Lectionary Calendar
Sunday, July 20th, 2025
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
the Week of Proper 11 / Ordinary 16
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Zechariah 11". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/zechariah-11.html.
bibliography-text="Commentaire sur Zechariah 11". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-17
Chapitres 10 et 11
Chapitres 10 et 11 â Les bergers et les troupeaux
Au moment dâaborder ces chapitres, nous désirons insister sur un caractère des prophéties de Zacharie, qui, sâil est bien compris, dissipe plus dâune obscurité dans lâétude de ce prophète. Il est de fait quâil y a, dans cette partie de lâÃcriture, «des choses difficiles à comprendre» (2 Pierre 3:16), mais elles deviennent claires pour la plupart si lâon se souvient que Zacharie joint habituellement dans sa prophétie, sans aucune transition, la première venue de Christ sur la terre, avec son apparition future pour Israël. Toute la parenthèse de lâÃglise, qui du reste nâentre jamais dans le cadre des prophètes de lâAncien Testament, est absolument passée sous silence. Nous ne rencontrons aucune indication qui nous avertisse dâun intervalle quelconque entre la première et la seconde apparition du Messie. Le chapitre 9, dont nous avons déjà parlé, est remarquable sous ce rapport: il parle du Roi qui vient se présenter en Sion comme cela eut lieu dâaprès les récits évangéliques; mais, immédiatement après, le Seigneur a été rejeté, et le prophète ne présente pas trace de cette réjection; il est impossible de distinguer, en le lisant, que ce passage a trait à deux événements séparés par des siècles. Immédiatement après ce fait, nous trouvons la bénédiction qui en découle pour Israël, car lâapparition de Christ comme roi en Sion est le signal de son règne.
Dans les chap. 10 et 11, le ministère passé du Seigneur et sa présence future au milieu dâIsraël sont de nouveau comme soudés lâun à lâautre. Au commencement du chap. 10, la bénédiction est à la porte: «Demandez à lâÃternel de la pluie, au temps de la pluie de la dernière saison. LâÃternel fera des éclairs, et il leur donnera des ondées de pluie: à chacun de lâherbe dans son champ» (v. 1). La pluie de la première saison, lors de lâeffusion du Saint Esprit à la Pentecôte, est entièrement passée sous silence. Mais, avant que la seconde pluie, annoncée par Joël (2:23-30), ait lieu, lâétat de Juda nous est décrit: «Car les théraphim ont dit des paroles de vanité, et les devins ont vu un mensonge, et ils ont prononcé des songes trompeurs; ils consolent en vain. Câest pourquoi ils sont partis comme le menu bétail; ils sont opprimés, parce quâil nây a point de berger. Ma colère sâest embrasée contre les bergers, et je punirai les boucs; car lâÃternel des armées a visité son troupeau, la maison de Juda» (v. 2-3). Ces versets sont une preuve éclatante de ce que nous avons avancé. Le prophète remonte à lâidolâtrie dâIsraël, et nous en présente la conséquence; ils sont partis comme le menu bétail, les nations les ont opprimés, et ils nâont point de berger pour les conduire. Câétait exactement la condition du peuple à la première venue du Seigneur, qui venait se présenter comme le Berger dâIsraël: Voyant les foules, il était ému de compassion pour elles, car ils étaient las et dispersés comme des brebis qui nâont pas de Berger (Marc 6:34). Alors il dit: «Ma colère sâest embrasée contre les bergers, et je punirai les boucs». Quand il visite son troupeau, la maison de Juda, il dit, sans doute: «Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites!» en les regardant tout à lâentour avec colère. Mais, comme nous le verrons au chap. 11, ces mêmes circonstances se répéteront à la fin des temps, en sorte que ce passage qui fait allusion à la première venue de Christ, se joint, sans aucune transition, à la scène à venir où sa colère sera embrasée contre les bergers.
Câest alors seulement quâil fera de la maison de Juda «son cheval de gloire dans la bataille» (v. 3).
