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Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Zechariah 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/zechariah-13.html.
bibliography-text="Commentaire sur Zechariah 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-9
Le commencement du chapitre 13 mentionne une autre bénédiction: «En ce jour-là , une source sera ouverte pour la maison de David et pour les habitants de Jérusalem, pour le péché et pour lâimpureté» (v. 1). Dans ce passage, il nâest pas question de la purification par le sang, car nous avons vu, au chapitre précédent, la scène qui correspond au grand jour des expiations. Ceux dont il est question ont déjà affligé leurs âmes et trouvé la propitiation par le sang de lâAgneau et, ce qui en est inséparable, ils ont été purifiés par le lavage de la régénération, en regardant vers Celui quâils ont percé, vers un Christ mort sur la croix, du côté duquel a coulé lâeau de la purification avec le sang de lâexpiation. Mais il y aura pour eux une source toujours ouverte pour le péché et pour lâimpureté, une purification pratique continue pendant le règne millénaire du Christ. Alors, comme aujourdâhui, la Parole sera le moyen mis en Åuvre dans ce but. Rien ne pourra subsister, pendant le règne de Christ, qui ne soit conforme à cette purification. «En ce jour-là , dit lâÃternel des armées, je retrancherai du pays les noms des idoles, et on ne sâen souviendra plus; et jâôterai aussi du pays les prophètes et lâesprit impur» (v. 2). La purification sâétendra à tout le pays dâIsraël et ne sera pas limitée à Jérusalem. Un esprit de sainteté sera répandu dans tous les cÅurs; les liens naturels les plus intimes ne pourront prévaloir contre lui. Le père et la mère transperceront leurs propres enfants, sâils prophétisent, et leur diront: «Tu ne vivras pas, car tu dis des mensonges au nom de lâÃternel» (v. 3). Ils ne souffriront plus que lâon se serve du nom de Dieu pour accréditer lâÅuvre de Satan, père du mensonge. Mais les prophètes eux-mêmes auront honte du rôle quâils avaient joué pour sâaccréditer, en se donnant lâapparence des vrais prophètes &mdash un manteau de poil â pour faire lâÅuvre de lâennemi. Hélas! ces faux prophètes, leur dehors et leurs coutumes, ne se trouvent pas seulement en Israël, mais, de nos jours, dans toute nation à laquelle Dieu a confié son nom et son témoignage. Oh! quâIl donne à tous ses enfants le zèle de Phinées, un zèle qui ne tolère pas le mal quand il se présente à eux, paré du nom de lâÃternel. Il nâest besoin, pour son service, que dâune chose: il faut que Lui et lâhonneur de son nom soient lâobjet souverain de nos affections.
Après avoir présenté ce tableau de la purification future du peuple, le prophète voit tout à coup et sans aucun préambule, surgir devant lui le Berger quâil avait été appelé à représenter au chap. 11. Il est là , lui-même, en personne devant Zacharie; Il parle et dit: «Je ne suis pas prophète». Il ne dit pas, comme Amos: «Je nâétais pas prophète» et je le suis devenu (Amos 7:14-15); mais: Je ne le suis pas. Cela signifie quâil entre en scène avec un tout autre but et sous un tout autre caractère. Sans doute Christ était prophète, comme il était docteur et évangéliste; car il réunissait dans sa personne tous les dons de lâEsprit; les Ãvangiles font même ressortir, dâune manière particulière, sa qualité de prophète, mais ce nâétait pas pour cela quâil était venu dans le monde. «Je suis», dit-il, «un homme qui laboure la terre; car lâhomme mâa acquis comme esclave dès ma jeunesse» (v. 5). Tel était son