions-nous que quelques-uns au milieu de la ruine, pour marcher en nouveauté dâEsprit et plaire à Dieu par notre conduite.
Sâil en est ainsi, quâarrivera-t-il? Une quatrième fois la parole de lâÃternel des armées (v. 18-23), vient au prophète pour le proclamer. Il arrivera un jour où toutes les conséquences de nos infidélités de jadis auront été effacées, où il nây aura plus de douleurs, ni dâafflictions, plus de jeûnes du quatrième, du cinquième, du septième, ni du dixième mois devant les ruines irréparables; où toutes ces expériences passées nâauront plus de raison dâêtre et seront changées «en allégresse, en joie, et en dâheureuses assemblées» (v. 19). «Il nây aura plus ni deuil, ni cri, ni peine», «et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux» (Apoc. 21:4).
Le prophète ajoute encore une promesse au sujet des nations et de leurs rapports avec le peuple juif: «Encore une fois il viendra des peuples et des habitants de beaucoup de villes; et les habitants de lâune iront à lâautre, disant: Allons, allons implorer lâÃternel, et rechercher lâÃternel des armées... En ces jours-là , dix hommes de toutes les langues des nations saisiront, oui, saisiront le pan de la robe dâun homme juif, disant: Nous irons avec vous, car nous avons ouï dire que Dieu est avec vous» (v. 20-23). Les nations monteront à Jérusalem pour adorer et reconnaîtront ce peuple, jadis humilié et sous le jugement de Dieu, comme le peuple dâEmmanuel, de: «Dieu avec nous».
Nous, chrétiens, nous pouvons déjà , si nous sommes fidèles dans notre témoignage, éprouver quelque bénédiction semblable. Quand lâassemblée était réunie à Corinthe dans la puissance de lâEsprit, sâil y entrait quelque incrédule ou quelque homme simple, il était convaincu par tous et jugé par tous. Les secrets de son cÅur étaient rendus manifestes, et ainsi, tombant sur sa face, il rendait hommage à Dieu, «publiant que Dieu est véritablement parmi vous» (1 Cor. 14:24-25).