Il faut en conclure que les premières relations de Christ avec son troupeau seront suivies, à la fin des temps, dâune reprise de ces mêmes relations avec Juda, interrompues brusquement par la réjection et la crucifixion du Messie. Alors seulement se dérouleront les événements dont la fin de ce chapitre nous entretient. Ce passage est donc un exemple de la difficulté dont nous avons parlé plus haut; question des plus instructives, en ce quâelle nous montre que rien ne peut interrompre lâaccomplissement des conseils de Dieu. Les voies qui les accompliront suivent leur cours immuable. Il en est de ces voies comme du soleil quâun nuage vient cacher à nos yeux: quelques heures après nous le voyons reparaître, sa course sâest continuée sans interruption, il est le même quâauparavant, tout en occupant un autre point du ciel. Pas dâarrêt dans sa marche, il est resté le même, il nâa pas changé de direction. La lacune nâexiste que pour les yeux des hommes qui voient le nuage tandis que le soleil leur est caché.
«De lui est la pierre angulaire, de lui le clou, de lui lâarc de guerre, de lui sortent tous les dominateurs ensemble. Et ils seront dans la bataille comme des hommes forts qui foulent aux pieds la boue des rues; et ils combattront, car lâÃternel sera avec eux; et ceux qui montent les chevaux seront couverts de honte» (v. 4, 5). Le Résidu de Juda qui, comme nous lâavons vu au chapitre précédent, sâenfuit lors de la grande tribulation, rentrera dans son pays et le Seigneur le reconnaîtra comme le troupeau dont il sera le Berger. Juda aura désormais la prééminence dans le royaume. Câest de lui que sort le Christ, la pierre angulaire, le Christ, clou fixé dans un lieu sûr, auquel sera suspendue toute la gloire de la maison de David (v. 4; Ãs. 22:23-24). «Lâarc de guerre et tous ceux qui dominent en Israël» sortiront de Juda, selon la prophétie de Jacob: «Le sceptre ne se retirera point de Juda, ni un législateur dâentre ses pieds, jusquâà ce que Shilo vienne; et à lui sera lâobéissance des peuples» (Gen. 49:10). Dans ce temps-là , Juda sera appelé par le Seigneur à tenir tête à lâAssyrien qui, après avoir envahi la Palestine, puis conquis lâÃgypte, sera tenu en échec par le Résidu qui, sous les princes de Juda, sans force apparente, courra de victoire en victoire (Michée 5:5-6).
Dans la dernière partie de ce chapitre (v. 7-12.), nous trouvons non plus Juda, mais Ãphraïm, «la maison de Joseph», rassemblée dâentre les peuples (particulièrement lâAssyrie et lâÃgypte), pour être ramenée dans la terre dâIsraël et ne plus former désormais quâun peuple, le peuple de lâÃternel. (Cf. Ãs. 11:12-16; 27:12-13.)
Le chapitre 11:1-3 nous présente le jugement dâIsraël, la dévastation par le feu de tous ceux qui dominent sur le peuple, des nobles et des puissants. Ce jugement atteint particulièrement les bergers, les conducteurs du peuple, sur lesquels la colère du Christ sâexécutera (chap. 10:3). Déjà ces conducteurs, en la personne des rois, avaient été supprimés, parce quâau lieu de paître le troupeau, ils se paissaient eux-mêmes (Ãzéch. 34:1-10). Aux jours du Seigneur, tous les conducteurs du peuple avaient montré le même caractère. Enfin, dans les derniers jours, lors de lâinvasion de Juda par les nations, les bergers du peuple, sous lâAntichrist, subiront le même sort.