caractère comme homme. Au chap. 3 de la Genèse, à la suite de la chute de lâhomme dans le jardin dâÃden, Dieu lui dit: «Maudit est le sol à cause de toi; tu en mangeras en travaillant péniblement tous les jours de ta vie», et «lâÃternel Dieu le mit hors du jardin dâÃden, pour labourer le sol, dâoù il avait été pris» (v. 17, 23). Celui qui se présente ici et que lâÃternel appelle «son Berger» vient donc sâassujettir aux conséquences du péché; il prend la place et la condition assignées à lâhomme, en vertu de sa désobéissance; il travaille péniblement, souffre de la faim au désert, sent la fatigue et la soif au puits de Sichar. Bien plus encore, il ne sâassujettit pas seulement en grâce aux conséquences de la chute, dont lâhomme pécheur devait porter le poids, mais il sâassujettit à lâhomme: «Car lâhomme mâa acquis comme esclave dès ma jeunesse» (v. 5). Sâanéantissant lui-même et prenant la forme dâesclave (Phil. 2:7), il devient le serviteur de lâhomme quâil a créé, de lâhomme en révolte contre Dieu! Il consent à être acquis par lâhomme (Ex. 21:2-6; Deut. 15:12-18); à lui reconnaître des droits sur Lui, dès sa jeunesse, pour le servir! (Lam. 3:27; Ps. 129:1). Jamais on ne vit abnégation pareille! Le Créateur de lâhomme vient se mettre humblement au service de celui-ci, pour le délivrer des conséquences du péché, fruit de sa désobéissance; il vient lui-même sâastreindre à ces conséquences, les éprouver, les sentir en grâce pour pouvoir tendre à lâhomme une main secourable! «Et on lui dira: Quelles sont ces blessures à tes mains? Et il dira: Celles dont jâai été blessé dans la maison de mes amis» (v. 6). Il se présente ici personnellement devant les siens. Auparavant ils avaient regardé par la foi vers Lui quâils avaient percé (12:10); maintenant ils le voient lui-même. Comme Thomas jadis, lors de sa résurrection (Jean 21:27), ils peuvent le toucher, car câest en résurrection quâil se présente devant eux. Ils constatent ce qui avait été dit de lui par le prophète: «Ils ont percé mes mains et mes pieds» (Ps. 22:17). Et que leur répond-il? Ces blessures mâont été faites «dans la maison de mes amis». Il les avait appelés ses amis! Nâest-elle pas merveilleuse cette place que le Seigneur Jésus est venu prendre? Serviteur des hommes ennemis de Dieu, et venu comme ami au milieu des pécheurs! Ah! comme ils se doutaient peu, les pharisiens et les docteurs de la loi, de la vérité profonde contenue dans lâinjure quâils lui jetaient à la face: «Un ami des publicains et des pécheurs!» Tous lâoutragent: il dit: «Mes amis». Judas le trahit par un baiser: «Ami», lui dit Jésus, «pourquoi es-tu venu?» Un ami est celui pour lequel on laisse sa vie (Jean 15:13). Pouvait-il ne pas les appeler amis, quand il venait mourir pour eux? Tel est lâamour divin. Mais quâa-t-il trouvé chez eux? «Il vint chez soi», car la maison de ses amis était sa propre maison, «et les siens ne lâont pas reçu» (Jean 1:11). Bien plus encore, ils percent ses mains et ses pieds! Nous ne pouvons nous représenter ce quâun tel amour a ressenti devant la haine satanique de lâhomme; mais, combien moins encore pouvons-nous mesurer ce quâil a éprouvé sous le jugement de Dieu? «Ãpée, réveille-toi contre mon berger, contre lâhomme qui est mon compagnon, dit lâÃternel des armées; frappe le berger, et le troupeau sera dispersé» (v. 7). Spectacle rempli dâépouvante! Le Berger de Dieu, le seul qui ait droit à ce titre, qui remplisse toutes les conditions nécessaires pour sâacquitter de cette fonction bénie, doit subir le jugement de Dieu! Nâétait-il pas entré par la porte dans la bergerie, accomplissant tout ce que les prophètes avaient dit de Lui, depuis Bethléhem jusquâau baptême de Jean? Nâétait-ce pas de lui que lâÃternel avait dit: «Je susciterai sur eux un pasteur qui les paîtra, mon serviteur David: lui les paîtra, et lui sera leur pasteur»? (Ãzéch. 