Aux v. 4-6 nous voyons lâapparition dâun berger nouveau, représenté par le prophète Zacharie en personne. Ce passage est une nouvelle illustration du fait que la prophétie de Zacharie relie, sans aucune transition, la première venue de Christ avec sa venue pour la délivrance de Juda et le jugement de ses adversaires. Ce fait est plus frappant encore, si lâon met notre passage en regard du chapitre 34 dâÃzéchiel, qui traite tout entier de la destruction des mauvais pasteurs et de lâapparition du Seigneur, lâÃternel, fils de David, comme Berger des brebis. En Ãzéchiel, cette apparition nâa trait quâau temps futur où le Seigneur sera reconnu comme Conducteur de son peuple; ici nous trouvons tout autre chose:
«Ainsi dit lâÃternel, mon Dieu: Pais le troupeau de la tuerie, que leurs possesseurs tuent, sans passer pour coupables, et dont les vendeurs disent: Béni soit lâÃternel, je me suis enrichi! Et leurs bergers ne les épargnent pas. Car je nâépargnerai plus les habitants du pays, dit lâÃternel. Et voici, je ferai tomber les hommes dans les mains lâun de lâautre et dans la main de son roi; et ils écraseront le pays, et je ne délivrerai pas de leur main» (v. 4-6). Le prophète est ici le type de Christ, le Berger, comme auparavant Joshua et Zorobabel avaient été ses représentants comme sacrificateur et roi. Ce Berger qui apparaît si abruptement, quand le sort définitif de tous les bergers dâIsraël est déjà fixé, ce Berger, dis-je, a une mission spéciale. Il doit paître le troupeau de la tuerie. Ce troupeau a trois caractères: ses possesseurs, les nations qui lâoppriment, le tuent pour profiter de sa chair et ne passent pas pour coupables; ses vendeurs, les chefs du peuple, ont accepté le joug des nations dans leur propre intérêt; enfin ses bergers, ses conducteurs politiques ou religieux, ne lâépargnent pas. Tous ces traits caractérisent le peuple, tel que lâa trouvé le Christ à sa première venue.
Je ne crois nullement, pour mon compte, que ce troupeau de la tuerie soit, comme on lâa prétendu, le Résidu de Juda: jây vois le peuple juif tel quâil était au temps du Seigneur. Jésus a été envoyé à Israël comme son Berger, alors quâil était sous le triple joug des Romains, dâHérode et de ses propres chefs. Christ est entré par la porte dans la bergerie, répondant à toutes les qualités qui sont exigées dâun bon berger; il est venu en grâce au milieu de ce peuple, pour lequel ses entrailles étaient émues de compassion. Ce quâil y a rencontré, â lâindifférence, puis lâhostilité et la haine, puis la révolte ouverte qui lâa mis à mort â attirera sur le peuple un jugement final: «Je nâépargnerai plus les habitants du pays». Ils se dévoreront les uns les autres, ils tomberont enfin dans la main de leur roi, lâAntichrist, souvent appelé «le roi» dans les prophètes, et le Berger quâils ont rejeté ne tournera plus sa face vers eux.
«Et je me mis à paître le troupeau... voire même les pauvres du troupeau» (v. 7). Au milieu de ce troupeau de la tuerie quâIl venait paître en vain, quelques-uns, les pauvres du troupeau, se sont groupés autour de lui et ont entendu la voix du bon Berger. Ce sont ceux-là quâil déclare bienheureux: «Bienheureux les pauvres en esprit, car câest à eux quâest le royaume des cieux... bienheureux les débonnaires, car câest eux qui hériteront de la terre» (Matt. 5:3-5). Tels étaient les disciples qui entouraient le Seigneur pendant sa carrière ici-bas.
«Et je pris deux bâtons; Je nommai lâun Beauté, et je nommai lâautre Liens, et je me mis à paître le troupeau» (v. 7). Ces deux bâtons, attributs dâautorité, mais aussi instruments du Berger, ont une signification, comme on le voit dans les versets suivants. Si le peuple avait alors reçu son Messie, le royaume aurait été établi; les nations se seraient rassemblées autour du roi, et Juda et Israël réunis auraient retrouvé lâancienne unité du peuple sous son sceptre. Câest avec ce caractère que le Seigneur se mit à paître le troupeau. Mais lâhostilité des conducteurs, de ceux qui avaient la prétention dâêtre les bergers du peuple, et nâétaient de fait que «des voleurs et des larrons», ne cessa de poursuivre le Seigneur. Aussi est-il dit: «Et je détruisis trois des bergers en un mois, et mon âme fut ennuyée dâeux, et leur âme aussi se dégoûta de moi» (v. 8). à quoi cette destruction des trois bergers fait-elle allusion? On lâa assimilée à la défaite des pharisiens, des sadducéens et des hérodiens dans le mois de la vie du Sauveur qui a précédé la croix (Matt. 22:15-16). Quoi quâil en soit, nous sommes tenus dâaccepter ce fait, même sans lâexpliquer, sur la foi de la parole de Dieu.
«Et je dis: Je ne vous paîtrai pas: que ce qui meurt, meure; et que ce qui périt, périsse; et quant à ce qui reste, quâils se dévorent lâun lâautre» (v. 9). Devant lâinimitié du peuple, le Seigneur quitte son caractère de Berger et les abandonne à la ruine et à la destruction. Il renonce pour le moment à sa prérogative: «à lui sera lâobéissance (ou le rassemblement) des peuples» (Gen. 49:10). Il rompt son bâton Beauté, lâalliance avec toutes les nations, il brise son bâton Liens, la fraternité entre Juda et Israël (v. 10, 14). Le rassemblement général est remis à un temps futur, comme nous le voyons en Ãzéchiel 37:15-28, mais «les pauvres du troupeau, qui prenaient garde à moi, connurent ainsi que câétait la parole de lâÃternel» (v. 11). Au milieu de cet état de choses, les pauvres étaient les intelligents, parce que la personne du Seigneur avait de la valeur pour eux; ils comprirent que leurs espérances juives ne pouvaient se réaliser quand le Roi était répété; ils reçurent lâinstruction de Celui en qui ils avaient mis leur confiance, quand il répondit à leur question: «Est-ce en ce temps-ci que tu rétablis le royaume pour Israël?» (Actes 1:6). Leur Maître était rejeté, un nouvel ordre de choses allait être introduit, mille fois supérieur à tout ce que ces pauvres disciples avaient osé espérer, tant que leur Maître était avec eux. Jusque-là , ils avaient espéré quâil était «Celui qui doit délivrer Israël» (Luc 24:21); maintenant, par la mort et la résurrection du Sauveur, ils étaient introduits dans la partie céleste du royaume, et ils connaissaient «que câétait la parole de lâÃternel».
«Et je leur dis: Si cela est bon à vos yeux, donnez-moi mon salaire; sinon, laissez-le. Et ils pesèrent mon salaire, trente pièces dâargent. Et lâÃternel me dit: Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel jâai été estimé par eux. Et je pris les trente pièces dâargent, et je les jetai au potier, dans la maison de lâÃternel» (v. 12-13). Câest ainsi quâils ont estimé le Berger dâIsraël! Trente pièces dâargent étaient la valeur dâun esclave (Ex. 21:32). Les sacrificateurs qui connaissaient si bien la loi et les prophètes, accomplirent ce que les Ãcritures disaient dâeux; Judas lâaccomplit de même (Matt. 26:15-16). La parole de Dieu les condamnera au dernier jour.
Maintenant Zacharie est appelé à représenter un autre berger: «Et lâÃternel me dit: Prends encore les instruments dâun berger insensé. Car voici, je suscite un berger dans le pays, qui ne visitera pas ce qui va périr, qui ne cherchera pas ce qui est dispersé, qui ne pansera pas ce qui est blessé, et ne nourrira pas ce qui est en bon état; mais il mangera la chair de ce qui est gras, et rompra la corne de leurs pieds. Malheur au pasteur de néant qui abandonne le troupeau! Lâépée tombera sur son bras et sur son Åil droit. Son bras sera entièrement desséché, et son Åil droit sera entièrement obscurci» (v. 15-17).
Telle sera la conséquence du rejet du bon Berger. Le peuple sera livré aux mains du berger insensé, du pasteur de néant. Toute la miséricorde du Seigneur envers ceux qui périssent, qui sont dispersés ou blessés, trouvera sa contrepartie dans lâoppression terrible que lâAntichrist fera peser sur le troupeau de la tuerie, sur le peuple qui aura choisi cet homme satanique pour son Roi. Mais lui-même, le pasteur de néant, tombera sous le jugement de Dieu. Sa puissance sera détruite, en même temps quâil sera entièrement aveuglé pour ne pas voir le sort qui subitement lâatteindra.
Insistons de nouveau, en terminant ce chapitre, sur le fait que le Seigneur est présenté ici comme Berger en Juda, ne trouve que les pauvres du troupeau qui prennent garde à lui, est rejeté, livré pour trente pièces dâargent, et quâen suite de ce rejet un berger insensé paraît subitement sur la scène, sans que toute la période qui sépare ces deux événements soit même mentionnée.