34:23; Psaumes 78:70-72). Son caractère de bon Berger qui paît son troupeau, qui par son bras rassemble les agneaux et les porte dans son sein, qui conduit doucement celles qui allaitent (Ãs. 40:11), sâétait-il démenti un seul instant dans le cours de son ministère? Et maintenant il avait fallu que ce Berger fût frappé à mort! (Matt. 26:31; Marc 14:27). Mais voici que celui qui tomba sous ce jugement paraît tout à coup au milieu des siens, «ramené dâentre les morts», comme le grand Berger des brebis! (Héb. 13:20). Voici quâil reparaît pour les paître, les conduire aux fontaines dâeau vive et ne plus jamais les quitter! (Ãs. 40). Ah! comme ils sentiront alors, dans un élan dâinfinie reconnaissance, les profondeurs dâun tel amour. Celui que lâÃternel a frappé pour pouvoir les bénir, est «le compagnon de lâÃternel», son autre Lui-même quâil sâétait choisi, qui marchait avec Lui dans une communion absolue de tous les instants. En contemplant le Berger, nous avons la révélation du cÅur de Christ qui sâest donné lui-même et a mis sa vie pour ses brebis, mais aussi du cÅur de Dieu que nous voyons sacrifier son propre compagnon pour nous!
«Frappe le berger, et le troupeau sera dispersé.» Cette épée qui frappera lâÅil droit et le bras du pasteur de néant (11:17) a dû frapper le vrai Pasteur, et ne lâa pas épargné, quand Dieu, pour nous délivrer, a condamné sur Lui «le péché dans la chair». Lui qui était venu rassembler le troupeau dâIsraël, a dû voir son Åuvre comme frappée de néant, et le «troupeau de la tuerie» dispersé aux quatre vents des cieux.
Mais écoutons cette parole consolante: «Je tournerai ma main sur les petits». En vertu du sacrifice de Christ ces «pauvres du troupeau» quâil avait déjà distingués, nourris pendant sa vie (11:7, 11), deviennent lâobjet spécial de son attention et de ses soins. Ses faibles disciples dâalors se relient, dans leur témoignage, au peuple futur qui remplira la terre et jouira des bénédictions magnifiques du règne du Messie, car nous ne parlons pas même ici de lâÃglise, du peuple céleste dont les douze apôtres sont devenus le noyau. Merveilleux tableau! Toute espérance est perdue du côté dâIsraël; le troupeau de la tuerie subira son sort; toute lâÅuvre du Berger frappé semble anéantie et se résume dans le salut de quelques pauvres du troupeau; mais Dieu pourrait-il borner à cela la récompense de lâhomme qui est son compagnon? Impossible! «Demande-moi», dit-il, «et je te donnerai les nations pour héritage, et, pour ta possession, les bouts de la terre» (Ps. 2:8), et, quant à Israël: «Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour de ta puissance, en sainte magnificence. Du sein de lâaurore te viendra la rosée de ta jeunesse» (Ps. 110:3). Oui, ce faible Résidu se multipliera à lâinfini par la puissance divine, pour devenir le vrai Israël sous les bénédictions du royaume millénaire.
Dans ce but, il faudra que le Résidu soit affiné, comme on affine lâargent. Deux parties seront retranchées; un tiers qui représente le vrai peuple de Dieu, demeurera de reste (v. 8). Ce tiers lui-même traversera la fournaise de la grande tribulation, dont les Psaumes et les prophètes nous parlent si souvent. Alors ils lâinvoqueront des lieux profonds, et Lui dira: «Câest ici mon peuple», et eux diront: «LâÃternel est mon Dieu» (v. 9).